Chapitre 24

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PDV Laura

Je vois à sa tête qu'elle s'en veut.

- Bien sûr que je l'ai fait pour toi. Personne ne sait ce que ce...pervers aurait fait. Je lui dis en serrant les dents, chose qu'elle doit remarquer car elle pose doucement sa main sur la mienne.

- Pourquoi tu dis ça Laura je suis certaine qu'il n'avait pas de mauvaises intentions envers moi ? Me demande-t-elle sérieusement et assez craintive.

- Tu ne le remarquais pas, mais ce con te faisait boire plus que nécessaire, qui sait pour faire quoi ce soir. Je dis assez froidement

Je senti le corps de claire se tendre. Je décide de m'assoir à côté d'elle et de la prendre doucement dans mes bras. En sentant des gouttes dans mon cou, je comprends qu'elle pleure.

- Eh baby girl regarde-moi. Je lui demande en relevant sa tête.

Ses yeux larmoyant me brisent le cœur. Je rattrape une larme au vol avec mon pouce. Dieu je veux tellement l'embrasser, mais ça serait profiter d'elle et j'ai envie de faire les choses bien.

- Y'a de ça maintenant bien 1 an, on allait manger dans ce restaurant avec ma famille. On y allait souvent, toujours sur ordre de mon père. Il adorait se pavaner dans les endroits comme ça, de petit bourgeois juste pour qu'on le remarque. Avec Alexander on détestait vraiment ça. Mais on y allait, juste pour voir le visage souriant de notre mère. Elle ne voyait pas ça comme une parade de mon père, mais juste comme un repas de famille. Et ça la rendait plus qu'heureuse. Alors on mettait nos beaux habits et on y allait. Quand on sortait de ce resto on avait toujours faim, alors on disait qu'on allait voir nos copains dans bordeaux pour enfaite se manger un macdo en tête à tête ! On passait des heures à se raconter notre semaine, les petits détails de notre vie. On avait une confiance aveugle l'un en l'autre. Je savais tous de lui et lui de moi. Si on n'avait pas trois ans d'écart et un physique complètement différent, on aurait pu croire à des jumeaux. Quand on passait la porte, notre mère nous attendait toujours, pour s'assurer qu'on était bien rentré. A chaque fois elle nous demandait si on s'était bien amusé, à chaque fois on se lançait un petit sourire en coin et comme tu t'en doute à chaque fois elle comprenait. Elle m'a avoué que bien plus tard quand tout à dégénéré, qu'elle savait très bien ou on allait mais qu'elle ne disait rien de peur de gâcher notre habitude. Certains soir on restait avec elle et on avait le droit à ces fameux chocolats chaud, exactement comme celui que tu es en train de boire. Je lui dis gênée.

Pourquoi je lui ai raconté cette histoire ? J'en est aucune idée, tout ce que je sais c'est que voir son sourire angélique sur son visage me fais sentir en paix.

- Elle doit être fière de voir la jeune femme que tu es devenue, tu vas lui rendre visite souvent ? me demande-t-elle.

- On peut dire ça comme ça. Je lui réponds tristement en me levant.

- Comment ça ? dit-elle.

- Elle est morte. Je lui dis en attrapant une cigarette sur la table. Au vu de sa tête, j'ai dû le dire plus brusquement que voulu.

- Oh mon dieu Laura excuses moi ! Je suis tellement désolée je me sens tellement mal d'un coup...

J'allume ma flamme et retire les mains qu'elle avait mis sur son visage, passe mes doigts sous son menton pour qu'elle me regarde dans les yeux et lui dit

- Ce n'est rien tu ne pouvais pas savoir. On peut faire quelque chose ?

- Oui tout ce que tu voudras si ça peut me permettre de me rattraper. Dit claire encore gênée.

- Je te donne une information importante sur ma vie actuelle ou passée et tu fais de même ?

- D'accord... Me dit-elle d'une voix légèrement douteuse et frêle.

Je décide de m'assoir par terre pour pouvoir être en face d'elle mais elle me retient par le bras.

- Tu peux...rester à côté de moi s'il te plaît ? Me demande-t-elle le visage baisser.

- Pas de soucis, laisse-moi juste rapprocher le cendrier. Je lui dis. Je sens qu'il va me falloir beaucoup de cigarettes.

Une fois celui-ci au bord de la table basse, je me rassois à côté d'elle et la regarde, attendant qu'elle soit prête à parler ce qui ne tarde pas à arriver.

- Comme tu t'es livrée sur ton passé je vais aussi te dire quelque chose. Je sais que tu as remarqué ma cicatrice l'autre jour...c'était il y a longtemps mais ça reste toujours un sujet sensible que ce soit pour moi ou dans ma famille. Mon père était violent, un soir comme les autres mon père s'en est pris physiquement à ma mère pour je ne sais plus quelle raison. Je devais avoir 5 ou 6 ans à l'époque, ma sœur était bébé. Quand mon père a commencé à frapper ma mère par peur je me suis mise à pleurer, mon père s'est alors encore plus emporté et s'en est pris à moi...je me suis effondrée sur la table en verre qui s'est brisée sous mon poids et un morceau de verre s'est logé en dessous de mon épaule...voilà tu connais son origine...

Je la regarde sous le choc. C'est une blague ? Je me lève d'un bon sous le coup de la colère qui court dans mes veines et commence à faire des allez retours dans le salon. Comment ce con a pu s'en prendre à elle.

- Je vais le trouver et le tuer. D'où tu lèves la main sur ta femme ou ton enfant ? Depuis quand ça te passe par l'esprit merde ! Je cris de rage.

- Ne dis pas ça...dit-elle d'une étouffée.

La colère retombe aussitôt quand j'entends des sanglots dans la pièce et que j'aperçois Claire en pleure

- Ehh petit chat tu es en sécurité ici, tu n'as absolument rien à craindre. Dis-je en la prenant contre moi. Si un jour tu as besoin, la porte sera toujours ouverte peut importer l'heure d'accord ? Je ne laisserai plus personne te faire de mal.

Cette dernière phrase prononcer en chuchotant ne devais pas atteindre ses oreilles, mais je ne l'ai dit sûrement pas assez bas car je comprends qu'elle m'entend au moment où elle relève ses yeux pleins de larmes sur moi. Je la vois alterner entre mes yeux et mes lèvres pendant que ma main glisse lentement sur sa joue jusqu'à son menton. Faites que mon self contrôle tienne assez longtemps.

Je comprends que cette requête ne pourra pas être accordée quand je sens sa main s'accrocher doucement à moi et que ces yeux fixent mes lèvres. Oh et au diable le self contrôle.
Mes doigts remontent lentement sa tête vers moi, juste assez pour que je sente son souffle sur le bas de mon visage. Les frissons s'emparent de mon corps et je me rapproche encore d'elle, de ce fruit défendu, mon ventre se sert quand, pour la première fois, nos lèvres se frôlent puis dans un élan de courage je...ce sont c'est lèvre que je sens ?

Holà amigos
Un retour fracassant entre révélations, flash-back et surprise 🤫
Je suis désolé pour tout le retard accumulé, ça était assez compliqué ces derniers temps mais
BITCH IS BACK
Comme toujours n'hésitez pas, les retours ça fais plaisir 😉
Bisous
Tssr 🙌🏻

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