Comme ce chapitre est court, je vous poste le prochain demain.
« quand il s'agit de toi tu sais que jamais j'hésite »
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Alejandro 14:24
Je sais pas ce qu'elle a douter en ce moment. Mais, je suis entrain de me dire que je suis peut-être pas assez démonstratif.
Si elle me pose ce genre de question. Du type « est-ce que je suis ton style de fille » c'est qu'il y a un problème.
Nayana c'est la fille la plus sure d'elle que je n'ai jamais vu dans ma vie. Elle aime son corps, elle aime son visage, ses cheveux...
Tout. Elle s'adore, je le sais.
Donc j'arrive pas à comprendre toutes ses questions.
Enfin bref, aujourd'hui mon père a envoyé le deuxième avertissement. En soit il est beaucoup moins conséquent que le premier, mais il est beaucoup plus explicite.
Pour faire cour, ce matin j'ai reçu un message du patron qui disait: « fait attention fils, je te vois » Donc voilà. J'avoue que je sais pas trop quoi faire.
Au début je voulais qu'on quitte la France, mais j'ai vraiment la flemme de devoir quitter le pays et de fuir mon père qui au bout d'un moment vas sûrement nous retrouver. C'est une vraie plaie mon père. Peut importe où je vais il sait où je suis.
En plus Naya est pas avec moi. Elle est rentrée chez elle après que Manuela l'est menacée au téléphone pendant au moins une heure.
Et j'ai besoin d'elle. Fin' j'ai envie qu'elle soit avec moi.
Donc voilà. Je crois qu' aujourd'hui je vais essayer de me détendre, d'oublier tout ça. Je vais aller voir Hiram. Je parle mal de lui, mais en vrai c'est un mec sympa. Il est un peu bizarre mais ça vas.
...
Sur le balcon 15:00
Hiram: tu date quand même.
— j'avoue.
Hiram: en plus j'ai cru comprendre que finalement tu t'es mis avec Nayana.
— ouais, c'est vrai. Et toi t'a une petite femme apparemment.
Hiram: nan, j'ai personne gros. Sinon t'es bien avec elle ?
— je suis piqué à mort.
Il sourit avant de me tsequer.
Hiram: bref, j'imagine que t'es pas là pour parler de ta meuf.
— nan, j'ai envie de décompresser un peu.
Il sort un joint de sa poche.
Hiram: t'es veux une ?
— sans façon
Hiram: c'est rare les mecs comme toi de nos jours. Ceux qui refusent un joint.
Je hausse les épaules alors qu'il allume son joint.
— et toi ? Pourquoi tu fume la ?
Hiram: c'est ma mère. Elle est malade.
— c'est grave ?
Hiram: un cancer du sein.
Ma seule réponse a été de poser ma main sur son épaule. Je suis nul pour réconforter les gens. Alors j'espère juste qu'il comprendra ma compassion avec le silence.
— arrête de fumer.
Hiram: quoi ?
— t'as mère a un cancer du sein. C'est déjà assez, tu vas pas te taper un cancer des poumons.
Hiram: ouais...
Il marque avant de reprendre.
Hiram: t'as raison mais y'a que sa qui me fais oublier ne serait-ce qu'une minute.
— au lieu d'essayer d'oublier, vas auprès de ta mère. Tu déconne Hiram.
Hiram: mais j'arrive pas.
Il tire une dernière taffe avant de jeter son joint au sol et de l'écraser à l'aide de son pied.
Hiram: j'arrive pas à la regarder et me dire qu'elle est malade.
— c'est ta mère, elle a besoin de toi.
Hiram: hum. Je vais y aller. Prend soin de ta nana.
Je fronce les sourcils. Sa veut dire quoi ça .
Hiram: je disais juste sa comme ça. Y'a rien t'inquiète.
Je le raccompagne jusqu'à la porte.
Il est bizarre lui, après je suis peut être juste parano et il a vraiment dit ça comme ça.
