Sélénite : nom et adjectif.
Habitants autrefois présumés de la lune.
Parce qu'aux yeux d'Iwaizumi, Oikawa était un extra-terrestre arrogant et calculateur qu'il ne comprenait pas toujours mais qu'il aimait de tout son cœur.
Parce que peu importe les...
Ooouuff je poste un peu tard mais j'espèreque ça ira quand même ;-; Il est un peu triste, mais sortez pas vos bazooka svp ;-; Le thème de cet os est relation longue distance !
Résumé: Tous les jours, Oikawa répète la même routine. La même qui la faisait sourire autrefois, celle qui le poussait à se lever chaque matin en se disant qu'il allait passer une bonne journée. Mais il a suffi d'un minuscule changement, d'une chaise vide et d'une obscurité pesante pour qu'il perde goût à son quotidien, désormais gris et insipide.
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Oikawa se préparait tranquillement son café dans la cuisine. Le soleil n'était pas encore tout à fait levé, mais Oikawa aimait boire son café au lait bien chaud devant le ciel auroral. Il s'installait sur son balcon ou derrière sa baie vitrée selon les saisons, et savourait son café parfois accompagné d'une tartine ou d'une biscotte en admirant le ciel qui se paraît de couleurs chaudes.
C'était le printemps, la matinée était tiède, aussi Oikawa décida-t-il de s'installer sur la chaise blanche et un peu rouillée de son balcon qui donnait sur son quartier encore endormi. En soufflant sur son café, il regarda sa jardinière avec amertume. Ses jacinthes n'avaient plus fière allure, elles tiraient la tête vers le bas. Pourtant, Oikawa faisait de son mieux pour s'en occuper, il leur donnait de l'eau et les exposait au soleil. Mais elle continuait de faire la tête, comme la chaise vide en face de celle où s'était assis Oikawa.
Cette chaise, Oikawa préférait ne pas poser ses yeux dessus. Elle lui faisait mal au cœur. Dans un soupir mélancolique qui se fondit dans le vent léger du mois de mai, il but une gorgée de son café tout en reportant son attention sur le ciel oranger qui s'éclaircissait peu à peu. Auparavant, son appartement était un cocon chaleureux dans lequel il se sentait si bien qu'il aurait voulu ne plus jamais le quitter, même pour aller travailler. Mais depuis qu'il n'était plus là, c'est comme si Oikawa ne s'y sentait plus chez lui.
Il avait l'impression d'habiter chez quelqu'un d'autre, de n'être qu'un vulgaire squatteur. Pourtant, même s'il était absent, la disposition des meubles et sa routine n'avaient pas changées. Il continuait de se lever à sept heures pour aller travailler, de se faire son café au lait pour le boire sur son balcon, de prendre une douche froide pour se réveiller. Bon, il ne mettait plus trois plombes pour choisir un costume alors qu'ils étaient tous pareils, et il avait également cessé de se regarder trois fois dans le miroir de l'entrée pour vérifier qu'il était impeccable, mais ce n'était pas plus mal.
Certes, depuis qu'il n'était plus là, il n'avait plus droit à ses bougonnements lorsque le réveil sonnait et qu'il sentait sa taille se faire rattraper par deux bras musclés. Il ne sentait plus la délicieuse odeur du thé à la menthe qui accompagnait celle de son café au lait, ni ne sentait son cœur se réchauffer en posant ses yeux sur la chaise d'à côté qui n'était pas vide. Il n'avait plus cette surprise lorsqu'il le rejoignait parfois sous la douche, même en sachant qu'elle était froide. Il n'avait plus droit aux soupirs d'agacement lorsqu'il hésitait entre une cravate noire ou gris foncé. Et surtout, il n'y avait plus cette deuxième silhouette dans le miroir qui grimaçait derrière lui pendant qu'il faisait les dernières retouches de son apparence.
