Sélénite : nom et adjectif.
Habitants autrefois présumés de la lune.
Parce qu'aux yeux d'Iwaizumi, Oikawa était un extra-terrestre arrogant et calculateur qu'il ne comprenait pas toujours mais qu'il aimait de tout son cœur.
Parce que peu importe les...
Oh la vache j'ai galéré à finir celui-là ;-; Encore une fois j'ai eu le temps de faire une relecture mais pas deux, alors j'espère qu'il n'y aura pas trop de fautes qui m'auront échappées >< Le thème de cet os est gang/yakuzas !
Résumé : Oikawa et Iwaizumi sont les leaders de deux gangs rivaux. Or, quand une nouvelle menace surgit et empiète sur leurs territoires, ils se voient forcés de collaborer pour sauver leur clan respectif.
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— Tiens tiens tiens, Iwa-chan ! Que me vaut cet honneur ?
— Bordel, on vient à peine d'arriver que tu me casses déjà les couilles.
Oikawa Tooru, le torse enroulé de bandages et les jambes couvertes par son bas large d'uniforme scolaire, leader du gang d'Aoba, faisait face à Iwaizumi Hajime, sa veste d'uniforme sur les épaules qui flottait au vent, leader du gang Johsai, le clan adverse.
A Tokyo, chaque collège et chaque lycée avait plus ou moins un gang de deux ou trois élèves à plus d'une centaine pour représenter leur établissement. Des voyous au pantalon large qui parlaient comme des yankee, qui venaient peu en cours et qui avaient la sale réputation d'être peu fréquentables.
Le clan Aoba et le clan Johsai faisaient partis des gangs de lycéens les plus redoutés de Tokyo. Leurs membres étaient nombreux, mais ils étaient surtout connus pour leurs leaders belliqueux et téméraires qui ne passaient jamais inaperçus. Ils étaient principalement réputés pour leurs nombreux affrontements verbaux et physiques desquels on ne savait jamais vraiment qui ressortait vainqueur. C'était devenu une tradition : chaque fois que les gangs se croisaient, ça partait automatiquement en baston.
— Vous êtes sur notre territoire là, Iwa-chan. Et je peux savoir ce que vous venez faire ici, dans notre repère ?
— Tsk, toujours aussi désagréable, Shittykawa.
La tension dans l'air était déjà palpable. Là, sous un ciel nuageux, dans un vieil hangar abandonné, les deux leaders se fusillaient du regard. Derrière eux, une bonne dizaine de lycéens prêts à en découdre frappaient leur poing dans une main, comme s'ils n'attendaient que l'autorisation de leur chef pour se lancer dans la baston.
Iwaizumi leva le bras, et tous se figèrent derrière lui.
— Les gars, on se calme. On n'est pas venus là pour se battre.
Oikawa haussa un sourcil.
— Tiens donc, fit-il en se dandinant jusqu'à Iwaizumi, vous n'êtes pas là pour vous défouler ? Moi qui croyais que vous n'étiez pas suffisamment évoluer pour penser à autre chose que la bagarre.
Iwaizumi ne flancha pas, alors même que son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine et qu'il avait envie de franchir les quelques centimètres qui le séparaient de la bouche de son rival. Il détestait quand Oikawa faisait ça. Ses pupilles malicieuses ne le trompaient pas : il savait que ça amusait cette crapule de le déstabiliser.
