Sélénite : nom et adjectif.
Habitants autrefois présumés de la lune.
Parce qu'aux yeux d'Iwaizumi, Oikawa était un extra-terrestre arrogant et calculateur qu'il ne comprenait pas toujours mais qu'il aimait de tout son cœur.
Parce que peu importe les...
J'étais pas trèsinspirée pour celui-là, m'enfin le résultat est pas trop mal... J'espère qu'il vous plaira :)
Résumé : Iwaizumi s'en veut un peu d'avoir cédé face à un nouveau caprice de son petit-ami. Aller à la mer alors qu'ils ont à peine l'argent pour s'acheter un pain au chocolat, tu parles d'une bonne idée.
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— Iwa-chan on va rater notre train !
— Putain mais quelle idée d'avoir choisi celui de huit heures du mat' aussi !
— Je veux voir la mer le plus vite possible !
Dans la gare, les voyageurs et les contrôleurs se retournent avec un regard amusé sur le passage de ces deux étudiants paumés qui courent vers leur train comme si leur vie en dépendait.
— Attends on n'a pas composté nos billets !
— Je te déteste, c'est officiel, souffle Iwaizumi avec peine, la respiration saccadée à cause du sprint qu'ils viennent de taper pour arriver à temps.
Oikawa et Iwaizumi sont en deuxième année de licence. Nous sommes en juin, les partiels sont passés et tous les deux ont été admis pour passer en troisième année. Pour fêter ça, Oikawa voulait partir en vacances. Sauf que ce n'est pas évident d'organiser un voyage potable pour un couple d'étudiants fauchés qui peinent déjà à payer leur loyer en fin de mois.
Mais Oikawa tenait absolument à voir la mer, et Iwaizumi était trop faible pour avoir la force de résister à ses caprices. Ils avaient donc décidé de partir quelques jours en Bretagne — ça leur revenait moins cher que les plages du sud.
Oikawa s'était occupé de tout organiser, Iwaizumi se contentait de valider ses idées ou au contraire de refuser certaines propositions — non, Oikawa, c'est pas avec notre budget qu'on va pouvoir s'offrir des vacances en Guadeloupe et se baigner avec des dauphins (ce à quoi Oikawa avait répliqué que dans ce cas, il se contenterait de s'acheter une bouée dauphin de chez Gifi pour se consoler).
Mais bon, aujourd'hui est le jour J, et force est admettre qu'ils ne se sont pas trop mal débrouillés. Oikawa a trouvé un camping pas trop cher et pas trop loin de la plage, il a même fait un effort et s'est limité à deux bagages à main en plus de sa valise. Certes, il a oublié de dire à son copain que le train partait à huit heures tapantes et qu'il avait mis le réveil à six, ce qui expliquait qu'il soit bougon, mais dans l'ensemble, ils se sont bien débrouillés.
Essoufflés, ils grimpent enfin à bord du train à destination du nord. Ils ont à peine le temps de déposer leurs valises dans les compartiments dédiés à cet effet qu'ils entendent déjà le sifflement du train retentir. En soupirant, Iwaizumi se débarrasse de la tente pour deux personnes qu'il portait sur son dos et qui, comme le disait Oikawa, le fait ressembler à un gros coléoptère.
