2|L'art de pécho en cours de nu

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On peut dire que c'est encore parti en crack-
Jsp pourquoi je vois trop Oikawa dire des disquettes-
Bref, voilà mon second os de la week (plus court quand même, environ 2k mots) sur le thème des beaux-arts, j'espère qu'il vous plaira !

Résumé :
Le cours de nu du samedi matin n'est pas vraiment le cours favori des étudiants en art qui auraient préféré profiter de leur week-end pour faire la grasse matinée. Pourtant, depuis l'arrivée du nouveau modèle, Oikawa montre étrangement plus d'enthousiasme que d'ordinaire.

 Pourtant, depuis l'arrivée du nouveau modèle, Oikawa montre étrangement plus d'enthousiasme que d'ordinaire

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Samedi matin, Oikawa marchait dans les rues de Paris en sifflotant. Il était de bonne humeur, et le cours de nu qu'il avait dans quelques minutes n'y était pas pour rien. Il se dirigeait tranquillement vers son école d'art, son sac sur le dos avec tout son matériel pour dessiner, de son calepin à ses crayons de papier et fusains. 

Le ciel était gris, comme d'habitude, mais il en fallait plus pour gâcher la joie d'Oikawa qui grandissait au fur et à mesure qu'il se rapprochait de son amphithéâtre. Il traversa un passage piéton et changea de trottoir. Devant le grand portail noir de son établissement se trouvaient quelques gros pigeons dont les plumes étaient aussi sales que les rues. Oikawa s'amusa à courir vers eux pour les faire s'envoler.

Une fois arrivé dans l'amphithéâtre, il chercha son ami du regard, celui avec lequel il avait l'habitude de s'asseoir pendant les cours. Ce ne fut pas bien difficile de le repérer. Premièrement, le cours de nu du samedi matin n'était pas très prisé par les étudiants qui avaient généralement la flemme de se lever aux aurores pour tracer des verges flasques. Et deuxièmement, Akaashi Keiji était toujours seul, ne tolérant que la présence d'Oikawa.

Ça en étonnait toujours certains que ces deux-là traînent ensemble. Oikawa était une diva, une vraie tempête qui attirait les regards et suscitait l'envie. À côté, Akaashi était comme le type qui joue le buisson dans une pièce de théâtre. Il était dans son coin et ne parlait à personne, sauf si c'était absolument nécessaire. Il passait inaperçu. Et pourtant, il devait être l'étudiant le plus proche d'Oikawa. 

— Yo, Kei-chan !

— Bonjour. Tu es de bonne humeur aujourd'hui, remarqua-t-il.

— Je suis toujours de bonne humeur pour un cours de nu ! Surtout si le modèle est masculin et bien musclé...

— Surtout si le modèle est le même que la dernière fois, je me trompe ?

Oikawa plaqua son index sur son sourire malicieux, comme pour lui dire de garder le secret. Akaashi secoua la tête en levant les yeux au ciel, mais son petit sourire en coin trahissait son amusement face à l'attitude désinvolte et libertine de son ami.

Les murmures dans la salle se tarirent peu à peu à l'arrivée du modèle. Il se plaça au centre de l'amphithéâtre, là où tous les regards convergeaient. Puis, il posa son sac par terre dans un geste routinier et se déshabilla sans la moindre gêne, nullement affecté par les yeux avides et passionnés des étudiants qui l'étudiaient sous toutes ses coutures. Le prof qui était là pour assurer le cours lui donna un tabouret sur lequel il s'assit.

Sélénite |Iwaoi week|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant