Chapitre 47

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Je passe la soirée avec Ysildra et Adlyn a parler des garçons et de nos couples. Adlyn est la seule célibataire, mais de ce que j'ai compris, elle est celle qui a le plus d'expériences, sexuellement parlant.

Puis nous allons toutes les trois nous coucher, car papoter plusieurs heures, ça fatigue !

Mais alors que je monte seule l'escalier qui mène au troisième étage, et tourne pour me diriger vers ma chambre, je sens une main se poser sur ma bouche pour m'empêcher de crier. Je me débats, mais des mains viennent m'attraper les bras et les croiser dans mon dos, me privant de toute défense de ma part. J'entends Jackson me susurrer à l'oreille tandis qu'il me met un bandeau sur la bouche :

— Tu vas regretter que Nikoley t'ait choisie, salle garce !

Il m'emmène dans une des chambres inoccupées de l'étage, veillant à ne faire aucun bruit en entrant. A sa suite, un autre gars rentre dans la pièce. Une fois à l'intérieur, ils m'attachent à la chaise qui est dans un coin, me mettant dans une position inconfortable. Mes poignets sont attachés avec une corde dans le dos de la chaise, pareil pour mes pieds avec les pieds de la chaise, et ils m'ont laissé le bâillon. Je reconnais Jackson, dont j'ai entendu la voix tout-à-l'heure, et deux autres gars de notre div, dont l'un s'appelle Gwënaël.

Ils s'installent tous les trois sur le lit défait qui trône au milieu de la chambre, et me regardent d'un air sadique.

— Alors Adilya, qu'est-ce que ça fait de ne plus avoir personne pour surveiller ses arrières ?

Je le fusille du regard, car je ne peux pas parler. Il va regretter de s'être attaqué à moi ! Il ne sait pas ce qui va lui arriver quand je serai libérée ! Car je ne compte pas rester ici éternellement.

— Je me demande ce qu'on va faire de toi... Peut-être te laisser mourir de faim... Peut-être t'ouvrir les veines... Peut-être t'étouffer avec ton propre sang... J'ai plein d'idées qui me viennent en tête !

Jackson se tait pour observer ma réaction. Mais je ne lui ferai pas la joie de paraître effrayée, même si à l'intérieur, je suis morte de peur. Et en même temps décidée à ne pas me laisser faire.

Le gars dont je ne connais pas le nom s'approche de moi, et soudain lève le bras et me met une claque. Je grogne de douleur, il n'y est pas allé de main morte ! Je parie que je vais avoir une trace rouge sur la joue pendant au moins trois jours...

— Alors salope, qu'est-ce t'en dis ? Tu préfères mourir comment ?

Je ne réponds pas à Jackson et tourne la tête vers le mur. Ils me répugnent tellement... Mal m'a pris de les perdre de vue. Je sens soudainement une main saisir mes cheveux et les tirer vers le haut.

— J'ai une idée !

Gwënaël qui me tient les cheveux se tourne vers les deux autres gars assis sur le lit.

— Si on lui rasait la tête ?

Les deux mecs approuvent, et le gars dont je ne connais pas le nom sort de la chambre en vitesse. Il revient avec un rasoir. Putain, ils vont vraiment faire ça ?!

Dans mon malheur, je me dis qu'ils pourraient faire bien pire... Je sens la lame se poser sur mon front et remonter le long de mon crâne. L'air frais me refroidit la tête au fur et à mesure que mes cheveux tombent au sol. Mes beaux cheveux, j'ai mis tellement de temps à les avoir aussi long ! Et à quoi je ressemble maintenant avec mon crâne nu ?

Après m'avoir bien rasé la tête, les gars déplacent la coiffeuse de la chambre face à moi, pour que je vois le désastre. J'ai le crâne blanc, et pas un seul cheveu dessus. Je m'effondre en pleurs devant cette image horrible qu'est mon reflet.

Ils sortent de la chambre, me laissant attachée à la chaise.

— Bonne nuit salope !

Jackson ferme la porte, et me voilà dans le noir, ne sachant pas de quoi demain sera fait...

L'Union FéminineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant