10.LE PLUS BEAU DE MES VOYAGES

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Je me réveille. Il fait jour, je suis dans les bras de Zak. Je suis un peu fatiguée, nous avons passé la nuit à nous câliner et nous avons fait l'amour plusieurs fois. Je me tourne vers lui, il dort encore. Il a la bouche entre ouverte, il a l'air apaisé. Je me relève sur un coude, et je lui caresse le visage. Il ouvre les yeux doucement.

— Bonjour, mon amour.

Il me sourit, son visage s'illumine. Il se relève doucement et pose ses lèvres sur les miennes.

— Quelle heure est-il bébé ?

Je me penche vers la table de nuit pour attraper mon téléphone, et je regarde l'heure.

— Il est six heures quatre.

Il me regarde surpris et me sourit.

— Rendors-toi ma chérie, nous ne partons qu'à dix heures.

            Il se rallonge et ferme les yeux en me serrant contre lui. J'ai la tête posée contre sa poitrine. Il sent bon, je passe ma main sur son torse et je le caresse doucement, je me dis à cet instant que j'ai de la chance. Je me sens si bien dans ses bras. Je suis tellement bien contre lui. Quand je pense à lui ou que je le regarde mon cœur s'emballe. C'est dingue cette sensation, c'est dingue de ressentir ça pour quelqu'un. Ce n'est rien d'autre que de l'amour. Je l'aime, je l'aime tellement. Pourquoi moi ? Pourquoi m'a-t-il choisie, moi ? J'ai le cœur léger ce matin, et sur ces dernières pensées, je finis par me rendormir.

            Plus tard, un bruit me réveille, j'ouvre les yeux. Zak est devant moi, il est habillé, il a déjà pris sa douche. Il porte un costume cintré bleu marine et une chemise beige. Waouh qu'il est beau ! Ses cheveux sont coiffés impeccablement, et il sent bon, je le sens d'ici.

— Bonjour bébé, ton café est prêt, et j'ai été cherché tes affaires à ton hôtel.

Je lui souris, il pense à tout, il est vraiment parfait.

— Je descends, j'ai deux ou trois choses à régler avant de partir. Rejoins-moi en bas, dans mon bureau d'ici trente minutes.

Il s'avance, me fait un bisou et s'en va. Avant de passer la porte, il se retourne et ajoute :

— Mon bureau, c'est celui sur lequel tu as finie allongée à plat ventre.

            Il rit, je lui lance un coussin. Il rigole encore plus fort et s'en va. Je me lève péniblement, mes parties intimes me font mal. Nous avons peut-être fait trop de pirouette cette nuit. Je bois mon café en vitesse et je vais prendre ma douche. Je me brosse les dents, me maquille, et me lisse les cheveux. J'enfile une petite robe bleu clair avec des fleurs roses, et je mets des chaussures compensées rose pâle. Je suis prête, je me prépare un sac pour deux jours. Et je vais vers l'ascenseur. Il s'arrête quelques étages plus bas, quelqu'un va monter. Les portes s'ouvrent et je vois Stacy entrer.

Je soupire et lève les yeux au ciel. Elle me regarde méchamment.

— Tiens qui voilà ! Est-ce que mon petit Zak a passé du bon temps cette nuit ?

Je la fusille du regard. Je la déteste vraiment cette salle peste hautaine.

— Oh oui, nous nous sommes éclatés ! Mais ne l'appelle plus « mon petit Zak », il n'est rien pour toi, à part ton patron. Alors garde en tête de rester à ta place ou ton poste d'assistante risque de te passer sous le nez. Il suffit que je dise à Zak que je ne veux plus te voir autour de lui. Je n'aime pas les sangsues et encore moins les vipères alors ne t'avise plus de lui rentrer dedans.

Je suis rouge de colère, et mes mains tremblent. Elle me regarde, très surprise de ma répartie, et elle rit. C'est un rire nerveux, elle rit jaune.

Why me ? Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant