Sun and Moon (Yeonbin TxT)

The Magic Chapter : 10

Pdv Beomgyu 🐻

J'étais vraiment content de me lever sans vertiges, sans maux de tête. J'étais rétabli pour le deuxième jour de pré-rentrée, je craignais vraiment de le rater. Je devais être un des seuls élèves qui répugnait à rester seul chez lui plutôt que d'aller en cours ahah. C'était cette solitude imposée dans cette maison que je n'aimais pas qui me pesait le plus au fond dans le fait d'être malade sans arrêt.

J'espère que les autres ne se seront pas tous déjà rapprochés entre eux, j'ai cru comprendre que Junnie avait un peu parlé à Soobin mais il ne m'a rien dit de plus. Je n'ai vraiment pas envie de me retrouver sur le côté. Heureusement que j'ai Yeonjun en qui je sais que je peux avoir confiance. Aller, ne soyons pas négatifs, tout va bien se passer. Ça va être une journée de cours ordinaire, je vais aller écouter tous les ragots de l'été, ça m'avait manqué.

Je pris rapidement une douche dans la salle de bain dans ma chambre, me passais une crème sur le visage et appliquait un maquillage discret avant de sortir de ma chambre en sautant d'une jambe sur l'autre. J'avais du mal à dissimuler mon empressement, comment avais-je pu tenir la moitié de l'été avec les perfusions à domicile ? Heureusement que j'avais eu quelques visites parce que je serais devenu fou.

-Beomgyu mon chéri, tu es déjà levé ? m'interpella ma mère alors que je descendais les escaliers principaux.

-Oui, je me préparais pour aller en cours, tu sais c'est aujourd'hui que ça reprend.

-Mon chéri... on en a déjà parlé de très nombreuses fois, tu dois te ménager, prendre soin de ta santé, tu restes à la maison pour aujourd'hui. Me répondit-elle en secouant la tête.

Nan mais ça va pas ? Je vais très bien de un, et je ne compte pas moisir dans une chambre toute ma vie de deux !

-Ouais comme tu dis on s'est engueulé des dizaines de fois là-dessus et à chaque fois c'est la même réponse : je veux sortir, je veux voir mes amis, vivre ma vie ! Je sentais que je commençais à perdre le contrôle du volume de ma voix, j'était vraiment saoulé que mes parents m'empêchent de faire quoi que ce soit. Plus le temps passait, plus j'étais tendu sur le sujet : en deux phrases j'étais déjà à bout.

-Beomgyu ! Tu ne me parles pas sur ce ton ! Tu resteras à la maison pour te reposer un point c'est tout ! Va dans ta chambre s'il te plaît maintenant.

Je lâchai un long soupir : intéressant comme débat en tous cas. Je me sentais abattu et trahi, une nouvelle fois, si mes parents croyaient que c'était de cette manière que j'allais aller mieux... Je claquai la porte le plus fort possible et me laissai tomber sur mon lit lourdement. Je pensais que ma colère s'évacuerait doucement mais j'avais l'impression qu'elle bouillonnait, au contraire. J'attrapai mon oreiller, y plongeai mon visage et lâchai un long cri, empli de colère. Je leur en voulais terriblement : de m'avoir fait déménager encore et encore, d'être constamment contre ce qui me faisait vraiment du bien. Je m'en voulais aussi d'être... moi, un être fragile avec un déficit de globules blancs : quelle manière conne de dire qu'avec une brise je tombe malade pour trois mois.

Je laissai passer une longue minute pour me détendre et me relevai, déterminé à aller au lycée, que mes parents me soutiennent ou non. Je me mis à genoux et commençai à faire mon sac en réfléchissant à mon plan.

À cette heure là il n'y a quasiment aucun employé à la maison et papa n'est pas là, un mois qu'il est en voyage d'affaire. Si je fais rapidement, passer par la porte de derrière et courir devrait suffire. Après il y a le risque que ma mère me surprenne et m'enferme pour les jours qui viennent...

J'envisageais toutes les possibilités lorsque j'entendis des pas approcher et frapper à ma porte : j'avais reconnu cette démarche et fus aussitôt rassuré : j'avais trouvé l'allié qu'il me fallait.