LIVRE 1 L'accord parfait (Omégaverse)

Chapitre 4

Aaravos coupait des légumes dans la cuisine en soupirant. Il ne savait plus quoi faire de cet oméga. Il avait essayé de lui expliquer qu'il devait partir et vivre sa vie et il s'était entêté à rester et jouer les domestiques. La porte derrière lui s'ouvrit et il sentit des bras venir entourer sa taille et un baiser être déposé dans son cou.

"Je croyais que tu ne revenais que demain?" Questionna Aaravos surpris de sentir les bras de son époux autour de lui.

"Il est parfait."

"Onyx, ne parle pas de lui comme d'un objet."

"On peut le garder?" Minauda son époux.

"Ce n'est pas un chien! Ressaisis-toi bon sens!"

Il se tourna vers son mari en colère. Qu'est-ce qui lui prenait.

"Je sais, mais son odeur. N'est-ce pas enivrant." Rajouta Onyx qui avait encore l'eau à la bouche à l'idée de mordre dans cette jeune nuque et d'engrosser ce petit.

"Je n'en sais rien, je te rappelle que je ne sens pas ses phéromones."

"Oui et bien, tu pourrais le marquer pour que ses phéromones diminues et que je reprend le contrôle quand je suis à ses côtés." Répondit l'homme en se frottant les yeux. Il allait avoir une migraine à avoir l'esprit aussi embrumé de désir.

"Hors de question. Il sera convaincu que sa place est avec moi."

"Oh quel dommage." Répondit l'homme tattoué avant d'afficher un regard pervers. "Fais le!" Lui répondit Onyx en lui offrant un clin d'œil. "Tu me dois encore un cadeau d'anniversaire de mariage. J'accepte le petit et j'ignore les 3 semaines de retard."

Aaravos pouffa de rire devant l'idiotie de son conjoint. Il le connaissait assez pour savoir qu'il n'était pas sérieux dans sa demande. Pour sa part, Onyx sourit encore plus fier de sa blague. Son mari était toujours sérieux, c'était un délice de lui arracher un rire.

"Ça veut dire que tu acceptes et que je peux le marquer?" Minauda son mari sachant la réponse.

"Personne ne le marque."

"Mais c'est un oméga! Il n'attend que ça. Il me l'a dit!"

"Il n'attend que ça, car c'est la seule chose qu'on lui a montré dans sa vie. Tu sais très bien ce qu'un marquage implique."

Onyx croisa les bras et darda son regard sur son compagnon de vie.

"Bien. Tu as raison, ce ne serai pas raissonnable, mais explique moi ce qu'il fait ici?"

"Mon père insistait pour que je me choisisse un oméga et il fouettait celui-là. J'ai voulu l'aider."

"Mais ton père considère donc qu'il est ton oméga. S'il disparaît, il recommencera à tout faire pour t'en... nous en trouvez un!" S'exclama l'homme.

"Tu proposes quoi, Onyx?"

"Et bien, après une petite discussion avec ce petit bout-de-chou, j'ai cru comprendre qu'il était prêt à tout pour rester ici. S'il ne veut pas une vie d'aventure à l'extérieur, pourquoi le forcer à l'avoir? On le garde. Il est content, car il peut faire ce qu' il aime. C'est à dire,c'est trucs d'oméga, peut-importe ce que c'est. Je suis content, car je pourrais le chouchouter et sentir ses phéromones à volonté. Tu es content, car ton père te laissera vivre maintenant que tu as un oméga et tout le monde y gagne!"

Aaravos croisa ses bras et fronça les sourcils. Onyx n'avait pas tort. La présence de l'oméga ici allait pouvoir... La présence de Noatak allait pouvoir aider pour bien des choses. Déjà, s'il aimait cuisiner, il n'était pas fort sur le ménage et puis son père avait touché une corde sensible. Il était un bien piètre alpha au yeux des autres d'avoir atteint un quart de siècle sans jamais avoir trouver de partenaire oméga. Comment diriger si on pensait de lui qu'il était un pion facile à enlever.