End.

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Louis me regardait froidement, il n'avait aucune vrai expression sur le visage, mais ses yeux me transperçait et m'empecher de me concentrer. J'avais peur, parce que je ne me souvenais pas, et que j'avais probablement fait tout déraper. J'attendais, dans l'angoisse, me redressant en grimaçant, et je vis qu'un verre d'eau et un cachet était posé sur la table de nuit. Peut être qu'il ne m'en veut pas tant que ça finalement.. Je le prend sans dire un mot, et finis par baisser les yeux. C'est a ce moment que Louis décide de se lever, laissant exprimer sa colère par ses gestes. Il levait les bras, les reposait sur ses cuisse en les claquant légèrement, puis recommençait en faisant son discour.


-Je t'ai sortis de se foutu rêve. Je te ramene auprès de moi. Dans notre vie, notre couple, notre quotidiens. Et tu vas le voir lui. Cet abrutis qui fais tout pour te passer sur le corps ?! Bordel tu cherche quoi Harry ? Je t'ai fais découvrir un nombre incalculable de chose. Je t'ai fais voir l'ampleur du plaisir sur le corps. Tu avais de la philo dans ton rêve. Le ça. Le surmoi. Le moi. Tu devrais apprendre a les gérer. J'ai essayé, j'y ai passé près de deux ans. Mais tu continus a passer a coté. Qu'est ce que je dois faire. Te faire un lavage de cerveau ?


Et la c'est le flou. Le vide totale. Je le regardais distraitement, essayant de cacher mon angoisse. Parce que oui. J'avais affreusement peur. Toutes les images tournait en boucles, et pendant qu'il continuait de jurer, je sentais mon rythme cardiaque s'accélérer. Zayn. Il me l'avait dit, il m'avait mis en garde. Deux ans. Il l'avait annoncé. Je ne l'ai pas écouté. Alors sans réfléchir je me lève, encore habillé de la veille, je cours vers la sortie, ne cherchant même pas a savoir si Louis me suivait. De toute façon, quoi qu'il arrive, il finirait par me retrouver. Mais je devais trouver Zayn, c'était urgent, et presque impératif. Alors par réflexe, j'ai sortis mon téléphone, et bien évidement, il n'était pas dans ma liste de contact. Alors dans un élan d'éspoir, je courus au bar ou je l'avais vu la veille. En entrant, je cherchais partout autour de moi, mais il n'était pas la. Ce fut une légère déçeption pourtant si amer, mais je ne pouvais pas me décourager maintenant, alors j'intercepte le serveur, qui fut surpris de mon geste. Peu importe.


-Excusez moi, est ce que vous connaissez un métisse, a peu près ma taille, plutôt canon, qui a passé sa soirée ici.
-Zayn Malik ?


Et lorsqu'il prononça son nom, ce fut comme un feu d'artifice en moi, je tremblais, tout ça était juste, improbable. Il me donna son numéro et son adresse, et après l'avoir maladroitement remercié, je courus jusqu'à son domicile. C'était un appartement plutôt banal, et en arrivant, mon doigt se posa sur la sonnette, et ne la lâcha pas. Je savais qu'il ne viendrais pas si je ne laissais pas la sonnerie retentir. Tant pis pour la mauvaise humeur. Lorsqu'il sortit, il me regarda de la tête au pied laissant l'agressivité se transformer en étonnement. Il me fixait, me faisant entrer toujours sans rien dire avant de me prendre dans ses bras.


Je suis désolé.


C'est la seule chose que j'ai trouvé a dire. C'est stupide, parce que je ne sais même pas de quoi je parle mais peu importe. Il faut que j'aborde le sujet, et vite.


-Zayn, on a pas le temps de faire les retrouvaille et tout ça, j'ai deux ou trois choses a te demander.
-A propos de Louis ?


J'hoche sombrement la tête, et il soupire, aquiesçant finalement.


-Qu'est ce qu'il c'est passé il y a deux ans ?


Il parut gêné, regardant autour de lui, n'osant pas vraiment répondre, mais après une longue inspiration, il finit par se lancer alors que mon coeur battait a exploser.


-Tu, Louis et toi étiez en couple. Depuis longtemps, mais on avait une sorte de liaison, pas sexuelle ou quoi, mais un peu plus qu'amical. Par jalousie, il a pété les plombs a t'a enfermé. Seulement tu ne l'a pas supporté. Alors ça a dégénéré, et Louis était psychiatre, il a tenté de faire un traitement pour t'apaiser. Mais a la place de ça, tu es partie dans le coma.
-Alors.. Je suis resté deux ans dans le coma.. Pour ça ?!


J'était fou de rage, et horrifié. Au final je ne pouvais pas réellement expliqué, ni définir ce que je ressentais, c'était juste. Indéscritible. Zayn grimaça, et je compris que je n'étais pas encore au courant de tout.


-En faite.. Tu aurais pu en sortir plus tôt. Mais il a décidé d'expérimenté une sorte de thérapie de l'inconscient. Il t'a mis dans un monde a part et t'as connecter a une sorte de rêve. Je n'ai pas vraiment tout saisis. Son but était de t'apprendre a te gérer toi même. Mais au fond, je suis certain qu'il voulait juste te rappeler qui il était.
-Tu es venus. Je t'ai vus dans mon rêve. Tu m'as mis en garde. Mais il a dit que tu étais un parasite.
-C'est le cas, si on suit sa thérapie, j'étais un parasite. Si on suit l'amitié. Alors j'étais un allié.


Ma tête allait explosé je n'en pouvais plus. J'avais envie de hurler. Je le remerciais vaguement, sortant rapidement le laissant tenter de me rattraper vainement. J'avais besoin de calme. Alors je marchais dans Londre, soupirant toute les minutes et sechant mes larmes toute les cinq. Au bout d'une demie heure de marche, je vis dans la rue d'en face un escalier de secour, ouvert. Alors instinctivement, je l'empruntais, montant sur le toit qui était relativement haut tout compte fait. Mais je m'en fiche. J'avais besoin d'air. Et cette sensation de dominer le monde me redonnait une sorte d'égo. Je m'assis sur le bord, faisant en sorte de ne pas être vus par les passants. Je ne voulais pas voir la police ou les pompier bouclé le périmettre en pensant que j'allais sauter. Bien que ce soit horriblement tentant.

Black ThingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant