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.chapitre onze.
.high by the beach.

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tw agression sexuelle, mention de viol

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Belial était en plein milieu de la rue, les yeux vissés sur son portable sur lequel il écrivait à toute vitesse. Il venait de quitter son appartement, laissant Bucky seul et à présent que la nuit tombait, il avait nul part où dormir.

Belial avait totalement bluffé sur ce coup là, sûrement pour appuyer sur la violence de ses mots. En réalité il n'avait pas d'amis disponibles pour l'héberger, ils étaient tous partis en vacances pour fêter la fin de leur année et lui, comme l'imbécile qu'il était, se retrouvait dehors juste parce qu'il avait trop d'égo pour retourner chez lui et affronter le regard confus de son - ancien - ami.

Pourtant qu'est-ce qu'il voulait y retourner, il avait peur de lui mais bon sang, il s'y était vraiment attaché. Bucky n'était pas le Soldat de l'Hiver, lui il était doux, gentil, amusant. Mais les événements récents avait fait surgir la terreur qu'éprouvait Belial face au Soldat. Il ne pourrait jamais être bien face à Bucky s'il ne se calmait pas.

Alors oui, ses mots avaient dépassé sa pensée. Bucky ne le dégoûtait pas, il voulait l'accompagner à Washington, il voulait rester avec lui, mais pour le moment c'était impossible.

La sonnerie de son téléphone retentit, le faisant sursauter. Il se dépêcha de répondre à l'appel.

- Allô ?

« Allô, Belial ? Tout vas bien ? »

C'était Arne, un ami qui tenait un squatte où il allait se défoncer quelques fois - trop souvent -.

- Ouais, mentit-il, tu crois que j'peux venir squatter ce soir ? Je repars demain.

« Ouais, y a Douglas et Arvin par contre. »

Belial grimaça. Douglas était le type qui l'avait violé quelques mois auparavant, lors d'une soirée où il avait trop bu. Évidemment il ne l'avait dit à personne pour ne pas faire de tension.

- Non c'est bon, j'arrive.

« Ça marche, à de suite. »

Il raccrocha, rangea rapidement son portable avant de marcher vers le métro. Même si voir Douglas ne le calmerait certainement pas, Arvin au contraire, était très doux et posé, à chaque fois que Belial le voyait, il se sentait étrangement apaisé.

Après une quinzaine de minutes, il arriva finalement devant l'immeuble. C'était un bâtiment ancien et abandonné par la ville, il servait à présent de squatte pour les camés du quartier. C'était Arne qui le gérait, avec son frère jumeau, Arvin.

LELAHEL et le soldat disparuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant