Hydra n'est plus et le Soldat de l'Hiver est libre. Mais qu'est-ce que la liberté sans attaches, sans souvenirs, sans avenir ?
James Buchanan Barnes ne se souviens de rien, son esprit n'est que désespoir et culpabilité due à ses actes passés. Mais...
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.chapitre dix-sept. .human.
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Lorsque le jet se posa dans la campagne française, à la frontière de l'Allemagne, le soleil chatouillait discrètement l'aube en baillant.
Bucky posa leur véhicule dans une clairière de la Haute Forêt du Munda non loin de leur première destination : La base d'Hydra à 50 kilomètres de la ligne Maginot.
Bucky fut le premier à descendre, Belial dormais encore dans la salle de repos.
La forêt était encore agitée de la nuit écoulée. Des hululements et des couinements se faisaient entendre ici et là. Les oiseaux avaient commencé à chanter. Il s'étira longuement et fit craquer ses os avant de partir faire le tour des environs, pour être sûr.
Lorsqu'il revint de son tour de garde, il vit Belial dont le torse était seulement couvert de quelques bandages sûrement devenus inutiles à présent. Il était assit sur le bord du jet ouvert, les jambes pendantes dans le vide, une cigarette allumée au coin des lèvres. Sans s'en rendre compte, il s'arrêta de marcher en silence, les yeux rivés sur cette vision semblable aux peintures rococo. Les rayons oranges du soleil frappaient Belial de plein fouet -l'aveuglant d'ailleurs, presque totalement-. Ses cheveux roses éblouissaient de mille feux et la fumée du tabac donnait un étrange aspect onirique à ce tableau.
Puis une autre vision coupa brutalement celle-ci. C'était un souvenir, sautant à la mémoire de Bucky comme un diable bondit hors de sa boîte. Il se revoyait, il était dans un musée accompagné d'un jeune homme blond un peu plus petit que lui. Le jeune homme semblait lui raconter l'histoire d'une peinture -ressemblant étrangement à la vision de Belial-, mais lui n'écoutait pas, son souvenir s'était déjà évaporé dans sa tête.
Quand il remit les pieds sur terre, les yeux noirs de Belial s'étaient braqués sur lui et il retint un sursaut.
- Bah tu foutais quoi ? lança-t-il en élevant la voix à cause de la distance.
Bucky se rapprocha en souriant.
- J'étais allé vérifier les environs.
- C'est okay ?
- Oui, il n'y a que des animaux.
- Super ! Alors pourquoi tu me fixais comme ça ?
Le sourire de Bucky s'étira un peu plus.
- J'ai retrouvé un souvenir !
- Vraiment ?! C'est génial Buck ! s'écria Belial à son tour. C'était quoi ?
- J'étais dans un musée avec un homme blond qui était plus petit que moi.