Hydra n'est plus et le Soldat de l'Hiver est libre. Mais qu'est-ce que la liberté sans attaches, sans souvenirs, sans avenir ?
James Buchanan Barnes ne se souviens de rien, son esprit n'est que désespoir et culpabilité due à ses actes passés. Mais...
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.chapitre huit. .play date.
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Sur le chemin du retour, personne ne parla. Belial était toujours terriblement vexé et pour bien le montrer, il avait enfoncé ses écouteurs dans ses oreilles, signifiant bien à Bucky qu'il ne l'écouterai pas. L'après-midi était déjà bien entamée quand ils arrivèrent dans l'appartement, Belial ouvrit la porte, ils rentrèrent et l'étudiant ressorti aussitôt sans un mot, laissant les clefs sur la porte.
Bucky ne compris pas exactement ce qu'il faisait mais voyant qu'il lui avait laissé les clefs il ne s'inquiéta pas, il avait dû aller faire un tour pour se calmer.
Le soldat avait remarqué que Belial aussi avait des pics de colère qu'il ne contrôlait visiblement pas, il suffisait qu'on dise ou qu'on fasse quelque chose qui lui déplaisait pour qu'il dégoupille. Heureusement, contrairement à lui, Belial ne devenait pas un danger pour son entourage, ses mots ne dépassait pas ses pensées et même s'il arrivait qu'il en vienne aux mains, il n'avait pas assez de force pour blesser qui que ce soit.
Bucky s'assît au bar, un verre d'eau devant lui, à présent songeur. Était-ce vraiment une bonne idée que Belial vienne avec lui ? N'allait-il pas le ralentir, ou pire, se mettre en danger ?
Il resta perdu dans ses pensées jusqu'à que la porte d'entrée ne s'ouvre sur un Belial, les bras chargés de sac. Dès qu'il eut fermé la porte, il laissa tout tomber par terre et s'affala sur le matelas, hors d'haleine.
Bucky se leva, curieux et lui apporta un verre d'eau.
- Ça va ?
Belial avait les yeux fermés, il reprenait difficilement sa respiration.
- Ouais mais j'te fais encore la gueule. Donne moi du coca, j'veux pas d'eau.
- Le coca ne va pas te désaltérer.
- J'm'en tape Buck, t'es pas mon père, donne moi du coca et c'est tout.
Bucky soupira et alla lui chercher la bouteille.
- Merci, lança Belial en s'asseyant contre le mur pour boire.
- C'est quoi tout ça ?
- T'as qu'à regarder.
L'étudiant sorti son portable et se mit à jouer dessus sans un mot de plus alors Bucky s'accroupît pour voir par lui-même. Il ouvrit les trois poches en papier et constata avec étonnement qu'elles étaient pleines de vêtements et d'objets divers, il y avait même un portable.
Il leva des yeux étonné vers Belial qui continuait à fixer son écran, mais ses joues avaient prises une teinte rosée que Bucky ne pouvait ignorer.