pandémonium(Malec)

Father, Father

Bonjour, désolé de ma très très  te longue absence. J'ai dû me concentrer davantage à l'école et j'ai aussi commencé à travailler par la même occasion, mais désormais je suis définitivement en vacance.  Alors voici un nouveau chapitre  que j'espère vous plaira. ( Bon moi il me plait beaucoup.)

Il m'attendait assis à l'extérieur d'un café. Loin du bruit et des regards. Comme toujours, il me fit un signe de la main pour venir m'inciter à m'asseoir. Je détestais le fait de me faire remarquer avec mon père en public. Après mûre réflexion; était-ce une bonne idée d'être venu ici. Hésitant, je fini par m'asseoir en face de lui. Plus je le regardais et plus je le détestais. Du haut de ses 40 ans, les femmes n'avaient que des yeux pour lui. Il était charismatique et séducteur. Devant lui j'avais toujours eu l'impression d'être un usurpateur, une pâle copie de lui-même. Un espresso et un journal, voilà comment sa journée commençait. Toujours avec classe, il me dégoûtait

 

Comment ça va fiston? Dit-il le nez s son article. Tout va bien pour toi. En reposant son journal.

Tu crois vraiment que je serais là devant toi si tout allait bien? Avec le ton le plus sarcastique possible. J'adore faire une visite à mon paternel pour la forme.

Merci beaucoup Magnus, oui ça va très bien. Ça fait du bien de voir que tu t'inquiéter pour moi.

Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire.

Allô papa. Dis-je finalement.

Allô fiston, comment ça va, tu as l'air fatigué. Dit-il en pointant mes cernes.

Ayant opté pour la discrétion ce matin-là je n'avais pas une once de maquillage

Sérieusement, je ne sais plus où j'en suis. J'ai l'impression que je vais craquer. Finis-je par confesser.

C'est en rapport avec le club? Dit-il.

De quel autre sujet pourrait-il s'agir à son avis.

Vraiment ce matin je n'ai pas la moindre envie de parler de cela. dis-je

Il le faudra bien, j'ai bien investit un paquet dans votre projet. Dit-il en se replongeant dans son article.

Voilà un autre élément que j'avais oublier d'omettre à mes amis. Aucune banque ne nous avait jamais accordé notre prêt souhaité. Voyons qui prêterait autant à une bande de jeunes musiciens. J'avais donc demandé le reste à mon père, il me devait bien cela après tout. De toute façon c'était une bien meilleure solution qu'un prêteur sur gage.

Tu sais évidement que je vais te rembourser. Dis-je

Bien sûr que je le sais, tu es prêt à faire m'importe quoi pour ne plus te sentir redevable. C'est fou à quel point tu ressembles à ta mère.

J'étais vraiment mal à l'aise; pourquoi étais-je venu ici encore. Ça ne faisait même pas encore 10 minutes que j'étais devant lui et j'avais déjà envie de partir à toute vitesse.

Bon, Ragnor et Catarina vont bien?

Ils vont bien. Dis-je en répondant vaguement.

Et Camille et toi, vous êtes toujours ensemble?

En fait, on a rompu.

Encore? Avec un sourire amusé.

Cette fois-ci c'est pour de bon. Dis-je sur un ton clair.