Chapitre quinze

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PDV Serena

Nous marchions dans les rues de Barcelone, Louis me tenait la main et me regardait souvent pour me questionner du regard et savoir si cela allait, je lui répondais à chaque fois par un sourire.

Certe sa notoriété et la mienne n'arrangeait en rien nos sorties nous qui avions souvent tendance à barouder dans les villes. Je craignais et j'angoissais a cette idée qu'on nous voit ensemble. Je l'aime certe que j'étais prête à tout pour lui mais je ne sais pas si je survivrais a nager en eau trouble. Car dès le moment où nous aurons fait l'annonce au grand jour, nous serons lui comme moi la proie vive des paparazzi au moindres de nos mouvements.

Il y a de cela 2 ans, les paparazzi m'ont fait plonger en enfer et je me suis effacée des feux des projecteurs pour mieux me reconstruire. Mais je sais que pour lui je le ferais, je retournerais dans la lumière médiatique et que nous nous battrons ensemble pour notre amour. Malgré cela, j'étais terrifiée.

Nous nous arrêtames dans un bar avec un patio en arrière boutique et nous assimes a une table. Nous commandames des boissons et discutames. Je m'étais un peu détendu.

Des jeunes filles vinrent nous voir pour que Louis leur signent des autographes et elles me demandèrent si j'étais Serena Mow. Et je leur répondais avec un large sourire et posant ma main sur le genoux a Louis que oui j'étais bien cette fille la. Elles me dirent qu'un jour elles aussi seront princesses comme moi je l'ai été ce fameux soir.

- Louis pourquoi vous n'annoncez pas votre relation aux média ? Demanda Valentine. Il relava la tête de sa boisson et reposa son verre sur la table.

- demandes a ta sœur ! S'ensuit il de dire.

Je me remis droite sur ma chaise une fois que les petites filles furent parties.

- je... Il faudrait qu'on y songe à vrai dire ! Dis un peu hébétait, c'est vrai il faudrait qu'on le fasse. J'avais pris ma décision et je ne voulais pas être un fardeau pour lui. Certe que c'était risqué et qu'il y avait beaucoup d'inconvénients mais à ce ment la je me dis nous y arriverons. Nous passerons par dessus toutes les rumeurs et les préjugés et nous seront nous.

- vraiment ? Demanda Louis choqué de mes propos.

- oui je le pense vraiment, j'ai mesuré le pour et le contre et la seule chose que je suis certaine c'est que je...

- t'aime ! Dit il me voyant esiter a dire ce mot si tabou pour nous.

- Oui c'est cela !

Ma soeur et Melissa étaient heureuses.

- oh j'ai hâte d'être à ce soir, tu n'imaginez pas tous les talents de S.

- j'en connais beaucoup, surtout ce qu'elle ne sait pas faire faut dire ! Je lui tapais sur le bras et il se frotta le bras pour simuler une douleur.

- oh dis nous ! Dis Valentine enjouée.

- elle ne sait pas faire la cuisine...

- hey, je me débrouilles un peu quand même, intervins je.

- elle ne sait pas jouer au billard, ni faire du pop corn et encore moins peindre. Finit il de rire en rigolant et les filles le rejoignirent.

Je fermais mes bras sur ma poitrine pour lui signaler qu'il m'avait vexé.

- tu ne sais pas chanter et je ne dis rien moi ! Concluait je énervée.

Je me levai de table voyant qu'ils ne s'arrêtaient pas de rire. Les larmes me venaient. Heureusement qu'il n'a pas dit que je ne savais pas pas mentir car cela aurait été faux. Bien sur je ne te dis pas tout Louis, je ne le peux pas, je veux pas. Tu as bien trop de chose à penser que ta copine et ses problèmes de santé. J'avais fait un choix de ne pas te le dire mais combien de temps le garderais je pour moi ? Je ne savais pas. Mon père m'avait sermonner pour cela et plusieures fois depuis le diagnostic j'ai voulu t'appeler et l'autre soir quand t'ai vu je me suis dit c'est le moment, mais je n'ai pas eu le courage.

Je le sais j'ai mes tords Louis, que si j'ai abandonné mais rêves depuis quelques mois, ce n'est pas parce que je n'y crois plus mais seulement parce que j'ai peur de ne par avoir le temps pour les vivre et les concrétiser. Le médecin dit que je vais m'en sortir, qu'un faut que je sois forte. Mais sans toi je ne suis rien Louis. Je ne suis que l'ombre de moi même alors comment suis je censée me battre ?

Je traversais le bar pour sortir et me poser contre le mur a l'extérieur. Je ne me sentais pas bien, j'avais les larmes au yeux, et ma reSpiration était saccadé. J'avais bizarrement chaud trop chaud comparé aux températures qu'il fallait dehors en cette fin de journée. Je commençais à voir flou, je tenais de me ressaisir en clignant des paupières mais...

- SERENA ! Entendis au loin et...

Mon monde c'est toi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant