Mon monde c'est toi !

Chapitre trente six

Nous étions tous les deux au salon. Je regardais la télévision. Serena, fatiguée en rentrant de sa chimiothérapie c'était allongée sur le canapé posant sa tête sur mes genoux, elle finit par s'endormir.

Sa grand mère s'était absentait nous laissant seuls dans la maison.

On sonna à la porte je surélevais Serena en évitant de la réveiller et lui mis une couverture sur elle.

Je marchais jusqu'à la porte et l'ouvris. Je tombai nez à nez avec une jeune fille de l'âge de Serena.

- bonjour ! Serena est la ? S'enquit elle de demander en penchant sa tête sur le côté.

- qui êtes vous ? Demandai je suspicieux.

- ah désolée de ne pas m'être présenté, je suis Clara et tu dois être Louis c'est ca ? Me sourit-elle. Certe dans sa lettre Serena avait parlé d'une Clara mais bon.

- oui c'est bien moi. Serena se repose dis je catégorique.

- ça tombe bien c'est toi que je voulais voir.

- pourquoi ?

- je veux ton bien.

Je sortis sur le perron et poussais la porte. Une personne que je ne connais ni d'eve ni d'Adam débarque au domicile de ma chérie comme ça pour me voir.

- de quoi tu parles ?

Elle me tendit une enveloppe que je décachetais pour y voir Serena sur plusieurs clichés avec un homme qui n'était pas moi.

- tu es du FBI ?

- ma mère est la journaliste qui suis sa famille depuis longtemps.

- Serena est elle au courant ? Demandai -je en relevant la tête pour la regarder.

- non ! Ne lui dis pas. S'affola t-elle faisant voleté ses bras dans tous les sens.

- pourquoi ?

- elle me tuerai. Mais ce n'est pas là où je veux en venir. Ce garçon que tu vois sur ces photos, elle n'en a jamais parler a personne pourtant ils se voient souvent.

- quoi ?

Je m'assis sur les première marches tentant d'assimiler ses mots. Je pris mon visage entre mes mains perdant mon regard sur les dalles qui constituée le chemin jusqu'à l'entrée.

- c'est impossible, elle m'en aurait parlé. Dis- je dans un chuchotement presque inaudible.

- louis je ne sais pas ce qu'il est vraiment pour elle mais admet que c'est étrange le fait qu'elle ne t'ai jamais parlé de lui.

Nous nous retournames en entendant les grincements vers une porte qui s'ouvrit sur une Serena encore toute somnolente.

- Clara que fais-tu...

Elle posa son regard sur ce que j'avais dans les mains et resta interdite. Elle claqua la porte et j'entendis des pas grimper l'escaliers.

Je balançais les clichés au sol laissant Clara sur le perron.

****
- Serena ouvres ! La suppliai en toquant contre la porte.

Cela faisait plus d'une heure qu'elle refusait catégoriquement d'ouvrir sa porte. Je m'étais assise contre la porte et l'avais entendu pleurer.

- Serena quoi qu'il puisse se passer avec ce garçon, je l'accepte. Je ne t'en voudrais pas et ne t'en voudrais jamais de quoi que ce soit.

"Jamais" c'était d'ailleurs un problème mais comment empêcher l'être que vous aimer le plus au monde d'être même si ce n'est pas vous l'être en question ? Je ne peux tout simplement pas. Cela a d'ailleurs toujours été notre fragilité notre amour.

- tu le penses pas louis mais il ne se passe rien !

- ouvres la porte s'il te plait S.

Elle finit par se lever et ouvrir la porte. Je me levai et rentrais.

Elle s'était décalée sur le sol et recroquevillée sur elle même. Je m'assis en tailleur en face d'elle prenant son visage entre mes mains.
Elle releva son visage et me regarda.

- qui est il pour toi ? Lui Demandai- je tentant de garder mon calme.

- pas toi. Louis je t'en ai pas parlé car j'avais peur que tu m'en veuille et je sais que tu es possessif et très jaloux.

- dis moi, je ne t'en voudrais pas.

- c'est un garçon que j'ai rencontré lors de mes chimiothérapie a l'hôpital, il m'a aidé à tenir le coup. Il m'a aidé à me battre et garder courage dans tes absences répétées.

- qui est il pour toi ?

- un ami louis, juste un ami ! Répéta t-elle avec une fracture dans sa voix comme si elle avait peur de me perdre et qu'elle cherchait ses mots pour m'expliquer au mieux.

- et moi qui suis je pour toi ?

- mon homme absent.

- je comprends. Dis- je en lâchant son visage et laissant pendre mes bras le long de mon corps.

- je t'aime louis, je t'aimerai pour toujours et même de trop, jamais il me serait pensable de vivre sans toi mais je... J'ai peur. Me dit elle prenant ma main dans les sienne. Crois moi Louis jamais je ne cesserais de t'aimer.

- peur de quoi !

- peur d'être seule, peur de rester a t'attendre, peur qu'un jour tu ne reviennes pas. Baissa t elle la tête.

- tu te rappelles... Faisant rouler le bracelet que je lui avais offert autour du poignet... que je t'avais toujours promis que je reviendrais quoi qu'il arrive vers toi.

- nous n'avons plu quinze ans louis et  les temps changent, la vie...

- non Serena non, regardes moi. Lui ordonnai en posant ma paume contre sa joue et la caressant. Je refuse que tu t'avoues vaincu avant de te battre.

- je t'aime Louis et franchement des fois je me demande comment je fais pour ressentir autant de choses pour une personne. J'ai besoin de toi.

Elle cacha son visage entre ses mains et se remit à pleurer, je l'a pris dans mes bras.

****
J'avais fini par la porter pour la mettre sur son lit, elle s etait endormi une demi heure après posant sa tête sur mon torse. J'avais prit mon portable et discutais avec Niall et Harry sur les prochains concerts de notre tournée. Mais au final la conversation dériva sur le sujet principal 'comment va Serena ?'.