Chapitre trente cinq

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Pdv Louis

Mon manager avait déposé dans notre énième chambre d'hôtel une lettre adressée à mon nom. Je ne l'avais pas ouvert préférant me caler dans mon lit après le concert.

**Cher Louis,

Le temps passe et le manque est depuis longtemps de plus en plus lourd a porter. Je pensais être assez forte pour affronter toutes les parcelles de souvenirs que nous avons laissé ici.
J'ai passé deux semaines à me morfondre sur cette satanée nostalgie . Je pense que j'avais besoin de cela pour être plus forte face à ton absence. J'espère que l'album joins à cette lettre te plaira.

Je suis retournée au parc et ait gravi la petite colline ou se trouvait notre arbre,notre départ. Rien a changer malgré le temps qui passe et les saisons qui défilent.

Paris a changer sa robe de vertu pour nous laisser entrevoir les couleurs flamboyantes de automne. Tu aurais adoré j'en suis sur.

J'ai repris mes études malgré les recommandations de mes parents. Je ne voulais pas être la femme désespérée à attendre son homme devant la fenêtre. Je suis en classe avec Clara, elle n'est  pas toi mais j'aime ton côté à ne jamais laissé tomber et vouloir à tout prit me faire retrouver le sourire. Je crois que sa joie est contagieuse, je n'ai jamais autant rit depuis ces quelques mois que ces dernières semaines.

Je sais que je n'ai répondu à aucuns de tes messages, ce n'est pas par manque de les lire. On a pas cessé de me dire qu'un beau jour tu arrêterais de m'en envoyer a force de n'avoir aucunes réponses. Parfois je me dit que tu serais plus heureux si nous étions pas ensemble, que tu te trouverais une fille qui est en bonne santé et parcourrait chaque parcelle de terre ou tu vas avec toi.

Pourtant j'aimerai que tu continus, que tu ne cesses jamais de m'envoyer des messages mon amour. Je sais que c'est dur, que cela ne doit pas être évident mais je garde espoir pour nous. Du moins je l'essaie du mieux que je peux mais c'est difficile. J'ai du mal voir un avenir concret

Mes cousins viennent me voir, tu sais Charlène et Timeo, ils sont si jeunes. Ça me rappelle nous. Ma mère pense que ça me fera du bien de voir d'autre personne. Malgré le fait que seul toi, seul tes bras entourant ma taille, seul tes lèvres posées sur les miennes peuvent m'apporter la force et le réconfort que j'ai besoin.

Je sais louis que tu as besoin de savoir comment ma maladie grappille du terrain sur ma santé, comment je me sent. Je ne veux pas t'inquiéter plus que je ne le dois. Tu as une carrière à vivre et des endroits à visiter. Je ne veux pas te retenir a mon chevet.

J'ai revu il y a quelques jour le médecin qui voulait que j'arrête mes cours a l'université et que je me repose. Pourtant nous savons toi comme moi que c'est impossible.

J'aimerais tant que tu sois prês de moi et que la distance ne sois pas une condamnation.

Serena.***

A peine eus-je fini sa lettre que je m'empressais instinctivement de calculer les fuseaux horaires qui nous séparaient. Je pris mon portable et composais son numéros.

- allo !?

- allo oui ?

Ce n'était pas sa voix que j'entendais dans l'appareil. Je n'eus comme réaction de m'attendre à la pire nouvelle.

- qui est ce ? Me dit la voix étrangère de l'autre côté.

- son copain.

- louis c'est bien ca ?

- oui et vous qui êtes vous ?

- Clara, une amie a Serena. Contente de vous entendre.

- bref passons. Pourquoi ce n'est pas Serena qui répond ?

Mon monde c'est toi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant