Mon monde c'est toi !

Chapitre 1: reste...

*flashback*

Nous étions dans ma chambre, assit sur mon lit. J'étais assis entre ses jambes à regarder l'iPad avec toutes nos photos prises durant toutes ses années. Nous rigolames...

- louis ?

- oui ?

- promets moi qu'aussi loin que tu seras de moi, tu regarderas cette étoile ! Je pointai cette étoile qui dans la nuit scintillait plus que toutes les autre. Quand tu perdras espoir, que tu te sentiras seul et quand bien même je te manquerai, elle sera la pour te prouver que je pense encore à toi.

Il resserra son étreinte autour de mon corps frêle.

- je ne t'oublierai pas, ou que je sois, je serais toujours la, toujours au fond de ton cœur.

Je relevai la tête pour croiser son regard encore une fois.

- j'aurais aimer que la vie soit différente.

- nous nous retrouverons Serena, je te le promets.

Nos mains s'effleuraient et s'entrelacèrent.

- je ne m'y ferais jamais. Je n'imaginais pas qu'un jour nous nous séparions et que la vie jouerai contre nous.

- je le sais !

Nous allumames la télévision pour regarder un dernier film ensemble. Crazy stupid love, notre film préféré. Je ne sais pas pourquoi nous l'apprécions mais nous l'apprécions c'est tout. Nous nous allongeames sur le lit et nous blottimes dans les bras l'un de l'autre et nos regards se plongèrent l'un dans l'autre essayant de se rassurer dans l'âme de l'autre.

- promet moi de ne pas m'oublier !

- ma Serena je ne le pourrais pas. Tu es mon rayon de soleil, comment veux tu que je t'oublis ?

- je ne sais pas !

Je me blotti dans ses bras et glisser ma tête au creux de son cou. J'humais pour la dernière nuit son parfum qui a enivrait ses derniers 8 ans.

Je m'endormis cette nuit la avec une boule au ventre.

Ce matin la, je m'étais réveillais seule dans ce grand lit, le cherchant. Mon cœur ne fit qu'un tour, je me levais à la hâte, pris une robe de chambre et descendis des escaliers. Je sortis de la maison. Je vis Louis de l'autre côté de la rue, mettre ses derniers cartons dans sa voiture.

C'est à ce moment la que je réalisai que je ne le reverrai pas d'ici longtemps. Les larmes me vint et coulèrent sur mon visage.

- LOUIS !

Il s'arrêta dans son activité, il se releva et se retourna. Il me regardait. Je courus dans ses bras et lui sautais au cou. Je le serrai le plus fort que je pouvais et il resserra son étreinte.

- je ne veux pas que tu partes.

- je ne pars pas vraiment, une partie de moi restera toujours avec toi.

Mes pieds reprirent appuis sur terre, et nos corps dans notre étreinte étaient collés l'un à l'autre. Je plongeai mes yeux dans les siens mais je n'y voyais que de la tristesse.

- je t'...

Je ne voulais pas en entendre d'avantage. Je savais ce qu'il allait dire mais je ne voulais pas, pas maintenant alors que nous allions être séparés pendant longtemps.
Nous n'étions pas le genre de personne à se dire des mots comme celui ci. Notre vécu sentimental ne nous le permettrait pas. Je l'interrompis en unissant notre lèvres pour la dernière fois. Nous nous détachames à bout de souffle l'un de l'autre.

- S, s'il te plait, n'enlèves sous aucun prétexte ce bracelet.

Je le regardais attentivement accroché à mon poignet. Il me l'avais offert le jour de mes 15 ans en me disant "tu es mon diamant brut et je ne pourrais jamais voir ma vie sans toi ma Serena".

Il embrassa une dernière fois mon front.

- prend soin de toi my love, mon départ n'est pas un aurrevoir mais une promesse de se retrouver tôt ou tard.

Je lui tendis mon petit doigt et baissai la tête pour sceller notre promesse comme lorsque nous avions encore dix ans.

- toi et moi contre le reste du monde tomlinson !

Je relevai les yeux vers lui et il me regardait avec tant de compassion et d'amour. Je vis se dessiner sur son visage ce petit sourire en coin que j'aimais tant chez lui. Il accrocha son petit doigt au mien.

- oui toi et moi contre le reste du monde Mow.

Mes yeux s'illuminerent et il monta en voiture.

*fin du flashback*

Nous avions 18 ans cette année la, pour nous la vie avait été tracée. Je reprendrais un beau jour le poste de ma mère dans son entreprise de couturière et lui devait reprendre les rennes de l'entreprise de son père. Mais la vie en avait décider autrement, il avait louper le coche comme on dit, dévier notre destinée.

Nous avions toujours eu de nombreux rêves malgré le fait que nos familles nous limites nos perspectives. Et il faut le dire nos marges de manœuvre étaient tellement étroites que nous ne pouvions pas faire un faux pas.

Il avait postulé à l'année de nos 16 ans pour x factor. Nous avions misé tout sur cela et ça avait marché. Malheureusement nous ne pensions pas que cette audition prendrait une telle ampleur dans nos vies. Je ne pouvais pas le contraindre à rester à Paris alors que je savais que s'il devait réaliser son rêve c'était maintenant et pas dans 10 ans.

Malgré cela et l'idée que je me faisait de tout ça je ne pensais pas qu'on serais loin de l'autre un jour. Je redoutais ce moment, je savais que des qu'il serait parti tout ce que nous avions ne ce résumerait qu'a de la poussière. Pourtant je croyais à cette part d'inconnue qui me disait si tu y crois fort il reviendra.

Je n'avais pas voulu me morfondre tout l'été à regarder sa maison désormais vide mais pleins de souvenirs qui s'élevait devant moi chaque jour. C'est pour cela que le jour de son départ j'étais remontée dans ma chambre, j'avais pris quelques affaires que j'avais mis quand un sac long champ vite fait, je saisis mon sac à main dans le hall et j'étais partie.
Je m'etais achetée un billet pour le soleil. Je montais dans le train pour l'Espagne. Mon père avait emménager la bas depuis leur divorce et je ne le voyait que très rarement.
Mais je savais que l'air espagnol me ferait le plus grand bien, j'avais besoin de faire un break et à Paris tous les souvenirs de Louis seraient la pour me rappeler chaque jour qu'il n'était plu la et que sa vie était désormais ailleurs.