Chapitre quatre

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Bonsoir, je tenais a m'excuser pour l'absence que j'ai pu avoir dans mon écriture, j'espère que cette fiction vous plaiera.

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PDV Serena.

Nous venions de finir de manger, je m'étais allongée sur mon lit pour écouter la musique sur mon i pod.

Depuis que j'avais quitté Paris ce matin, j'avais éteint et abandonner mon portable au fond de mon sac. J'appréhendais le moment ou je le reallumerai. Je ne voulais pas faire face à cette réalité, pas à celle qui me condamnée à me tenir loin de lui. Pas celle ou des filles l'approcheront, ou des gens lui dicteront ce qu'il a à dire.

Louis c'est bel et bien vrai. Je t'ai poussé à croire en toi. Je savais qu'à chaque fois que je faisais cela, le moment ou tu partirais loin de moi arriverait.

Je redoutais ce moment et aujourd'hui il ne me reste que le souvenir de moments inoubliables avec toi. Je me souviens de chaque moment que nous avions passé ensemble.

Comme ce fameux jour d'hiver ou tu étais venu frapper à ma porte l'année de nos 14 ans. J'étais malade depuis deux jours et tu le savais. Je n'étais pas venu a l'école et tu prenais soin de m'apporter mes devoirs chaque soir.

Cette fois la, tu m'avais obligé à sortir de chez moi et a m'habillai chaudement. Il venait de finir de neige dans la nuit. Notre rue était encore blanche comme neige et nous n'entendions que le champ des oiseaux ayant froid dans les arbres nus de l'hiver.

Tu m'avais pris par la main malgré l'épaisseur du gant et m'avais traîner jusque dans la neige. Tu t'étais arrêté immobile devant la grande étendue de neige qui se montrait à nous. Je m'étais arrêtée à ta hauteur et admirais la vue et le calme qui régnait a ce moment la.

- pour célébrer le premier jour de l'hiver, faisons des bonhommes de neiges.

Je t'avais répondu en haussant la tête. Nous nous étions retournés et nous fimes tomber dans la neige. Nous gesticulames nos jambes et nos bras pour former de majestueux bonhomme de neige.

Je ne connaissais pas la raison de pourquoi l'hiver était ta saison préférée, tu n'as jamais voulu me le dire. Des fois je me surprend à penser que c'est ce blanc qui t'apaise, c'est aussi le fait que momentanément la nature reprenne sa place, dissimulant dans son grand manteau blanc toutes les traces humaines. Je ne sais pas ce qui te plait temps à ses moments là mais je sais que tu es heureux.

Il suffit que tu sois heureux pour que je le sois aussi...

Je me surpris à sourire toute seule en écoutant de la musique qui défilait sans pour autant que les paroles soit audibles pour moi. Je m'étais égarée un moment sans m'en rendre compte.

Ma cousine Melissa, de 2 ans ma cadette ouvrit la porte de ma chambre et dans l'entre bâillement passa son minois.

- Serena je peux rentrer ? Demanda t elle.

- bien sûr !

J'éteignais mon i pod et m'assis en tailleur sur mon lit. Elle vont s'asseoir sur le bord de celui-ci.

- S, je sais très bien que tu n'ai pas venu aujourd'hui par hasard, cette année tu m'avais dit qu'exceptionnellement tu ne viendrais pas pour passer ton ete avec Louis alors pourquoi...

- ... Lou a percé dans la musique, il fait parti du groupe fétiche de toutes les ados, les one direction !

- c'est génial, non ?

- oui c'est génial ! Dis penaude, bien sûr que c'était génial pour lui.

- pourtant tu n'as pas l'air heureuse S ?

- ça va !

- tu peux mentir à ton père, Valentine et même toute la planète mais tu me feras pas croire que ma cousine va bien !

- je ne sais tout simplement pas comment j'arriverai à me passer de lui durant huit moi.

Je triturais mon portable et le faisais tourner dans tous les sens.

- déjà commences par l'allumer ce foutu portable, je suis sur que tu as des messages en attente.

Je relevai la tête vers elle et lui dis tristement:

- et si justement j'en avais aucuns de lui.

Elle me dit un clin d'œil, elle se leva et avant de quitter la pièce déposa un baiser sur mon font.

- tu en auras, courage miss !

Je respirai longuement quand la porte se referma sur le passage de Melissa. Je tenais ce fichu appareil qui sera le seul contact entre Louis et moi ces prochains mois.

Je finis par presser le boutons pour le rallumer, il mît quelque minutes avant que je puisse rentrer mon code et déverrouiller ma carte SIM.

Tous les messages qui n'avaient pas pu être expédié à leur destinataire le furent maintenant.

Je reçus deux messages de ma mère me disant quelque s'absentait toutes les vacances et qu'elle s'excusait de ne pas pouvoir être là dans ce moment difficile.

Un de mon père me disant qu'il m'attendait avec impatience a la gare.

Et trois de Louis...

J'ésitais a les ouvrir appréhendant leur contenu. Et si c'était pour me dire qu'il ne m'aimait plu, qu'il... Non ça suffit Serena, ne commences pas à divaguer.

Je finis par me décider à les ouvrir.

"Ma Serena ou que je sois, quoi que je fasse, je ne cesserai jamais de penser a toi".

"Ce fut difficile de te laisser sur le quai ce matin comme il m'est difficile d'imaginer une seul journée sans toi. C'est huit mois vont être difficiles sans toi".

"Ma Serena j'aimerais simplement avoir un signe de vie de toi juste pour me rassurer, je sais pourtant que tu ne me diras pas je vais bien mais s'il te plaît parles moi"

Ces messages avaient réussi à faire couler les quelques larmes qui étaient maintenues dans mes yeux jusqu'à maintenant. Avec le dos de ma main je les essuyais et tant bien que mal, je me décidai à répondre à Louis...

Mon monde c'est toi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant