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● Rᴇ́sᴜᴍᴇ́ : Dans un monde dominé par la désolation, à la suite d'un virus bactériologique qui réduisit plus de la moitié de la population mondiale à l'état de créatures cauchemardesques privé de leur humanité...
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Enfin de retour à la base !
Enfin ? Non, il n'y avait pas de quoi se réjouir. Tandis qu'il descendit quelques marches de l'escalier menant aux entrailles de la terre, le regard nerveux de Changbin se dirigea inconsciemment vers le bruit lourd et rouillé derrière lui. Les deux gardes s'empressaient de fermer le bunker dans une lenteur affolante. Refermant les portes aux menaces extérieurs pour leur assurer une protection fortuite.
Mais les privant également de la liberté.
L'air du vent se trancha net et la lumière lointaine du jour fut écrasé par la pénombre permanente qui régnait dans l'espace souterrain, même en dépit des éclairages alimentés en énergie solaire. Changbin se senti beaucoup plus tendu dès qu'il fut enfermer. La sensation de suffoquer s'éveilla et assombrit machinalement son humeur déjà maussade. Même après plusieurs semaines, il ne s'était toujours pas habitué à la vie sous terre et n'en comprenait pas la nécessité. Les humains ressentaient le besoin de lumière naturelle. Et d'air pure. Pas d'être écrasé sous des couches de terres, encerclés de métal et de ciment.
« Seo, tu viens ? On doit ramener les provisions ! » l'interpella l'un des gars de son équipe.
Sans répondre, le noiraud s'efforça d'abandonner son sentiment d'étouffement, et la vision de cette porte blindé qui le retenait prisonnier, pour suivre son comparse dans les dédales souterrain qui résonnaient à chacun de leurs pas.
La vie y avait pourtant élue domicile. Ce Bunker prenait la forme d'une petite ville aménagé en différents quartiers. Comme un village miniature avec plusieurs espaces dissemblables pour répondre aux différents besoins des résident. Le tout à l'abri de l'extérieur et des menaces qui s'y trouvaient. Si on oubliait le manque d'espace et l'air pure du vent, on pourrait presque s'y sentir à l'aise. Et le visage insouciant des habitants qui vaquaient insouciamment à leurs occupations comme si de rien n'était ne manquaient pas de le démontrer.
Certains s'adaptait à cette nouvelle vie mieux que d'autres.
Changbin traversa un couloir qui donnait sur d'autres espaces, comme un labyrinthe inachevé, dont chaque aile se recentrait sur un plus grand espace qui formait le poste de rassemblement où de nombreux sujets étaient débattu par les résidents pour une bonne cohésion de leur communauté. Changbin n'avait jamais cherché à participer à ce genre de débat. Il n'en voyait pas l'utilité. Et étant l'un des derniers arrivés, il ne se considérait pas comme légitime pour émettre son opinion. De toute façon, il savait déjà ce que ses paires lui suggéreraient de retourner vivre à l'extérieur au lieu de se montrer critique et médisant sur leurs installations. Ces gens le connaissaient déjà si bien.
