* • • ◕◕═══════════════════════◕◕ • •*
● Rᴇ́sᴜᴍᴇ́ : Dans un monde dominé par la désolation, à la suite d'un virus bactériologique qui réduisit plus de la moitié de la population mondiale à l'état de créatures cauchemardesques privé de leur humanité...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Un vent mauvais se leva bruyamment sur l'horizon, balayant des vagues de poussières apportées par la nuit et le passage du temps. Le genre de brise qui vous pénètre pour laisser une impression de froid constant et de malaise à vous en glacer le sang.
Au milieu d'un amas de débris, de poutre et de plâtre, une silhouette sombrement vêtu se déplaçait avec précaution dans une grande rue bétonnée partiellement accidenté, tout en essayant avec grand peine d'éviter de marcher sur le verre brisé en provenance des vitrines de magasins défoncées, au risque de dénoncer sa position.
Le regard concentré du Coréen arpentait les environs encerclant le centre commercial laissé à l'abandon, tout en restant à l'affût du moindre bruit suspect.
Le calme s'imposait. Aucune silhouette menaçante à l'horizon. Pour l'instant du moins.
Nerveusement, le chasseur serra un peu plus son arbalète dans ses mains, comme une sorte de rituel afin de s'apaiser et repousser sa nervosité. Le poids de l'arme dans ses mains l'aidait à garder un calme sommaire qu'il peinait à conserver. A juste titre.
Affronter le monde extérieur se révélait toujours scabreux de nos jours. Une mauvaise rencontre et c'était la fin du Game. Il le savait. Il devait systématiquement se montrer prudent.
C'était sa vie désormais. Qu'il le veuille ou non. Et à dire vrai, n'étant pas du genre à s'accrocher au passé ou aux choses contre lesquels il ne pouvait rien faire, on pouvait dire qu'il acceptait plutôt bien la situation.
Si on retirait les cadavres en décomposition pavant le sol, les structures en partie détruite et englouti par la végétation, et cette nécessité d'arpenter les environs avec des armes pour se défendre, ça aurait tout à fait pu être une journée délicieuse.
Comme la vie pouvait se montrer imprévisible parfois. Nous laissant croire que les choses étaient marqués dans le marbre. Mais il n'en n'était rien. La vie pouvait basculer. En un claquement de doigt. Et ce que vous connaissez pouvait tout à coup appartenir au passé.
Interrompant brusquement le fil de ses pensées, une ombre apparu à la périphérie de sa vision qui le fit sursauter. Par réflexe, le jeune homme dirigea son arbalète contre la menace, le corps tendu à l'extrême et le regard perçant, prêt à tirer si nécessaire. La silhouette à sa périphérie se figea l'espace d'un instant, prit de court, avant de lui adressé un regard décontenancé qui semblait dire : « Qu'est-ce que tu fou ? Me tire pas dessus, putain, je suis avec toi ! ». Ouais, le gars avait l'air de dire ça.
