Le Labyrinthe : Le Destin de T/P

Chapitre Dix.

Chapitre 10 :

On courrait comme des cinglés alors que derrière nous une orde de fondu au bout du rouleau hurlaient et crachaient après nous.

À peine quelques minutes avant je me réjouissais de manger un repas chaud, profitant d'un câlin de Frypan (les meilleurs du monde) et maintenant des vagues de sables me cinglaient le visage.

Le feu avait attiré les fondus, eux aussi souhaitaient apparemment profiter d'un repas chaud. Si se refuges n'était pas tout près on était morts.

Tous morts.

Alors une fois arrivé au cœur des montagnes, en un temps records j'avais bien cru m'effondrer en ne voyant pas le fameux refuge tant convoité.

Juste une nature mourrante sous le sable encore brûlant, les cris des fondus se rapprochant de façon bien trop inquiétante.

J'aurais pu fondre en larmes, mais si je l'avais fait j'aurais été perdue, alors j'ai continué de courir avec les garçons cherchant un endroit où nous aurions pu nous cacher. Et nous l'avions trouvé.

Une grotte se situait un peu plus loin, profonde et obscure mais elle était notre seule et unique espoir d'échapper au fou furieux à nos trousse. On s'efforcait de s'enfoncer au plus profondément de la grotte, mais je sentais la peur remonter en moi. Le noir dominait totalement l'endroit, nous recouvrant de son silence poisseux, seulement troublée par nos respiration haletante et le crissement de nos pas.

Je ne savais pas ou se trouver Fry ou même Thomas mais j'avais réellement besoin de l'un des deux alors qu'une grosse boule d'angoisse se formait dans ma gorge.

"-Fry ?"

Ma voix n'avait été qu'un souffle, à peine un murmures, les larmes me montant déjà au yeux. J'avais la cruelle impression que j'allais mourir par suffocation, que l'air était devenu épais comme de la roche et que mes poumons avaient rétrécis ne devenant pas plus gros qu'une tête d'épingle. Une mains me pris brusquement le bras, je n'avais même pas réussi à crier tellement ma gorge était nouée.

"-T/p écoute moi. Ça va aller, respire doucement. Concentre toi uniquement sur ma voix d'accord ? C'était Newt, murmurant juste suffisamment fort pour que je puisse parvenir à l'entendre.
Je vais compter jusqu'à cinq et tu va caler tes respirations aux miennes."

"Un." Première inspiration, brûlante comme si du feu liquide descendait dans mon corps.

"Deux." Première expiration, mes poumons me donnais l'impression qu'ils allaient exploser et pourtant je me sentais déjà légèrement mieux.

"Trois." Newt pris une grande inspiration à la fois lente et calme alors que j'essayais désespérément de l'imiter, m'obligeant à ne pas hyper ventiler.

"Tu te débrouilles très bien T/p, continue.
Quatre." Expiration. Ce n'était pratiquement plus douloureux, ma concentration restant fixer sur les mots que le blond prononcer.

"Et Cinq." Mes muscles c'était détendus, ma respiration c'était presque totalement calmait alors que je m'écroulais dans les bras de Newt face à moi. Il semblait étonné par ce geste mais ne refusa pas mon étreinte.

"-C'est fini T/p. Ils sont partis. Tout va bien et tout le monde est vivants. Allez doucement, calme toi maintenant."

Il avait raison, au dehors les fondus semblaient avoir renoncer au délicieux repas que nous étions sans doute, leurs cris s'estompant au loin, devenant finalement inaudible.

Il fallait que nous ressortions, je ne pouvais pas rester dans toute cette noirceur même si j'étais plus calme. Toujours dans les bras du blond, je sentais une mains se poser sur ma tête me tirant un petit cri de surprise.

Bon sang, ils voulaient ma morts ces imbéciles.

"-Eh c'est juste moi p'tite tête."

Un surnom idiot, une voix fatigué que je connaissais mieux que quiconque. Frypan bien évidemment.

Doucement, je me séparais des bras de Newt, le remerciant au passage avant de me blottir dans ceux de Fry. Je pouvais peut-être supporter encore un peu plus longtemps l'obscurité si on me laissait rester dans ses bras. Une mains passait doucement dans mes cheveux pendant que l'autre restait solidement accrochée à ma taille. Je laissais ma tête reposer contre son torse, sa chaleur me réconfortant un peu plus, ses respirations m'aidant à rester calme.
Newt pris la parole brisant la bulle qui nous entourait.

"-Elle a fait une crise d'angoisse où quelque chose de similaire.

Je sentais mon ami secouer doucement la tête avant de répondre.

-T/p a peur du noir.
Je laissais échappé un son à mi-chemin entre un grognements et une plainte à l'entente de cette information.
C'est bon, Newt ne va pas se moquer de toi.

-D'accord, la prochaine fois je pense que l'un de nous devrait essayer de rester près d'elle. Au cas où.

-Oui, d'accord.

-Ça va je suis pas une gamine les gars. Je ne pouvais m'empêcher de râler. Normalement c'était moi qui prenais soin d'eux, pas l'inverse. Et pourtant depuis notre sortie du labyrinthe j'avais l'impression d'être de plus en plus dépendante de mes amis.
Frypan répliqua entre ses dents.

-Non tu n'es pas une gamine, mais ces choses là ne se contrôle pas. Alors pour une fois tais-toi et profite juste que l'on sois là pour toi."

Je devinais à ce moment là plus que ne vu Frypan lever les yeux au ciel et Newt sourire. Un sacré duo ses deux la.

Quelque part dans la noirceur de la grotte, Minho déclara fortement qu'il fallait que nous sortions de cette endroit étroit et que maintenant que tout le monde était "à fond" notre mission était de trouver ce refuge de mes deux.

Alors on s'exécutait tous, comme de bon soldats et pourtant nous avions tous la même conviction. Aucun refuge ne se trouvait là. Les heures s'amenuisait sur le cadrant de nos montres, certains c'était laissé aller à la peine, d'autre cherchait frénétiquement, persuadés que le WICKED ne pouvait juste pas nous avoir abandonnés ici ainsi.

Ce fut seulement quelques minutes avant le terme de l'épreuve, qu'un vrombissement venant du ciel ce fis entendre au loin. Il se rapprochait à une vitesse monstre, nous obligeant à couvrir nos oreilles de nos mains alors qu'un énorme Berg fonçait dans notre direction.

C'était ça, leur putain de refuge.

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1042 mots.

Je suis pas fière de ce chapitre, je le trouve vraiment pas ouf.
Mais bon faut bien que l'on avance !

L'arrivée du refuge, bonne ou mauvaise nouvelle alors ? :)