Chapitre Quinze.

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Chapitre 15 :


Alors c'était ça une ville ? Aucuns de nous n'avait de souvenirs des villes que nous avions du connaître avant et encore moins de comment elles étaient, de ce qui si trouvait et de qui il s'y trouvait.

C'était étrange et le regards de Brenda ou de Jorge qui pesait sur nous me rendait gênée. C'était un regards légèrement teinté de pitié et de tristesse posé sur nous après nos trop nombreuses questions. Qu'est-ce qu'un taxis ? Ou un fast-food ? Pourquoi il y avait autant de gens ? On vend quoi dans des magasins ? Et l'argent comment on s'en sert ?

Autant de questions au réponse parfois simple et parfois plus compliqué. Malgré tout nous faisions du mieux que nous pouvions pour nous mêler à la foule autour de nous.

Mais même sans souvenir de ce que devait être une ville, il me semblait que le sentiment ambiant, presque étouffant de malaise et de peur qui courrait entre les passants n'était pas quelque chose de normal. Certains portaient des masques, d'autre avaient la bouche couverte par un foulards ou morceau de tissus. Des regards anxieux, des pas rapides, tout ici ne me donnais envie que d'une seule chose : en finir vite et enfin partir d'ici.

A bord d'un taxis qui s'enfonçait de plus en plus profondément dans la ville, je pouvais observer à travers la vitre teintée la d'échéance de l'espèce humaine. Malgré les galeries et rues principales propres et presque organisées, une fois qu'on s'en éloignait, les environs changeaient.

Passants d'une angoisse ambiante à une véritable douche froide emplie de peur et de fondus au aspect propre mais pas moins dangereux.

Notre taxi nous déposait au pieds d'un bâtiment à l'air désaffecté ou pourtant certaines vitres étaient éclairées. Jorge s'occupait de payer la somme demandée, alors que de mon côté je ne pouvais m'empêcher de stresser. Quelqu'un, dans ce bâtiment au allure mortuaire allez toucher à mon cerveau. Pire il allait le disséquer, faire une opération qui était peut être mortel pour l'un de nous.

Pourtant, autours de moi, mes amis avaient l'air plutôt sereins comme si c'était une visite touristique banale.

On allait entrer dans le bâtiment quand quelqu'un derrière moi m'aggripa le bras avec force, m'obligeant à lui faire face. Mais je n'avais pas eu le temps de voir son visage que Thomas lui avait sauté dessus comme un animal enragé lui décrochant deux gros coups de poings.

Finalement, Newt et Minho réussirent à le convaincre de ce relever me dévoilant un visage que je ne pensais jamais revoir.

Au nos pieds, se trouvait Gally.

Gally qui avait été manipulé par le WICKED des sa sortie du Labyrinthe. Gally qui avait tuer Chuck. Gally qui avait été mon frère, celui qui avait pris soin de moi dans l'ombre.

Mais surtout celui que nous pensions tous mort sous les coups de Thomas plusieurs semaines plutôt.

C'était ce Gally la face à nous, de la foutu carne le bonhomme.

Minho cassait le silence ambiant, je crois que l'on avait tous les cinq besoins d'un moment avant de réellement prendre conscience de qui était là par terre face à nous, frottant son visage meurtris.

"- Au nom de quoi t'es pas mort toi ?

Un sourire en coin, notre ancien ami se remettait sur ses pieds et pour toute réponse dit :

- Je dois vous emmener jusqu'au lieu où le docteur va vous opérer."

Puis il s'avançait le dos droit, sa carrure toujours aussi large, à l'intérieur du bâtiment ou on se rendait avant son arrivée.

Le Labyrinthe : Le Destin de T/POù les histoires vivent. Découvrez maintenant