Chapitre final.
>Lancer la musique elle est faite pour aller avec le chapitre. Bonne lecture.<
La peur, encore cette même peur qu'au début me dévorait totalement les entrailles alors que nous courions dans les couloirs instables. Les explosions retentissaient autour de nous, se rapprochant un peu plus chaques secondes nous poursuivants inlassablement. Et nous, nous courions une fois de plus esquivant comme nous le pouvions les morceaux de pierre s'écroulant au dessus de nos têtes.
Je suivais comme je le pouvais le rythme de mes amis, mais je n'étais pas coureuse moi, mes poumons me brûlait de plus en plus et mes muscles criaient au supplice et pourtant je continuais. Ma main dans celle de Frypan, je ne pouvais pas m'arrêter car nous allions y arriver, on allait l'avoir notre vie normale.
Peut-être n'étions nous plus autant qu'au départ mais la vie devait continuer, pour nous et pour ceux que nous avions perdus.
Pour Chuck, pour Alby, pour Winston, pour Ben, pour Newt.Les murs s'écroulaient autour de nous, les lumières étaient instables, clignotant à une vitesse folle. Le monde me semblait hors du temps, comme si nous nous étions au ralenti et que les explosions, elles, étaient en accélérer. Mais je sentais la mains de Fry, la main de l'homme que j'aimais dans la mienne et tout reprenais son court.
"- On y est presque ! Encore deux couloir et on aura plus qu'à passer la porte !" hurla Brenda qui menait toujours tant bien que mal la marche à travers les ruines et les éboulements.
Nous venions de passer le premier couloir, enfin arrivait au second qu'un hurlements inhumain résonna derrière nous, faisant écho au explosion. Suivi d'une voix que je reconnaissait trop bien, tout comme mes amis près de moi.
"- Vous pensez allez ou comme ça ?! Vous croyez vous en sortir ? Vous croyez en un endroits ou vous pourrez vivre sain et sauf ? Mais vous vous trompez ! Le seul moyens de s'en sortir c'est le remède ! Le remède je vous dis ! La voix de Janson sonnait comme complètement folle, dévastée par la maladie, il n'avait plus rien de l'homme hautain en costume blanc qu'il avait pu être. Son visage hideux portait une expression à mis chemin entre la folie et l'homme passé qu'il avait été. Son costume blanc entaché de sang partiellement séché et ses cheveux arraché par endroits le rendait tout bonnement terrifiant.
Il continuait de déblatérer son discours sans que aucun de nous ne l'écoute avec sérieux.Le remède, il n'y a que ça qui va fonctionner. Pourquoi personne ne veux m'écouter ? Le remède je vous dis. Alors vient Thomas tu me comprends toi pas vrai ? Vient, laisse moi t'opérer je serai tendre je te le promet. Un sourire abominable se dessina sur son visage le rendant encore plus laid et horrifiant. Un visage cauchemardesque.
- Je crois que vous n’avez pas compris Janson, commençais-je, mais aucun remède n'existe. C'est fini. Vous ne pouvez plus rien tirer de nous. Vous allez rester avec toutes ses morts sur la conscience, et vous finirez par mourir de la Braise. Et je n'en suis absolument pas désolée. Personne ne mérite plus que vous de mourir dans d'atroces souffrance face de rat."
Il hurla de nouveau d'un hurlements aussi terrifiant que lui et il se mit à courir vers nous. Non rectifications, il fonçait sur nous.
On ne se fit pas prier pour courir nous aussi vers notre dernière espoir de s'en sortir, vers le dernier refuge.Janson à nos trousse, le bâtiment s'écoulant toujours, ravagé par les flammes une image s'imposa dans mon esprit. Je me stoppais net alors que face à moi mes amis traversaient enfin la porte qui était en vérité un transplat.* Je sentais Fry me tirait à l'intérieur et pourtant je n'arrivais pas à bouger.
Je voyais le corps de Newt dévoré par les flammes, seul, abandonné. Nous l'avions abandonné la bas.
L'image s'estompait, au moment où j'allais enfin traverser le transplat, le bâtiment pratiquement écroulé entièrement, un coup de feu se fit entendre provenant de derrière moi.
Janson venait de sortir son pistolets et de me tirer dessus, la balle me percutant à l'arrière, perforant sans aucun doute ma cage thoracique. J'entendais son rire fou résonner derrière moi pendant que je chutais à travers le transplat.
Je m'écroulais au sol, le bruit faisant se retourner mes amis. Je voyais leurs visage illuminés d'une joie nouvelle. Je les voyais sourire avant qu'ils ne comprennent.
Je sentais mon sang poisseux coller mes vêtements et pourtant je n'avais pas mal. Ils s'accroupirent tous autour de moi, et je ne pu m'empêcher d'admirer leur visage à chacun d'eux.
Celui de Minho, mon meilleur ami depuis une trop petite éternité, celui de Thomas mon meilleur ami depuis encore trop peu, celui de Gally mon frère et celui de Frypan, mon beau Frypan. Le seul et unique garçon que j'aurais aimé.
"- On a réussi hein... J'avais raison on a réussi les gars. Je peinais à parler et je sentais le goût âcre du sang monter dans ma bouche.
- Non non non, tu ne peu pas nous faire ça T/p. Regarde moi tu ne peu pas partir. Je t'en supplies accroches toi on va trouver une solution pas vrai ? On trouve toujours une solution c'est toi qui nous l'as dit ça. Tu nous l'as toujours dit.
La voix de Fry était dévastée par le chagrin, je ne voulais pas entendre ça, je ne voulais pas le voir triste. Je voulais qu'il sois heureux, qu'il chasse l'obscurité comme il l'a toujours fait. Je posa ma main sur sa joue, une main ensanglantée.
- Non ne pleure pas. J'ai toujours aimé te voir sourire. Je t'aime Fry, je t'aime plus que tout s'il te plaît souris..."
Je l'entendais murmurait qu'il m'aimait aussi en retours et rien n'aurais pu me faire plus plaisir à cette instant, derrière moi je sentais Gally posait ma tête sur ses jambes, ses larmes s'écrasant sur mes joues, se mêlant aux miennes. Alors avec mes dernières forces je leurs souris, laissant mes yeux admirer une dernière fois ces garçons qui avaient tant compté pour moi. Ils étaient ma famille, ils étaient toutes mon existence. Accroupie de part et d'autre autour de moi, je ne voyais que eux, mes amis sains et saufs pour de bon.
Ils allaient enfin pouvoir vivre, sans avoir le WICKED sur le dos. Ils allaient pouvoir pleurer et se reconstruire.
"- Prometez moi de vivre pour nous tous.."
Je sentais la vie doucement quitter mon corps, le noir envahissant un peu plus chaque partie de ma conscience. Tout devenait cotonneux alors que je sentais mes amis me prendre dans leurs bras. Je n'entendais plus ce qu'ils disaient, je ne les voyais plus.
Doucement la noirceur pris toute la place dans ma conscience et pour la première fois, je n'avais pas peur du noir car je savais que mes amis seraient toujours là pour me protéger de l'obscurité."
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1248 mots.Et bien voilà, l'histoire touche à sa fin.
Il est 23h52 et nous somme le 31 juillet au moment où j'écris ses lignes et je tiens à vous dire que je suis en larmes.Je ne voyais pas la fin de mon histoire autrement, alors j'espère que ça vous a plus aussi ^^
Tenez quelques mouchoirs si besoin >
Je vous remercie pour vos lectures et vos votes, je vous envoie un torrent d'amour, prenez soin de vous. <3
*Je vous invite à allez voir la traduction de la musique que j'ai mise au chapitre, je la trouve incroyablement belle.
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Le Labyrinthe : Le Destin de T/P
Fiksi Penggemar"Et j'ai ressenti la peur monter en moi comme si c'était la dernière fois. Des couleurs dansaient devant mes yeux comme si mon corps allait finalement s'évanouir sous la pression que toute cette peur avait sur moi. C'était ça le nouveau monde, la fo...