Chapitre Dix-Sept.

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Chapitre 17:

Le plan avait foiré, bien entendu.

J'avais beau avoir promis à Minho que nous allions nous en sortir comme nous l'avions toujours fait, je perdais espoir. Cette fois peut-être que nous ne nous en sortirons pas. Peut être que cette fois c'était la fin.

Mais même si mon espoir s'amenuisait je ne pouvais pas laisser tomber car c'était ainsi. Courir, se battre et survivre.

Toujours survivre.

Autour de moi je voyais mes amis le visage angoissé, je voyais leurs peur, je voyais leurs détresse. Et entre nos rangs, manquait à l'appel Thomas toujours introuvable et Brenda partie à sa recherche.

Thomas avait été notre appât, il avait été la première partie du plan, celui qui s'introduisait en premier permettant au membre du Bras Droit de rentrer ensuite.

Mais encore une fois le WICKED avait été plus rapide que nous. Janson à la tête des ordres ne lui avait même pas laissé le choix. Qu'il sois d'accord ou non, Thomas allait devoir sacrifier sa vie au profit de la science. Au profits d'un sois disant monde meilleur, un monde où la maladie aurait un remède. Mais nous savions que ce que l'homme souhaitait n'était pas sauver l'humanité, mais sauver sa peau.

J'avais encore en mémoire ses yeux fou, sa rage inhumaine. Thomas était quelque part dans le gigantesque bâtiment, des médecins charcutant peut-être déjà la chairs de son cerveau le faisant mourir à petit feu.

Minho près de moi tournait tel un lion en cage remuminant et pestant inlassablement après les membres de l'organisation du Bras Droit qui installaient des explosifs dans l'entièreté du bâtiment.

Derrière nous, Newt était assis à même le sol toussant d'une toux écorchées, une toux qui n'annonçait rien de bon. Je me m'installais près de lui, regardants avec tristesse les lignes noirs devenant un peu plus marquées chaques minutes. Sa peau d'habitude si pâle, laiteuse, tiré vers un blanc maladif. Un blanc translucide laissant paraître toutes les veines de son visage, descendant dans son cou.
Ses yeux était cernés d'un violet noirâtre, ses cheveux poisseux des sueures froide qui secouait son corps de frissons incontrôlable.

"- Si tu continue de me fixer comme ça sans rien dire je te jure que je vais te frapper T/p. Grogna-t-il entre deux toux, un filet de sang colorant sa lèvre inférieur.

Ça aussi c'était nouveau. Jamais Newt n'avait grognait sur qui que ce soit. Et jamais il n'avait cracher de sang avant maintenant.
Machinalement, j'essuyais le sang de sa lèvre avec le revers de ma manche.

- Tien bon Newtie, on va retrouver le retrouver ton Thomas. Et on trouvera une solution tous ensemble.

- Ne fait pas de promesse qu'il t'es impossible de tenir Hermana. Encore moins en temps de guerre."

Je baissais la tête envahie d'une tristesse nouvelle. Jorge avait raison, je le savais mais j'avais besoin de croire. En promettant à Newt je me promettais aussi à moi même. Thomas allait revenir et nous allions trouver un remède. Ça devait obligatoirement se passer ainsi.

Et quand je commençais à réellement perdre espoir, essuyant le sang dont la quantité devenait de plus en plus importante sur les lèvres de Newt un cris retenti en même temps que la première explosion.

Un cris dont la voix m'étais connue.

C'était Brenda, Brenda suivie de Thomas ! Cette vu me redonna un coup de fouet alors que je secouais le bras de Newt dans mon enthousiasme.

Mais quelque chose n'allait pas. Quelque chose clochait.

"- T/p lâche moi. Lâche moi maintenant."

Un grognements bestial qui avait l'air de sortir des tréfonds de son être résonna dans mes oreilles pendant que nos deux amis arrivaient à notre hauteur, Thomas tenant une lettre dans sa main. Il était toujours vêtu de la même façon qu'avant son départ, malgré ses yeux ou les dernières traces d'un sommeil artificiel régnaient et la crasse ayant pris place sur son visage.

Je m'éloignais du blond laissant son petit ami s'en approchait. Quand Thomas arriva à sa hauteur, Newt se releva d'un bon nous dévoilant ses yeux complètement noir injectés de sang. Il sauta sur Thomas les faisant tout les deux tomber au sol, roulant sur plusieurs mètres. Newt hurlait alors que sur le visage de Thomas je pouvais voir les larmes dévaler ses joues dessinant des sillons salée sur sa peau crasseuse.

Un bref éclair de lucidité m'avais semblé apparaître dans les yeux de Newt avant que ses paroles ne parviennent à mes oreilles.

"- Tommy, si tu m'aimes tues moi. Je t'en supplie, si tu m'aimes, tues moi."

La main du blond saisie le pistolet qui se trouvait dans sa poche le mettant dans la main de son bien aimé. Il porta cette même main tenant l'arme à son front, implorant toujours dans des suppliques presque incohérente l'homme qu'il aimait de mettre fin à ses jours.

Je vis Thomas fermait les yeux, murmurait des mots que je n'entendis jamais et pressait la détente alors que dans une dernière suppliques qu'il ne termina jamais, Newt tomba au sol la trace d'une larme roulant sur sa joue.

Mon corps s'échouait au sol dans un cris qui aurait pu me briser les tympans le son du coup de feu résonnant encore dans mes oreilles. Je voyais à peine ce qui m'entourais, les larmes m'obstruant la vue, la scène se jouant en boucle sous mes yeux. Nous venions de perdre l'un des nôtres.

De perdre un ami, un frère, un amant.

Malgré ma propre tristesse, malgré les sanglot qui secouait mon corps je m'efforçais de me relever, marchant jusqu'à Minho et Thomas. Jusqu'à eux et jusqu'à notre ami désormais parti.

Je l'ai enlacés tout les deux du mieux que je le pouvais. On s'accrochait tout les trois, pleurant dans les bras de chacuns, versant les larmes que nous avions en stock. Je les serrais contre moi pour ne pas sombrer, pour ne pas me noyer dans mon chagrin. Je les serrais pour que eux aussi s'accrochent, pour que eux aussi ne coulent pas.

Agenouillée au sol, mes deux meilleurs amis dans les bras je savais pourtant qu'il allait falloir remettre la peine à plus tard. Qu'il fallait que nous ravalions nos larmes les conservant pour des soirées plus sombre, quand le monde serait plus stable.

Alors malgré la peine déchirante qui nous détruisait le cœur, le rongeant comme un poison incurable, on se releva essuyant nos yeux rougis. Frypan me pris la main, lui aussi les yeux emplie de larmes.

Autour de nous les premiers explosifs continuait de détruire tout sur leurs passages pendant que Thomas nous expliquait le contenu de la lettre.

Tous n'était pas perdue, un endroit qui était nommé le dernier refuge nous attendait, c'était la où se trouvait tout les immunes rassemblé par le WICKED. Nous nous mettions en route, courant une fois de plus pour sauver nos vie laissant derrière nous le corps inanimé de Newt et avec lui une parti de nos cœurs en miettes.

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1208 mots.

Bonjour ? Non ne me frappez pas ! Je suis désolée vraiment.

Je ne sais pas vous, mais j'ai pleuré, j'ai même beaucoup pleuré en l'écrivant. J'ai l'impression d'avoir rendu la mort de Newt encore plus terrible.

Tenez quelques mouchoirs >

J'espère que ça vous a plus malgré la tristesse, je vous envoie de l'amour. C'est l'avant dernière chapitre, je me sens encore plus mal en sachant ça... Bisous à vous <3

Le Labyrinthe : Le Destin de T/POù les histoires vivent. Découvrez maintenant