The Rise of a Dark Lord

Chapter 14 - Charon

Harry paressait dans son lit.
Il était de retour à la maison, et il voulait profiter des derniers jours de ses vacances pour paresser.
Peu importe combien il aimait étudier, il aimait ces moments où il ne pouvait rien faire du tout.
Des moments comme ceux-ci étaient rares à l'orphelinat quand il était plus jeune, alors il les chérissait.

Malheureusement, son petit moment de paix ne pouvait pas durer éternellement.
Un tapotement insistant à la fenêtre le fit se lever.
En grommelant contre les membres de la Cour nécessiteux et surprotecteurs, il a ouvert la fenêtre.
Cependant, au lieu d'un hibou d'un membre de sa Cour, un corbeau a volé dans, atterrissant sur son bureau.

Harry regarda l'animal pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce que l'oiseau croasse, le réveillant de son état contemplatif.

« Salut, ma belle, » murmura Harry, marchant vers l'oiseau, sans le quitter des yeux.
C'était vraiment un bel oiseau, ses plumes étaient d'un noir de minuit, bien qu'Harry puisse distinguer quelques plumes d'un bleu profond, presque noires, mélangées avec le reste.
Ses yeux étaient rouge sang et Harry savait que le corbeau ne pouvait pas être un oiseau ordinaire.
Ça devait être magique, « Qu'est-ce que tu as là ?
demanda-t-il, et l'oiseau leva sa patte, lui montrant une lettre qui y était attachée.

Harry l'enleva, caressant les plumes de la poitrine de l'oiseau.
Lorsque l'animal fut libéré de la missive, il prit son envol et atterrit sur l'épaule d'Harry.
Regardant l'oiseau avec curiosité, Harry ouvrit la lettre.

« Mon cher petit roi,

J'avoue que ces derniers jours j'ai pensé à toi plus que je ne l'aurais cru possible.
Ma curiosité et mon intérêt ont été éveillés et je ne pense pas qu'ils seront rassasiés de sitôt.

Vos théories, vos idées, vos croyances m'intriguent.
Je trouve tout cela fascinant.
Plus d'une fois, lorsque je suis entouré de ces flagorneurs, je me surprends à souhaiter être encore dans cette tente à parler avec vous.

C'est une situation incroyablement frustrante pour quelqu'un comme moi.

Cependant, d'une manière ou d'une autre, j'obtiens toujours ce que je veux.
Puisque votre présence physique n'est pas quelque chose que je peux avoir, du moins pour le moment, alors je devrai me contenter de cette forme de communication.

Dis-moi Harry, comment as-tu convaincu les suprémacistes de sang pur d'accepter les nés de moldus ?
Que pensez-vous des moldus ?
Quels projets avez-vous pour l'avenir ?
Ce ne sont là que quelques-unes des questions que je souhaite vous poser.

Je crois qu'il vaut mieux vous avertir que je ne serai satisfait que lorsque j'aurai une réponse à toutes mes questions, peu importe le temps qu'il faudra pour les obtenir.

Sur une note totalement indépendante, le corbeau qui a livré cette lettre est pour vous.
J'ai pensé à vous offrir un hibou, cependant, je pense que pour quelqu'un d'aussi unique que vous, quelque chose d'aussi banal qu'un hibou ne ferait tout simplement pas l'affaire.
Considérez cela comme un cadeau d'anniversaire tardif.

J'espère avoir de vos nouvelles bientôt.

Le vôtre,

Tomas Nacht'

Distraitement, Harry caressa à nouveau le corbeau.

Tomas Nacht.
Harry mentirait s'il disait que son cœur n'avait pas commencé à battre plus vite quand il avait vu de qui venait la lettre.
Il trouva l'homme fascinant.
Il était intelligent, charmant, et sa magie !
Même quand c'était sous le contrôle total de l'homme, il était possible de sentir à quel point c'était alléchant.
Il était sûr que si l'homme était un Mangemort, il était un Mangemort du Cercle Intérieur.
Il doutait que Voldemort laisse un homme comme Tomas Nacht être autre chose qu'un membre de l'Inner Circle.
Une telle magie et un tel intellect seraient gaspillés n'importe où ailleurs.