The Rise of a Dark Lord

Chapter 11 - Damné si tu le fais, Damné si tu le fais pas.(partie 2)

"Oomph... Lâche-moi, connard."
Harry était sûr que cela aurait été beaucoup plus intimidant s'il n'avait pas été en pyjama, les cheveux collés dans tous les sens et les yeux endormis, mais même ainsi, il lança un regard venimeux à l'homme qui avait sauté sur lui quelques instants auparavant sous sa forme de chien.
La fatalité de son regard s'accentua quand il vit que Sirius n'avait pas l'air le moins du monde repentant de l'avoir réveillé à cette heure impie.

"Quoi?"
gronda-t-il, voulant retourner à son sommeil interrompu.

"C'est Noël!"
s'exclama Sirius avec un grand sourire et Harry grogna, retombant sur son lit.

"Et ce sera encore Noël dans quelques heures."
grommela-t-il, faisant de son mieux pour ignorer l'homme et se rendormir.

« Allez Harry, c'est le premier Noël que nous avons passé ensemble, enfin, pas le premier, mais tu vois ce que je veux dire.

Harry retint un soupir et commença à se lever.
Et bien, du bon côté, être seul avec Sirius n'était plus aussi gênant.

« Je suis debout. Heureux ? »
il n'était pas grincheux, il ne l'était pas, peu importe combien les yeux de Sirius lui disaient le contraire.

« Cadeaux ! »
Sirius commença à l'entraîner vers la pile de cadeaux, ne le laissant même pas se changer pour autre chose que son pyjama.

Harry devait admettre qu'il s'amusait à ouvrir ses cadeaux, même si cela n'avait rien, absolument rien à voir avec les cadeaux que les jumeaux avaient envoyés pour Shadow.
Et il ne ricanait pas à chaque fois qu'il voyait le collier, la laisse et le jouet à mâcher du chien.

Il obtint les livres habituels de sa Cour, même si cette année il y avait une petite pile de cadeaux des autres Serpentards, surtout les plus jeunes.
C'était des choses simples, des chocolats, des écharpes, des gants, des choses comme ça, mais c'était bon signe.
Tout comme Marcus l'avait dit, ils commençaient à adorer la Cour, commençant à sentir qu'ils devraient lui plaire, et au fil des années, ils commenceraient à penser qu'il était naturel de le suivre et de faire ce qu'il voulait, même après avoir quitté Poudlard.

" Il est encore trop tôt pour aller dans la Grande Salle ; tu veux aller dans la salle commune ? " demanda Harry, ramassant le livre qu'Adrian lui avait donné sur la magie ancienne, vu qu'il serait impossible de se rendormir, au moins il ferait quelque chose d'intéressant.

"Oh, oui. Je peux m'allonger devant la cheminée."
répondit Sirius avec enthousiasme, faisant secouer la tête à Harry.
Chaque fois qu'il était dans la salle commune, Sirius s'allongeait devant la cheminée, ne partant que lorsqu'il avait faim.

Harry lui avait demandé pourquoi il était si obsédé par la cheminée, et la réponse de Sirius lui montra, plus que toute autre chose, à quel point Azkaban lui avait brisé l'esprit.

"Cela m'aide à me souvenir."
Sirius lui avait dit : « Que c'est réel, que je ne suis pas dans ma cellule. Quand j'étais à Azkaban, parfois... Parfois, mon esprit me jouait des tours, tu sais ?
t là; je me suis seulement souvenu qu'ils n'étaient pas réels à cause du froid. Le froid, j'avais l'impression qu'il pouvait geler mes os. Peu importe la période de l'année, il faisait toujours si froid. Mais le
la cheminée aide, la chaleur est quelque chose qui prouve que c'est réel, que mon esprit ne joue pas de tours."

Après cela, Harry hocha simplement la tête et laissa Sirius passer autant de temps qu'il le souhaitait devant la cheminée.
Qu'il ait commencé à chercher des enchantements pour mettre une cheminée dans sa chambre après cela, n'était qu'une coïncidence.

Il s'assit sur le canapé près de la cheminée et se perdit dans son livre, le seul bruit dans la pièce était le craquement du bois dans la cheminée et la respiration de Shadow.
Harry prit une profonde inspiration et se détendit complètement, des moments comme ceux-ci étaient de loin quelques-uns de ses favoris.