«-J'ai découvert en octobre qu'elle avait une relation. Comme tout le monde, j'imagine... J'étais heureuse pour elle, sincèrement, Michiko semblait parfois triste d'être célibataire... Au début elle n'en parlait pas, peut être par pudeur, je pensais. Mais maintenant que je connais le point de vue de tout le monde... C'est vrai que c'était étrange, la façon dont elle essayait si fort de cacher l'existence de ce garçon...»
Issu de l'interrogatoire de Tomoe Shimizu dans le cadre de l'Affaire Fukui
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
La douce brise matinale vint tout doucement me chatouiller le visage. Je m'éveillai, reposée, détendue, heureuse, mais plus que tout, amoureuse.
Le soleil venait très légèrement réchauffer ma peau raffrachie par la brise fraîche de dehors, caressait mes paupières closes, laissant passer le jour à travers. Je n'ai pas envie de les ouvrir, je voudrais rester ainsi infiniment, dans mon lit, dans le calme, et me rendormir. Mais ce matin j'ai cours... Je commence un peu avant midi, je pourrais rester ici malgré tout ? Juste encore un peu... J'ai envie d'en profiter...
Je prends une inspiration, et je le sens. Ce parfum, cette odeur... Cette odeur si particulière de musc légèrement boisé et de feu de bois. Elle est très légère, mais elle est là, imprégnée dans mes draps, sur mon oreiller, sur moi, un petit peu, il me semble... Sur ma peau, sur mes cheveux, sur mon visage... Une marque de sa présence sur moi. Sa chaleur aussi, les draps sont agréablement tièdes. Une brise plus forte que les autres entre dans la pièce et me fait frissonner toute entière. Je prends pleinement conscience, même si au fond je le savais déjà, de ma complète nudité. D'un coup, je commence à avoir vraiment froid, malgré le plaid par dessus mes draps. Il faudra que je remette une couette... Et étrangement, c'est au même moment qu'une étrange constatation me vient en tête.
Je ne devrais pas pouvoir sentir la brise sur mon corps.
D'un seul coup, j'ouvre les yeux pour me rendre compte de la situation. La fenêtre est grande ouverte, et je suis absolument seule. Pendant une seconde, j'écoute attentivement autour de moi. Je n'entend pas d'eau qui coule dans la douche, ni de bruit dans le salon. J'ai même espéré que le plus tranquillement du monde, Dabi repasse la porte de ma chambre en buvant très normalement un café ou quelque chose du genre. Mais non. Personne à l'horizon. Je ne pense pas que Tomoe soit rentrée hier soir, je suis donc complètement seule.
... C'est étrange, non ?...
Pourquoi mon cœur se serre si fort ?...
En l'espace de quelques minutes, ma journée qui avait pourtant si parfaitement démarré fut gâchée.
Je me sentis si triste si... Si...
Si humiliée, étrangement.
Même si je ne l'ai pas fait explicitement, j'ai déclaré mon amour à Dabi hier soir... C'est vrai que je n'ai pas eu le courage (et je ne l'aurais toujours pas) de le regarder les yeux dans les yeux et dire de manière audible et compréhensible "Dabi, je suis amoureuse de toi", mais j'ai dit que je l'appréciais énormément et je lui ai demandé de respecter mes sentiments.
Et qu'a-t-il fait ?
Il m'a donné une réponse vague pour me faire garder espoir et il en a profité pour coucher avec moi. Puis il est parti. Il n'est même pas resté toute la nuit.
Je me sens extrêmement humiliée... Assez triste aussi... Salie... Je lui avais demandé de respecter mes sentiments...
Et il a fait tout le contraire.
VOUS LISEZ
Obsession Émotionnelle (Dabi X OC)
FanfictionUn macabrement "sympathique" petit Dabi x OC sauce romance, en espérant que vous apprécierez. Michiko Fukui avait tout juste 20 ans, elle étudiait l'histoire des arts. Elle s'était spécialisée dans les civilisations antiques, bossait dur, et avait...