«-Michiko, pour moi ce sera toujours la petite fille avec des couettes qui pleurait parce que des garçons l'embêtait. Le nombre de fois où je me suis battu pour elle... On m'appelait la Terreur en primaire. Mais c'était mon boulot. C'était ma petite sœur... Je me suis battu avec la moitié des garçons de chacunes de ses classes jusqu'à ce qu'elle rentre au collège. Et les autres, je les intimidait. C'était pas bien, je sais, mais c'était encore pire de faire pleurer MA petite sœur. Elle a toujours eu un sérieux problème avec les garçons cette andouille... Ou alors c'était moi qui avais un problème avec ceux qui l'approchaient. Quoi qu'il en soit, c'était mon devoir de la protéger, et j'aurais dû continuer plus tard encore... Peut être que rien de tout ça ne serrait arrivé...»
Issu de l'interrogatoire de Tetsuya Fukui dans le cadre de l'Affaire Fukui
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Comme je m'en doutais, même si j'espérai du fond du cœur qu'il ne le fasse pas, Grand Brûlé, comme je l'appelais pour moi même, s'était pointé le lendemain, vers 20 heures.
Il ne parlait pas. Ne bougeait pas beaucoup. Ne soupirait même pas. Je ne suis même pas sûre qu'il clignait des yeux. Peut être même qu'il ne respirait pas.
S'il ne respire pas, il va mourir ?
Non... Je ne veux pas qu'il meurt...
Lui, mort, il doit être si lourd !!!! Comment je pourrais le sortir de ma chambre ???
C'était ma seule préoccupation. S'il meurt, mais comment je vais le traîner ailleurs.
Au moins, s'il meurt, il ne me regardera plus.
C'est vraiment, vraiment oppressant. Il ne pourrait pas... Juste, partir, et avoir une vie ???!!!
Il est là, à reluquer mon dos comme un pervers aux fantasmes plus que douteux, accoudé sur ma fenêtre... Il n'est même pas dans ma chambre, il est vraiment dehors, accoudé sur le rebord de ma fenêtre à me reluquer le dos.
On ne peut même pas dire qu'il me mate les fesses, puisqu'il ne les vois pas, cachées par ma chaise. On ne peut pas dire non plus qu'il regarde ce que je fais, de là où il est, mes feuilles sont sûrement cachées par moi même.
Non, il me reluque le dos.
Et avec tellement d'insistance que je sens son regard peser sur moi alors que je lui tourne le dos.
J'ai essayé de fermer la fenêtre. Même de fermer les rideaux. Mais rien n'y fait. J'ai l'impression qu'il sonde mon âme.
Mais qu'est ce qu'il me veut à la fin ??!!!!!
"Hé, gardien ?! Le temps n'est pas un peu long ? Lançai-je à son attention."
Pas de réponse.
"Ohé ? Je te parles, gardien !!! T'as pas des potes, des enfants, un plan cul ou même une émission ?? Juste, t'as vraiment rien à faire ?? Tu te fais tant chier que ça pour venir me regarder bosser ??!! Râlais-je en me retournant."
"... Hmmm... Elle dit tu, maintenant... Elle est vulgaire... Parla-t-il dans le vague."
Ça m'énervait deux fois plus.
"Je te parles !!!! Tu peux au moins me répondre ??!!! T'as pas de vie ou quoi ??!!! Et je n'ai pas le moindre respect pour les tordus qui m'observent bosser !!!!"
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Obsession Émotionnelle (Dabi X OC)
FanfictionUn macabrement "sympathique" petit Dabi x OC sauce romance, en espérant que vous apprécierez. Michiko Fukui avait tout juste 20 ans, elle étudiait l'histoire des arts. Elle s'était spécialisée dans les civilisations antiques, bossait dur, et avait...