Chaste

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«-Ma fille n'était pas très portée sur... La chose ... Bien au contraire. J'avais découvert un jour en venant chez elle qu'elle avait déjà pratiqué, mais je sais au fond de moi que c'était simplement que la curiosité avait pris le dessus. Elle avait extrêmement peur de tomber enceinte. Et puis de toute façon, les garçons ne l'interressaient même pas... Les filles non plus... Non, pour moi, ma fille était la plus chaste des jeunes femmes, très tournée vers les études, et très peu distraite par ce genre de choses. Enfin... C'est ce que je croyais... Qu'avait-il de plus qu'un autre à ses yeux ?

Issu de l'interrogatoire d'Itoe Fukui dans le cadre de l'Affaire Fukui.

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Je me relevai de ma chaise de bureau en m'étirant un peu. Puis, j'attrapai un verre d'eau posé sur mon bureau avant d'en boire quelques longues gorgées. Je tendis le sien à Dabi, qui l'accepta volontiers avant de ramasser quelque chose à ses pieds et de me le tendre.

Ma culotte.

Ça y est. Nous l'avions fait.

Nous avions couché dans tous les endroits de ma chambre. Sur chaques murs, sur chaques meubles, contre la porte, la fenêtre, à même le sol, et maintenant sur ma chaise de bureau.

Ce n'est pas tout.

Nous l'avions fait dans toutes les pièces de mon appartement aussi. Sur le canapé du salon, sur la table de la salle à manger, sur le plan de travail de la cuisine, sur la machine à laver de la buanderie, sous la douche... Pleins de fois sous la douche... Seules la chambre de Tomoe, par respect, et les toilettes, par manque de place et de glamour avaient êtes épargnés.

En un mois.

Nous avions fait tout ça en un seul petit mois en comptant que nous attendions d'être seuls dans l'appartement, ou très tard dans la nuit.

Dabi connaissait mon corps parfaitement, et je connaissait aussi bien le sien. Nos "parties de cartes" n'en étaient que meilleures, si cela était bien possible. J'en ressortais toujours morte de fatigue, mais avec un sourire jusqu'aux oreilles. C'est tout simplement incroyable, cet homme est soit un dieu, soit la luxure faite homme. Il me rend folle. Il n'y a pas d'autres mots.

Mais étranglement, ce soir, malgré ce nouveau cap passé, je ne me sens pas très heureuse. Et il y a une raison à cela. Si Dabi connaît mon corps, il ne me connaît pas moi. Nous ne parlons plus comme avant. Depuis que nous avons commencé à coucher ensemble, notre record de longueur de discussion sans se sauter dessus avoisine les 10 minutes. Aujourd'hui, nous n'avons même pas pris le temps de nous dire bonjour... Nous n'avons même pas pris le temps de retirer nos hauts non plus... Et puis... Je suis en manque d'affection.

Je croyais que le contact de Dabi pendant l'acte me suffisait, mais je me rends compte maintenant que ce n'est plus assez. Je veux des câlins, des bisous, de la tendresse, de l'amour, et des regards affectueux.

Mais Dabi ne semble même pas s'en rendre compte. Toutes mes tentatives d'obtenir un peu d'affection se sont finies en bête à deux dos. Et il ne reste jamais toute la nuit avec moi.

Je n'aime plus ça. Ça ne me convient plus. Ça ne me suffit plus. C'était ce qui était convenu, mais je n'en veux plus, ce n'est plus assez pour moi, j'ai des sentiments, et je veux qu'on les respecte !!

"Dabi ?"

"Hmmm ?"

En prenant une grande inspiration, j'adoptai mon expression la plus déterminée.

Obsession Émotionnelle (Dabi X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant