Light in the darkness [FR]

- eleven -

NOVEMBRE 1996

Si il y a bien une chose que j'aime plus faire qu'embêter les premières années, c'est de jouer les cupidons. Et dans les deux cas j'ai toujours besoin de ma partenaire. Alors j'ai peut-être dis à Daphné que Theodore avait des vues sur Londubat deuxième du nom. Oui, je lui avais promis de garder ça pour moi, mais ça ne fais pas de moi une mauvaise amie pour autant. Daphné allait m'aider à élaborer un plan pour les rapprocher. Je lui dois au moins bien ça puisqu'il m'aide à rendre jaloux Draco. Seulement comment voulez-vous que Theo se rapproche de Matteo si lui et l'entièreté de l'école nous croient ensemble ? De plus, j'avais besoin d'une distraction. Je n'arrivais pas à me sortir ces images de ma tête. Je ne pensais à rien d'autre qu'au souvenir du souffle chaud de Draco contre ma peau, qu'au brasier qu'était devenu mon corps au contact de ses caresses. Il m'avait enivrer d'un quelque chose et j'en voulais plus, mon corps en de demandait plus. Ce soir là, il savait exactement ce qu'il faisait, ce qu'il avait créé, ce qu'il voulait provoquer. Le manque. Je l'admettrai jamais de vive voix mais il avait gagné. Du moins seulement cette partie.

Le plan est simple. Je m'occupe de Londubat et Daphné de Nott. Pour ma part je l'attraperai demain avant le petit déjeuner pour lui expliquer la situation et pour lui donner le point de rendez-vous où il pourra discuter tranquillement avec Theo. Daphné quand à elle dira simplement que je nous réunis en haut de la tour d'astronomie pour passer un peu de temps ensemble. Un grand classique, mais toujours efficace.

***

- pssst ! Londubat !

Matteo se retourna, visiblement agacé de me voir. Ça a m'a l'air bon signe.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je suis pressé, me dit-il froidement.

- Pressé de manger ? Ton ventre attendra quelques minutes. Il faut que je te parle.

- Euh... et bien... je n'en ai pas envie. Je leva les yeux au ciel.

- Arrête de faire ton pouff deux secondes, tu veux. Ce que j'ai à te dire pourrait bien t'intéresser.

- D'accord, capitula t-il, je t'écoute.

- J'ai remarqué la manière dont tu regardais Theo et...

- Je t'arrêtes tout de suite si tu es venue me faire une crise de jalousie ou je ne sais quoi, je n'ai rien à voir là dedans, laisse... laisse moi tranquille.

Sur ces mots, il commençait à partir en direction de la grande salle. Je m'appuya contre le mûr et croisa mes bras.

- Theo t'aimes bien.

Il se figea sur place pendant quelques secondes puis se retourna vers moi.

- Qu'est ce que tu viens de dire ?

- Theo t'aimes bien. Promets-moi de garder pour toi ce que je vais te dire.

- Je... euh... c'est promis.

- Je ne sors pas avec Theodore. De la confusion pouvait se lire maintenant sur son visage. En réalité il m'aide seulement à rendre jaloux quelqu'un. Un soir je vous ai surpris en train de vous échanger des regards et j'ai compris. Il a fini par m'avouer qu'il t'appréciait bien.