Je marche seul
Dans la douleur
Les idees noire
Ton absence fait trop mal
Il pleut, il fait froid
Comme une tempete
Comme dans ma tete
Comme se qui se passe en moi
J'ai voulu passer chez toi
Mais ne pas t'y voir
Ne pas voir ton sourire
Je ne pense qu'à toi
Mais sa m'aurait tué
Alors jai erré encore et encore
Sans nulle part ou aller
Comme avant toi sa l'avait ete
Sans aucun reconfort
Tu etais mon pilier
Maintenant qu'il t'a tué
Car tu avais eu le malheur de m'aimer
De vouloir m'aider
Tu en savais trop alors il t'as tué
Et il n'en sera pas puni
Car il connait bien les lois
Il en est roi
Ainsi va ma vie
J'attends la mort
Je ne mange plus
Ne dort plus
Depuis de trop nombreux jours
Et quand dans une infime chance
Ce tueur sanguinaire
Sans coeur
Avec sa lame il dance
Je ne me defends pas
Je n'ai pas peur
Je plonge dans son regard noir
Il ne reagit pas
Son couteau pret a me taillader
Mais je vois son regard vaciller
Juste avant de sombrerPourquoi je bouge pas ?
Pourquoi je ne la tue pas ?
Pourquoi je ne reagis pas ?
Pourquoi elle reagit pas ?
Alors que j'observe que son corp maigre
Ses cheveux noir trempé
Qu'arrive t'il a mon coeur
Ses yeux bleu vide se ferme
Je me retrouve avec un corp inerte
Sans defense alors je m'invente
Que ce n'est pas amusant de voler son âme
Alors que j'aurai dû l'abandonner
Je la prends avec moi sans comprendre
A ce jeu je vais perdre
Je dois me reprendre avant qu'elle me fasse tomber
Je perds mes moyens face a ces nouvelle sensation
Que je n'explique pas
Que ressentir je ne dois pas
Ce qui m'attends c'est la trahison
J'appréhende son reveil
Je reste distant et froid
Esperant qu'elle ne lise pas en moi
Je vois bouger son corp frêle
En regardant mon visage scarifié
Elle ne prend pas peur
Son regard est toujours si eteint si sombre
Je lui ordonne de manger
Sans un mot Elle s'exécute
Je l'observe de loin et guette le moindre de ses gestes
je reste sans bouger
Et quand enfin j'entend sa voix
Une question a laquelle je nai pas de reponse
A part un silence
" pourquoi ne pas m'avoir tué ? A moins que t'es de ceux qui joue avec leurs proie ?"
Je la regarde elle ne semble même pas terrifiée
Puis viens ce regard désespéré
"Tu aurai du me tuer...
Je suis si pitoyable que je t'ai fait pitié"
Un cris de douleur
puis cette ironie
Sans merci
Son ame, son regard tout respire la douleur
Je devrai dire quelque chose mais rien ne sort...
A la place je lui dit qu'elle peut se laver
Je lui balace des vetement
Surement trop grand
Elle monte les escalier
Arrivé a ma hauteur
Quelque chose se passe dans son regard
Aucun de nous ne bouge j'essaye de comprendre
Soudain ses yeux se ferme
Un acte de désespoir
De revivre un souvenir
Ses lèvre tendre se pose sur les mienne
Je ne la repousse pas
Apreciant cette chaleur
Que je nai jamais pu vivre
Sa ne me degoute pas
Puis comme un mauvais sort
Elle se retire, elle parait encore plus brisée
Et sans un mot elle est montée
C'était comme un mauvais sortJe me reveille
Et decouvre
Du sang séché brunatre
Ce regard froids mais ou une lueur brille
Et Sans crainte le visage du tueur
Il est scarifié en un sourire de l'angeIl m'ordonne de manger
Sans un mot je m'exécute
Il observe tout mes gestes
Sûrement son instinct qui lui a dicté
"Tu aurai du me tuer...
Je suis si pitoyable que je t'ai fait pitie"
Je vois encore son regard vaciller
Il reste un long moment sans parler
Avant de me dire que je peux laver
Et de me balancer des vetements
Un sweat bien trop grand
Je monte les escalier
Soudain je m'arrête a sa hauteur
L'envie de te ressentir
Qu'importe le prix un acte de teinté desespoir
Je ferme les yeux pour te voir
Et pose mes lèvres
Une odeur boisée
Ce n'est pas ton odeur sucrée
Ce n'est pas ton odeur
La réalité me rattrappe de plien fouet
Je me retire avec brutalité
Tant je me sens brisée
Lui n'est pas toi je le sais
Ton absence est si invivable
Que j'ai voulu essayé
Voir si cet acte pouvais te ressusciter
Au moins un instant tant j'ai mal
Sans un mot je l'ai plantee
Malgré mon remord
Je l'ai laissé sans un regard
Comme si rien ne setait passéJ'attends près de sa porte
Et ecoute
J'essaie de ne plus penser a son acte
Ne sachant pas quoi faire d'autre
Quand elle sort avec mon sweat trop grand
Encore des chose que je naurai pas du ressentir
Me traverse et me font peur
Il lui arrive mi cuisse sa peau est si blanche
Je lui montre ou dormir
Et la plante la comme une vengeance
Pueril comme vengeance
Je ferme la porte et vais a ma chambre
La peur qu'elle me fui
L'espoir qu'elle reste,
De pouvoir la revoir
Gâche ma nuitAu reveil je constate avec regret
Je suis toujours en vie
Et tu n'en fait plus parti
Je me suis levée
Je croise a nouveau son regard
Il semble surpris
Que je n'ai pas fui
Moi jattends ma mort
Ne sachant pas me la donner
Mais tel un chatiment
Le psychopathe semble hésitant
Sa pitié ne fait que me briser
Il fini par parler
"Pourquoi tu n'a pas fui
Tu devrai être déjà partie"
J'ignore ce que mon regard a exprimé
" jattends que tu en finisse"
Mes mots sont dur froid
Il n'y a plus d'émotion juste le desarroi
Cette solitude qui blesse
Soudain en une fraction de seconde
Je me retrouve coincée entre lui et sa lame mortelle
Sous ma gorge du sang s'écoule
Et il gronde
" ne vois tu pas le danger
Je pourrai peter les plomb a tout moment
Te tuer en un instant !"
"Alors pourquoi ce n'est pas fait ?"
Je l'ai senti trembler
Bien qu'il semble vouloir le cacher
Je le vois vaciller
Et se relacher
La lame me quitte bien trop vite
Sa ne me soulage pas
Je n'attendais que sa
J'entends le fracas le tilt
Lorsqu'il l'a laissé tomber au sol
J'ai envie de réessayer
De te retrouver
Même si je vais avoir mal
A nouveau nos lèvres
Se rencontre
Mais cette fois il rapproche nos corps
Dans un geste maladroit il tente d'approfondir
Puis il y mets fin et me dit brisé
" arrête sa... je t'en prie..."
Moi je reviens a la vie
Cest different je n'arrête pas de penser
Il me demande connaissant ma reponse
" qui a tu perdu pour en souffrir autant ?"
Pour la premiere fois depuis longtemps
Je raconte ma souffrance
Mon propre père
Qui ne se comportait pas comme tel
Les dégâts de l'alcool
Celui qui ma sortie de cet enfer
Celui qui a cru bon de me sauver
Sans se douter qu'il en mourrait
Sans se douter jusqu'où la folie pouvait mener
Sans se douter que sa vie serai terminée
Justice ne sera jamais rendue
Mon père est la police
Deguiser un meurtre trop facile
Tout est foutu
envers ses parents la culpabilité
Car moi je suis toujours là
Et eux ne le reverront pas
Et jamais il sauront la vérité
Cet air toi pourtant psychopathe est si brisé
Me prouve a quel point toi aussi tu souffre
Es ce pour sa que tu ne fait detruire ?
Que tu te sent incapable d'aimer ?
Perdu tu es parti "chasser"
Ce besoins de violence
Cette soif de sang, cette deviance
Pourquoi l'arrêter ?
Vu que sa m'attire...
Au final les jours defile
Ne faisant qu'accroître mon desespoir
De me voir mourir
Je ne me sens pas assez mortel
Et tu deviens trop emotif
Quelle ironie du sort
Le psychopathe guerit
Mais qui en est fautif ?
Tu as pourtant fait plusieurs tentative
Mais on en reviens toujours a sa
Ce manque que je ressens est toujours la
Tel une douleur vive
Je tente de le faire revenir
Et toi tu regrette que ce n'est pas toi
Que je vois
Sa te fait souffrir
Nous resteront ensemble jusqua ce que tu me donne enfin la mort
Nous somme comme deux ame en souffrance lié par la noirceur...
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L'abîme d'une rose noire
Poetryrecueil de poèmes sombre qui berceront votre pauvre âme tourmentée sombrer dans le désarroi des textes qui vous noieront dans vos propres larmes