petit texte triste

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je vais mourir... certain en souffre, d'autre se vante de mon mal parfois j'ai l'impression qu'il s'imagine sur mon lit d'hôpital avec toute ses perfusion et ce maudit respirateur ! la nouvelle connerie de la société une psy pour vous accompagner dans la mort, je trouve sa ridicule car l'issue et la même. face a mon silence elle me demande

- rappelle moi ton âge ?

je lui réponds d'un ton neutre

- 12 ans

quoi vous imaginiez quelle âge ? oui je sais comme plusieurs me l'ont je suis très consciente pour mon âge et trop mature aussi sa surprend beaucoup. parfois les gens me dévisage car apparemment mon regard leurs fait peur car contrairement aux autres de mon âge, il est terne et manque d'émotions, ce qui accentue la difficulté de ma psy pour m'analyser. au final après 1 heure, la psy me laisse et ma mère rentre, je la regarde a peine s'assoir a mes cotés... sa maigreur, ses cernes et son sourire si dérisoire m'attriste trop ... je lui demande sans grand espoir

- ou est papa ?

elle semble triste de me dire

- il ne viendra pas, tu sais... lui et les hôpitaux...

elle tente de l'excuser chose qui m'insupporte après tout je suis intelligente donc je connais ses vrai raisons

- et pourtant je vais mourir

la colère transperce dans ma voix, je me rends pas compte de ma dureté malgré le silence de ma mère car j'en rajoute

- il ne nous aiment pas maman

je crois que le ton froid de ma voix la choque, je décide de m'adoucir car après tout je ne la déteste pas, non c'est le fait qu'elle soit trop faible pour être heureuse que je déteste.

- mais moi je t'aime

quand il s'agit d'émotion je suis plus maladroite mais sa semble lui convenir malgré ma voix tremblotante car elle me caresse les cheveux tendrement. ma mère et moi n'échangeons pas beaucoup de mots car on se satisfait de la présence de l'une et l'autre je n'ai jamais eu cette proximité avec mon père, il a peine 2 ans je pleurais encore son absence et sa violence envers ma mère qui fait pourtant de son mieux pour lui... la voir autant se sacrifier, me prouve qu'il ne faut pas aimer ni s'attacher car sinon on deviens très vite l'esclave de nos émotions car pour aller jusqu'à accepter ses coups, ses insultes et cet isolement pour de bref moment de douceur... il faut vraiment se haïr pour vivre comme sa mais pourquoi m'avoir embarqué la dedans !? le lendemain cette psy reviens après toute les autre visites habituelle mais elle change de stratégie car elle me demande

- as tu conscience de ce qui t'arrive ?

je la regarde un peu déroutée par ce changement soudain mais réponds en haussant les épaules

-je vais mourir, certain s'en soucie et d'autre s'en fiche

elle semble satisfaite d'avoir au moins une réponse, elle continue sans parvenir a bien masquer sa curiosité

- oui mais toi comment te sens tu par rapport a sa ?

j'imagine que ce que pense de la mort une fille de 12 ans surdouée l'intéresse après tout je suis curieuse aussi de sa réaction si je suis honnête

- en paix, je n'ai pas peur non c'est comme si c'était normal de mourir

elle semble choquée mais quoi quand on regarde ma situation , mon père se vante de mon mal, la famille je ne l'ai pas connu car mon père a éloigné tout le monde de ma mère, lui n'a plus personne et ma mère aura peut être la force de le quitter si je meurs et qu'il finis par le lui reprocher ? alors sa semble la meilleure des solutions mais il est que je ne peux pas dire que j'ai bien assez vécu je reste trop jeune au yeux de la société. la psy me réponds

- je vois mais tu n'as que 12 ans tu n'a pas envie de vivre certaine choses, des souhait a réaliser ?

elle me prends pour qui ? une enfant pleine de vie, rythmée par l'amour et la fierté familiale ? vivre ? je n'en ressens plus l'envie depuis longtemps, le monde est cruel et sombre. des souhait ?un dernier peut être, je veux que ma mort serve le bonheur de ma mère... c'est tout mais je peux pas dire sa alors je me contente de hausser les épaules face a l'air incompréhensif de la psy qui se retrouve obligée d'abandonner encore comme tout le monde l'a fait pour ma mère et moi... comme d'habitude ma mère rentre, avec des marques sur le cou, je sais ce qu'il signifie, j'ai appris a repérer ses blessures que personne ne voit qui pourtant sont si mal dissimulée... quand je vous dit que le monde est cruel les gens font semblant de ne pas savoir, de ne pas le voir... elle me salue chaleureusement alors que je perçois sa douleur derrière toute sa comédie alors je lui fait un sourire triste, un encouragement discret entre elle et moi quand mon père dérape... les douleur dans mon corps reviennent me hanter encore, ma mère le remarque je lis l'inquiétude sur son visage car on sait toute les deux que chaque crise me rapproche de la mort... elle appelle vite quelqu'un alors que ma respiration se coupe j'étouffe, sa me brule les poumons, je tiens ma gorge comme si des mains invisible m'étranglait, on me mets le respirateur mais sa ne suffit refuse de prendre de l'air, je comprends très vite que je meurs et c'est comme un soulagement, je me laisse aller... les voix ne sont plus que des échos lointain, je vois noir, je ressens une  paix, une chaleur douce m'envahir et puis plus rien................................



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alors pourquoi ce texte je ne sais pas trop sa m'est venu comme sa, ce n'est pas un poeme mais je pense qu'il sa place ici, je voulais vous mettre dans la peau d'une enfant trop mature pour son bien, une adulte coincée dans un corp d'enfant ... je ne pense pas l'appronfondir un jour car sa doit rester court et vite lu mais dites moi ce que vous en pensez ? laissez moi des commentaire merci ! ;)

L'abîme d'une rose noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant