sans retour

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perdue dans ma forêt

par cette nuit dont le vent est si froid

tu pleurais d'effroi

ne cessant d'hurler

m'approchant doucement

tu me regardais avec espoir

que je comprenne ton desespoir

bisarement tu ne me trouvais pas terrifiant

j'observais ta belle peau nacrée

ton petit corp si frêle

tu étais si fragile

soudainement la pluie se mis a tomber interompant mes pensées

par reflexe

je pris ta petite main

et t'emmena un peu plus loin

afin de te proteger de cette soudaine averse

tu savouras le doux sons de la pluie

puis en me regardant

tout en me souriant

tu me disa merçi

j'ignorais qu'un simple mot

pourrai restaurer

ma pauvre âme brisée

ce si simple petit mot

puis je te montra le chemin

tu avais l'air heureuse

mais tu resta silencieuse

malgrés ma perturbation je resta serein

losque tu m'a dit aurevoir

je pensais que je ne te verrai plus

mais tu es revenue

malgrés toutes leurs histoires

et puis encore le lendemain et le surlendemain....

tu brisa les chaînes de ma solitude

en ignorant ce qu'en pensent le monde

insouciante tu me disais toujours "a demain !"

je te voyais grandir

mais moi je ne changerais pas

et je ne mourrai pas

et cela me fait souffrir

ton âge s'etait raproché

du temps ou le mien s'est arrêté

nos coeur se sont rapprochés

ton aparence avait déja bien changé

je vais enfin te dire pourquoi je vis

la vérité

le secret de la forêt

dont je suis le fruit

l'ignorais-tu?

cette forêt cache un terrible secret

mais ton village l'a deformé

ils t'avaient tous prevenue

mon existent

n'est pas réelle

elle est fragile

car elle n'as pas de sens

je suis l'esprit de la forêt

le monstre sanguinaire dont tout le monde parle

tu oublie que tu es si fragile

maintenant es ce que tu me hais?

mais a ma grande surprise tu me repondit

"bien sur que non,tu n'est pas un monstre"

"tout n'est pas faux,j'ai si peur de te detruire

donc fuis !"

mais encore tu m'a repondu

que tu avais confiance en moi

je suis resté dans l'effroi

que tout sois perdu

peur de moi-même

de te tuer de mes mains

car je ne me contrôle pas bien

que dû a ma soif de sang de te perdre toi ma seule arme

alors je te pris dans mes bras

et la je compris une sombre vérité

qui est que peut importe combien je t'aimais

un jour tu mourra

tu vas mourir

et je ne rien y faire

a part profiter de ce bonheur éphémere

avant de te voir perir

car je suis immortel

jamais je n'aurai droit a la mort

même si je suis pas assez fort

car tu mourra comme tout les mortels

tant de larmes

car le jour tant redouté

est arrivé

j'ai perdu les ames

maintenant me voila seul

mais a notre endroit j'attendrai toujours

en sachant qu'il n'y aura aucun retour

L'abîme d'une rose noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant