Vous savez a 15 ans
On est encore des enfants
on fait les cons on parle
Que de jeux vidéo et de filles
On est encore pleins d'avenir
Moi je ne pense qu'à la mort
J'ai du grandir trop vite
J'ai déjà l'amertume d'un adulte
Je vis dans le passé
Dans mon enfance dépassée
Le son de tes éclats de rire
Sur notre balançoire
Ton éternel réconfort
Quand je me sentais triste
Tu as toujours été forte
Même quand tu te sentais blessée
Tu paraissais éternelle
Je crois que c'est sa qui fait mal
Je me souviens de nos jeux
On étais toujours que nous deux
Je me souviens de tes connerie
Qui mettait ta mère en furie
Souviens toi on sautais dans les flaques d'eau
Quand il faisais pas beau
Tu étais pleine de vie
Une meneuse accomplie
Et il a fallut si peu pour tout briser
On s'était disputé
Il a fallut que tu monte dans ce bus
Je m'en souviendrai toute mon existence
De ton regard déçu
Que je n'ai jamais voulu
Un accident
Les médecin t'avais pris à temps
12 ans tu n'avais que 12 ans
Et je n'avais que 13 ans
Dans le coma depuis 2 ans
Tous les jours je viens te voir
Avec chaque fois un espoir
Tu grandis de jour en jour
Sans pouvoir voir ce qui t'entoure
Je tiens ta petite main toute froide dans la mienne
Et j'imagine
Ce qu'on aurait pu devenir
Je ne suis pas prêt de te laisser partir
Et pourtant ce jour doit arriver
J'ai pourtant hurlé
Que je ne voulais pas de toute mes forces
Mais ils n'arrêtent pas de dire il faut que tu avance !
Mais je ne veux pas
Je n'y arriverai pas
Je ne veux pas d'avenir sans toi
Je ne veux pas vivre sans toi
Je voudrai m'excuser
D'avoir été trop fier pour t'avouer
à quel point je t'aime
Je voulais qu'on reste ensemble
Sa fais trop mal
Je voulais qu'on fasse des fête de fin d'année
Qu'on finisse diplômés
Qu'on se marie ai des enfants
Bordel tu n'a que 14 ans
Les enfants c'est pas censé mourir
Tu dois vivre
Trop de regret
Je ne suis pas prêt
Je serre ta main comme toujours
Je te parle de tout de rien comme toujours
Il débranche la machine
Je t'ai dit je t'aime
En larmes tes yeux se sont ouvert
Ta Main qui se resserre
Tes lèvres gercées tente une parole
Mais n'en ressort seul qu'un souffle
Qui aurait voulu me dire moi aussi
Tes yeux brille
Ce fut ton dernier soupir
Et ton dernier sourire
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L'abîme d'une rose noire
Poésierecueil de poèmes sombre qui berceront votre pauvre âme tourmentée sombrer dans le désarroi des textes qui vous noieront dans vos propres larmes