[IS IT LOVE ? COLIN] Chantons à l'unisson

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Colin fut interrogé suivi d'Alexandre, Doris et Adam. Tandis que les trois amis purent rejoindre la jeune femme, le français fut menotté et emmené par les policiers. Malgré tout, la pianiste ne put s'empêcher de laisser échapper de nouvelles larmes, rapidement effacées par le pouce du chanteur qui lui offrit un petit sourire qui se voulait rassurant.

- C'est terminé, ne pleure plus, avec nos témoignages, il risque d'être sanctionné. Et puis... je ne compte pas le laisser s'approcher de toi à nouveau et encore moins poser une main sur toi. Je suis désolé d'être arrivé en retard, de ne pas avoir pu l'empêcher de te frapper.

- N'en parlons plus, s'il te plaît. J'aimerais rentrer, prendre une douche et me coucher, je suis fatiguée.

- Bien, je te raccompagne alors.

Il déposa un baiser sur le haut de son crâne tout en la serrant contre lui. Ils saluèrent le batteur et la bassiste avant de partir à la recherche d'un taxi à héler. Adam avait proposé de les déposer mais Colin avait poliment refusé, préférant éviter la mauvaise humeur de leur amie aux pointes vertes à Megan. Une fois dans l'automobile, il indiqua l'adresse à prendre puis attrapa la main de la serveuse pour y entrelacer ses doigts autour des siens, il les serra en un geste qui se voulait protecteur.

- Merci Colin, murmura la demoiselle, si tu n'étais pas arrivé, je ne sais pas ce qui aurait pu se passer.

- N'y pense plus parce que c'était la première et dernière fois, je vais m'en assurer, fais-moi confiance.

Elle releva les yeux vers lui, les lèvres pincées et les prunelles humides encore.

- Pourquoi tu es comme ça avec moi ? Je veux dire, il n'y a aucune raison qui te pousse à agir de la sorte avec moi.

- Megan... je pensais que tu l'avais deviné, surtout avec la chanson que j'ai interprétée aujourd'hui. Après... Avec ce type, tu ne pouvais pas écouter attentivement ces paroles mais elles t'étaient destinées.

Elle demeura quelques longues secondes silencieuse avant de sursauter.

- Tu... tu as composé pour moi ? Excuse-moi, j'étais tellement préoccupée par Alexandre que j'écoutais d'une oreille distraite.

Il esquissa un sourire en coin et se pencha à son oreille pour les lui murmurer :

« Cela faisait bien des années,

Que je ne m'étais pas senti aussi apaisé.

Un seul de tes regards assombri de désir,

Suffit à me rendre ivre de plaisir.

J'aimerais pouvoir t'approcher,

Te toucher, te caresser et te posséder.

Ce rêve, ne nous contentons pas de l'effleurer,

Bataillons ensemble pour le réaliser !

Mon Athéna, regarde-moi,

Tous mes sens sont en émoi,

Plutôt que s'entretuer,

Ne préfères-tu pas succomber à ces baisers ?

Bataillons ensemble,

Pour que l'on s'aime et que nos corps tremblent. »

Elle frissonna à plusieurs reprises, non seulement à cause des paroles mais aussi à la façon de lui susurrer celles-ci. Rapidement, elle sentit ses joues rougir alors que le ténébreux s'était reculé pour l'observer.

- Alors, ça te plaît ? Depuis que je t'ai rencontrée, j'ai plein d'idées pour mes prochaines compositions.

- Colin... je ne suis pas sûre que... débuta t-elle en se mordant la lèvre inférieure, oh et puis zut !