Chapter 3 :

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Mardi 29 mars :

toujours pdv de Payton :

Le soleil se lève et encore une fois, je n'ai pas besoin de réveil pour me lever. J'ai dû dormir deux heures. Ou peut-être moins. Je prends mon téléphone en espérant... je ne sais même pas ce que j'espère. Elle n'appellera pas de toute façon. La porte de ma chambre s'ouvre d'un coup. Encore une fois j'espère pour rien. C'est Faith. Depuis que t/p est partie je ne lui ai pas trop parlé. Je ne conçois pas qu'elle puisse l'oublier aussi facilement. Je la fixe en attendant qu'elle me dise pourquoi elle est là.
faith : écoute Payton je sais que tu souffre et je comprends mais tu ne pas te laisser dépérir à ce point.
Je me lève d'un coup et me plante devant elle.
payton : non tu ne sais pas et tu comprends encore moins. parce que toi tu t'en contre fou qu'elle soit partie. tu ne l'aimais pas comme je l'aime. ne me dis surtout pas que tu sais et que tu comprends. tu n'as pas passé sept mois avec elle, à tout partager avec elle. tu ne l'as pas laissé t'aimer et tu ne l'as pas aimé. pas comme je l'ai fais. alors ne me dis pas qu'il faut que je sorte parce que j'en crève qu'elle ne soit plus là.
Faith me regarde sûrement choquée par ce que je viens de lui dire. Je saisi mon téléphone et mes clés de voiture. Je sors de cette chambre comme elle me l'a demandé. Mais pas pour arrêter de penser à elle, au contraire.

Je viens d'arriver à l'Institut. Peut-être que ici ils ne feront pas comme si elle n'avait jamais exister. Je pousse ces lourdes portes et entre. Je me dirige du plus rapidement que je peux vers la salle de contrôle. Alec est le premier à me voir. Je n'ai pas pris le temps de regarder à quoi je ressemble mais vue la tête qu'il fait, ça ne doit pas être beau à voir. Je m'arrête et ai à peine le temps de les regarder qu'Alec me prend dans ses bras. Ok on peut dire que je ne mis attendais pas. Je réponds bien sur à son étreinte. Il me regarde ensuite droit dans les yeux, comme si il fouillé mon âme. Ou comme si il voyait ma souffrance.
alec : tu veux en parler ?
J'hausse les épaules. Je ne sais pas à vrai dire.
alec : viens.
Il m'entraîne dans son bureau et me fait m'asseoir en face de lui.
payton : tu as des nouvelles ?
Il baisse la tête. Super donc elle vient les voir mais pas moi !?
payton : Alec s'il te plaît j'ai besoin de savoir. dis moi au moins si elle va bien.
alec : bien n'est pas vraiment le terme que j'aurais utilisé.
J'arque un sourcil.
alec : elle est dans le même état que toi si tu préfères.
Je passe mes mains sur mon visage.
alec : tu tiens le coup ?
payton : honnêtement ? non. faith fait comme si elle n'avait existé. c'est limite insoutenable.
alec : elle va me tuer de te proposer ça mais si tu veux il y a des chambres ici.
Mon cerveau percute immédiatement. Qui dit vivre ici dit la voir. Un sourire s'affiche donc sur mon visage.
alec : essaye de ne pas avoir trop d'attente ok ?
payton : difficile à faire.
alec : et ça me fait profondément chier de te dire ça mais tu sais qu'elle n'acceptera peut-être pas de te voir.
payton : je sais bien.
alec : donc je prends ça pour un oui ?
Je hoche la tête.
payton : bon quitte à être là autant y être jusqu'au bout. tu n'aurais pas une mission à tout hasard ?
alec : non pas mainten-
Il se fait couper par l'alarme qui retentit. Et bah on dirait que c'est mon jour de chance. On se lève et courons dans la salle de contrôle. Un point rouge est indiqué sur la carte.
isa : qu'est-ce qu'on a ?
alec : un groupe de nos nouvelles créatures.
jace : payton trace cette rune.
Il me lance une stèle et me montre une rune que je reproduis sur mon bras.
payton : on s'organise comment ?
Clary et Isa me regarde étonnée.
clary : tu viens avec nous ?
payton : il faut croire que oui.
alec : par groupe. jace et payton avec moi. isa et clary ensemble. c'est parti.

Nous sommes rentrés depuis 20 minutes peut-être. Je suis passé chez moi prendre des affaires et je suis retourné à l'Institut. Heureusement qu'il n'y avait pas Faith sinon j'aurais eu droit à une crise de plus. Je suis dans la chambre qu'Alec m'a montré. Elle est basique. Un lit, une armoire et un petit bureau. Il ne m'en faut pas vraiment plus. Je vais rapidement me doucher et m'installe dans ce lit. Il n'y a pas son odeur et rien que me rendre compte de ce petit détail me coupe la respiration. Ça ne change pas vraiment, son lit avait aussi pris mon odeur. Je me mets en boule et enroule mes bras autour de mes genoux. J'ai mal, j'ai atrocement mal. J'espère au moins qu'elle est en sécurité. Parce que oui, malgré le fait qu'elle m'est arracher le cœur. Je n'espère qu'une chose, qu'il ne lui arrive rien.

À suivre...

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