Chapter 19 :

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jace : arrête tes conneries tu veux.
toi : non toi arrête. tu sais très bien que j'ai raison.
jace : biensur que non.
toi : alors si ce n'est pas le cas. tu m'explique pourquoi notre putain de paternel est parti à mes cinq ans en me regardant droit dans les yeux en disant qu'il ne pouvait plus continuer à faire semblant de m'aimer.
jace : il est atrocement con d'avoir laissé sa fille comme ça. ne t'arrête pas à ça.
toi : à cause de moi tu as perdu ton père et maman a perdue son mari. et ni l'un ni l'autre ne me le pardonnera.
Je baisse la tête. Parce que c'est juste la vérité. Jace se hisse dans mon lit et me prend dans ses bras.
jace : je ne t'en ai jamais voulu t/p. je ne t'en voudrais jamais.
Je le sers fort contre moi. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Il a toujours été tellement présent pour moi. Je ne saurais dire combien de temps il est resté comme ça, à me bercer légèrement. Mais je sais que je me suis endormie.

Mardi 21 juin :

Et quand je me suis réveillée il n'était plus là. Je me lève, me prépare et déjeune. Je vais ensuite dans la salle d'entraînement. Encore une fois je dois extérioriser. J'ai l'impression de devenir folle.

L'alarme retentit un peu plus tard, me tirant de mes occupations. Je me précipite dans la salle de contrôle. Déjà en tenue et mes dagues à leur place. Isa, Clary, Jace, Alec, Lola et Payton arrivent en même temps.
alec : un groupe de créatures attaquent le centre ville. on part à six, comme d'habitude.
Je m'apprête à tourner les talons.
alec : Isa avec Clary, Jace avec moi et t/p avec Payton.
lola : et moi ?
alec : t/p étant revenue on aura besoin de toi seulement pour les missions qui demande du monde.
lola : hors de question.
Alec se dirige vers le garage tout en lui répondant.
alec : si ça ne te plaît pas tu connais la sortie.
payton : on prend ma voiture.
Je hoche la tête et me précipite à l'extérieur, Payton sur les talons. Il n'a pas dit au revoir à Lola, ni même accordé un regard. Il ouvre sa voiture et monte côté conducteur. Tandis que moi je monte côté passager. Il démarre et roule rapidement. Le centre ville est à trois quarts d'heure de route, trente à l'allure où il va. Trente minutes en sa compagnie. Trente longues minutes. Les dix premières se passent silencieusement. Il finit par tourner la tête vers moi. Je comprends que ce silence ne va pas durer.
payton : on procède comme avant ?
toi : parce que tu sais faire autrement ?
Je ne suis pas sur que l'on parle seulement de la mission.
payton : je pose une question. c'est tout.
toi : et je t'ai répondu. c'est tout.
Il freine brutalement. Mon corps s'avance vers l'avant. Sans la ceinture j'aurais sûrement fini la tête dans le tableau de bord.
toi : t'es complètement malade ou quoi ?
payton : il est hors de question que l'on travaille ensemble dans ces conditions.
toi : oh c'est bon hein on sait faire la part des choses. alors démarre. j'assure tes arrières et toi les miens fin.
payton : tu ne peux pas arrêté d'être désagréable cinq secondes ?
toi : oh désolé. tu veux bien démarrer s'il te plaît mon cœur ?
Il baisse la tête et je crois apercevoir un léger sourire. Oh le con.
payton : avec plaisir.
Il redémarre enfin. Il reste quinze minutes de route. Juste quinze.
Et le retour.
Foutu subconscient de merde. La fin du trajet se passe en silence. Même si je sens de temps à autre son regard se poser sur moi. Du moment qu'il reste assez concentré sur la route, moi ça me va. Je n'en demande pas plus. Il finit par s'arrêter. Nous descendons rapidement.
alec : vous à gauche, nous à droite et Payton et t/p au centre.
Nous hochons la tête et allons où il nous a indiqué.

Je me précipite vers la voiture et me gette allongé sur le siège arrière. Payton ne ralentit pas et se met sur moi fermant la portière derrière lui. Il protège ma tête en même temps que la sienne.
toi : respire lentement et le moins possible.
Un gaz toxique. Qui annule les effets de nos runes. Mais qui nous paralyse aussi temporairement. Je ne sais pas où les autres sont mais je sais qu'ils se sont aussi abrités. J'espère qu'aucun de nous ne sera touché.

À suivre...

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