Chapter 12 :

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kile : et quand tu vas rentrer qu'est-ce que tu comptes faire ?
toi : rien. je lui demande de m'oublier. donc je vais faire de même.
kile : tu es incroyablement bizarre ma parole.
toi : je suis juste réaliste.
kile : non tu te complique juste la vie.
toi : je présèrve la sienne.
kile : tu gâche la tienne.
toi : on peut continuer longtemps comme ça tu sais.
kile : je m'écouterais, je te mettrais directement dans un avion.
toi : pourquoi faire ? être dans la même ville que lui ne signifie pas le voir.
kile : mais c'est qu'elle me prend pour un con en plus ! vous êtes affiliés au même Institut, biensur que vous allez vous croiser.
toi : en attendant je suis ici donc pas de risque.
kile : tu fuis légèrement la situation non ?
toi : on va dire que cette mission tombe bien. j'avais besoin de m'éloigner et de prendre du recul.
kile : oui en gros tu fuis.
toi : j'essaie de me préserver. c'est différent.
kile : écoute je ne te connais pas et je ne le connais pas. je dis juste que tu as l'air de souffrir, incroyablement. et vue ton état j'ose à peine imaginer le sien.
toi : ça ce voit tant que ça ?
kile : pas particulièrement. je suis juste observateur.
toi : ou Mia t'en a parlé ?
kile : du tout. même si j'ai déjà entendu des bribes de vos conversations. je ne les comprenais pas. maintenant un peu plus.
toi : on parle beaucoup de moi mais et toi ?
kile : et moi ?
toi : je ne sais pas. tu en es où de ton côté ?
kile : plus ou moins au même stade que toi. enfin pas dans les mêmes circonstances.
toi : c'est pour ça que tu as aussi rapidement détecter le problème. tu veux m'expliquer ?
Il hausse les épaules.
kile : elle est partie le jour de ton arriver. du jour au lendemain sans me prévenir.
toi : et tu ne sais pas où elle est ?
kile : si en Caroline du Nord.
toi : c'est une shadowhunters ?
Il hoche positivement la tête. Je fronce les sourcils. Il n'y a pas beaucoup d'Instituts en Caroline du Nord. C'est une État plutôt épargné.
toi : si tu me dis qu'elle est à Mooresville ce serait gros.
kile : voilà exactement. je ne me souvenais plus du nom de la ville qui est particulièrement bizarre. mais c'est ça.
Mon visage se décompose. Ce matin, Alec m'a envoyé un message pour me dire qu'il y a avait une nouvelle et que ça tombait très bien du fait de mon départ. Lola je crois. Je me mets à espérer que Payton ne l'a rencontre pas. Ou du moins qu'il ne se passe rien entre eux. Je préfère encore Kathryn. Je suis partie pour l'éloigner. Ce n'est pas pour qu'il replonge les deux pieds dedans avec quelqu'un d'autre. En plus elle a l'air instable. Encore plus que moi. C'est vous dire.
toi : Lola c'est ça ?
Il me regarde stupéfait et étonné.
kile : tu la connais ?
toi : non pas personnellement. on m'a juste parlé d'elle. ce matin même.
kile : tu viens de là-bas aussi ?
toi : alors à la base, je viens d'ici. mais oui je reviens de là.
Il rigole ce qui déclenche mon regard interloqué.
kile : nous sommes ici tous les deux. tu les imagine tous les deux là-bas ? avoue que c'est drôle.
toi : c'est une coïncidence mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'est drôle.
kile : tu ne m'as même pas dit son nom au fait.
toi : Payton.
kile : et tu as eu photo.
Je sors mon téléphone et lui en montre une. Il est dans la salle d'entraînement avec son poignard à la main. Je me mets rapidement à les comparer. Ils ont plus ou moins les même cheveux. La même carrure. J'irai presque jusqu'à dire le même sourire. La seule grosse différence est que Payton a les yeux marrons alors que ceux de Kile sont bleus. Il me montre ensuite une photo. Elle est plutôt grande, les cheveux bouclés et les yeux verts.
kile : tu penses à quoi ?
toi : j'étais en train de me dire que vous vous ressembliez un peu.
kile : c'est pas faux. je ne peux pas en dire de même quand à Lola et toi.
Je rigole légèrement face à sa remarque plutôt débile.
toi : ce n'est pas forcément le but en même temps.
kile : encore une autre coïncidence.
toi : plus futile cette fois-ci.
kile : effectivement.

Nous finissons et rentrons. Je me change rapidement et me mets dans mon lit. Avoir autant parler de Payton n'était pas facile. J'irai même jusqu'à dire horrible. Je donnerais beaucoup pour savoir ce qu'il fait ou comment île va. Je donnerais beaucoup pour lui parler. Ou simplement le voir. Ou peut-être pas en fait. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Ce que je veux ou ce que je ne veux pas. Ce qui est bien ou ce qu'il ne l'est pas.

À suivre...

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