and after ? 2

Chapter 18 :

payton : tu pensais vraiment qu'on était un parfait petit couple heureux ?
toi : je ne sais pas. elle en a l'air convaincu en tout cas.
payton : et ça ne te plaît pas ?
Je tourne la tête mais il s'en saisie rapidement et me la replace face à lui.
toi : je n'ai pas mon mot à dire.
payton : au contraire, tu sais très bien qu'un seul mot de ta part suffirait.
Je me lève aussitôt. Il fait de même.
toi : je ne porte pas Lola dans mon cœur surtout aux vues de ce qu'elle a fait à Kile mais tu n'as pas le droit de faire ça.
payton : elle ferait pareil ! elle attend juste une bonne raison pour rentrer en France.
toi : et bien cette bonne raison ce ne sera pas moi.
Il fait un pas avant. Pour être plus proche de moi.
payton : ne m'oblige pas à te supplier.
toi : je ne t'oblige à rien. continue ta vie Payton.
payton : pas sans toi.
toi : bordel on tourne en rond là !
payton : tu te mets juste des barrières où il n'y a pas lieu.
toi : d'accord et après ? tout est de ma faute, très bien. j'ai merdé, très bien. je te fais souffrir, très bien. et après ?
Il ne répond pas.
toi : ET APRÈS ?! et après rien. c'est tout. tu ne comprends pas que c'est fini.
payton : tu en es sur ?
toi : oui.
payton : d'accord.
Il essuie ses larmes et son masque de froideur revient. Il me regarde avant de sortir de cette clairière. En quelques secondes je ne le vois plus. Moi, je reste planté là. Ne sachant pas quoi faire ni où aller. Je finis par sortir à mon tour de cette clairière. Je retourne devant chez les Moormeier et monte dans la voiture de Jace. J'inspire profondément avant d'insérer la clé dans son emplacement. Je démarre et retourne à l'Institut. Je trouve rapidement Jace qui ne pose pas de question quand à mes yeux rouges et gonflés. Alec m'a dit qu'il y avait une chambre de libre. Je récupère mes affaires et m'y rends. Sans perdre de temps, je me déshabille et vais sous la douche. Mais même l'eau ne détend pas ses putains de muscles tellement contractés. Plus chaude ou plus froide rien n'y fait. Je sors donc et enfile un pull et un jogging. Je ne mange pas. Comme tous les soirs depuis deux mois. Je n'ai pas faim. Je m'allonge sur le flanc. Et plus rapidement que je l'aurais voulu mes larmes inondent à nouveau mes joues. Mon cou. Et mon oreiller. Je suis ridicule. C'est moi qui le repousse depuis le début. Je n'ai aucune raison de pleurer. Mais le voir avec Lola me fait chauffer le cœur, le cerveau. Me cave. Je n'ai rien à dire. Je ne dirais rien. Mais il a replongé les deux pieds dans le plat dans ce monde. Ce monde qui à la base n'est pas le sien. Il a replongé les deux pieds dedans mais avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui à prit ma place. Un léger song ce fait entendre derrière ma porte. Je sèche mes larmes et me redresse.
toi : oui.
La porte s'ouvre. Laissant apparaître Jace. Il avance dans ma chambre et s'assoit au bord de ce lit.
jace : qu'est-ce qu'il t'arrive t/p ?
Sa voie est brisée. Je sais qu'il souffre de me voir comme ça. Mais je n'y peux rien.
toi : ça va ne t'inquiète pas.
jace : pourquoi tu le repousse à ce point ?
toi : parce que je ne suis pas faite pour toutes ces conneries autour de l'amour. parce qu'il se met juste en danger en étant avec moi, rien de plus. parce que je ne peux pas lui donner ce qu'il veut.
Tout est sortie tellement naturellement. Parce que c'est mon frère. Parce qu'il sait de quoi je parle. Il sait pourquoi je suis comme ça. Il sait ce qu'il c'est passé.
jace : tu as droit au bonheur t/p. ne te prive pas à cause de ça. tu n'y es pour rien. il n'y est pour rien non plus d'ailleurs. il t'aime tu sais.
Je rigole légèrement à croire que moi je ne l'aime pas !
jace : il souffre aussi. beaucoup. trop, étant donné que tu l'aime aussi.
Je rigole à nouveau. À croire que je ne souffre pas.
jace : laisse lui une chance. laisse le t'aimer. tu en as besoin. merde t/p ne te prive pas d'amour pour lui.
toi : tu ne comprends pas Jace. tu ne peux pas comprendre. tu étais voulu toi.
jace : et toi aussi !
toi : pas à moi Jace tu veux. je sais très bien que c'est faux.

À suivre...