Chapter 7 :

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J'avais amplement raison. Cela fait une heure je pense que nous sommes comme ça et Payton n'a toujours pas bouger. Nous ne parlons pas mais il reste. Et je ne bouge pas non plus. Après tout, je ne peux pas vraiment.
toi : Payton ?
Je sens sa respiration s'accélérer automatiquement.
payton : je t'en pris ne me demande pas de m'enlever.
C'est pourtant exactement ce que j'allais lui demander.
toi : et pourtant je ne peux pas rester.
Il ressert ses bras autour de ma taille et enfouis encore plus sa tête dans le creux de mon épaule.
payton : s'il te plaît.
Ma main se promène sur son dos, de haut en bas.
toi : il faut que je parte. je suis déjà restée trop longtemps.
payton : qu'est-ce qui t'en empêche ? tu as quelqu'un à aller voir peut-être. un nouveau petit ami ?
Je le repousse fortement et m'assois. Il se redresse et se met face à moi.
toi : comment tu peux penser ça ? tu m'estime si peu ?
Il met sa tête dans ses mains avant de répondre.
payton : désolé. ce n'est pas ce que je voulais dire.
toi : et pourtant tu l'as dis.
Nous nous faisons couper par Faith qui entre dans la chambre. Payton se retourne brusquement et perds toute marque de tristesse. Son visage se voile de colère, de haine.
payton : qu'est-ce que tu fais là ?
faith : doucement tu veux ? t/p est aussi mon amie.
Le "aussi" ne plaît pas à Payton. Il est vrai que nous étions légèrement plus qu'amis. Contre toute attente, Payton éclate de rire. Sur le coup je ne comprends pas. Puis le message d'Alec me revient en mémoire "il m'a dit que Faith fesait comme si tu n'avais jamais exister. il a dû mal à le supporter." Je comprends mieux pourquoi Payton réagit comme ça.
payton : ne fait pas comme si tu t'étais souciée d'elle juste parce qu'elle est devant toi.
faith : ne me fais pas la morale Payton tu ne sais pas de quoi tu parles.
Je pense que c'est le moment pour moi d'intervenir. Faith risque d'en dire trop et Payton va encore plus s'éloigner de sa sœur si ça continue.
toi : on va s'arrêter là. il est hors de question que vous vous disputiez pour moi. de toute façon j'allais partir.
Je me lève mais Payton fait de même et s'empresse d'attraper mon poignée.
payton : ne pars pas.
Sa voie s'emplie presque directement de larmes.
toi : tu savais très bien que j'allais repartir Payton.
payton : putain mais tu n'es pas obligée de partir ! hose me dire que tu n'étais pas bien avec moi là. hose me dire que tu n'as pas aimé être dans mes bras. hose me dire que je ne te manque pas.
Je baisse la tête. Incapable de le contredire, ce serait lui mentir ouvertement.
faith : Payton laisse la partir.
Elle a à peine chuchoté ces quelques mots mais ça a suffit à énerver Payton encore une fois.
payton : Faith pour une fois dans ta vie ferme là et ne dicte pas ma vie ok.
Il pose sa main sur mon menton et me le relève. Extrêmement délicatement comparé au ton qu'il a adopté avec Faith. Il colle son front au mien et me regarde droit dans les yeux.
payton : tu sais que tu peux rester. et tu sais aussi que ce serait beaucoup plus facile pour toi. et pour moi aussi. pourquoi vouloir à tout prix partir si, de ce que tu me dis, tu m'aimes ?
toi : parfois aimer ne suffit pas.
payton : oh je t'en pris ne me sors pas tes phrases toutes faites.
toi : ce n'est peut-être pas très original je te l'accorde mais c'est la réalité.
payton : écoute je ne vais pas te retenir mais dis moi droit dans les yeux que c'est réellement ce que tu veux. que tu veux vraiment partir.
Je baisse le regard, encore une fois incapable de lui mentir.
payton : t/p ?
Je ne réponds pas.
payton : regarde moi.
Je relève simplement les yeux mais ne parle pas.
payton : dis le et je te laisse partir.
Je regarde derrière lui mais Faith n'est plus là.
payton : j'en déduis que tu ne diras rien ?
toi : tu sais très bien que je suis incapable de te dire ça droit dans les yeux.
Il ne réfléchis pas plus et plaque ses lèvres contre les miennes. Sa bouche retrouve la fougue d'avant que je parte. Je mets une main dans sa nuque pour le garder contre moi. Il recule et me fait m'allonger sur son lit sans se détacher de moi. Ses mains se baladent sur mon corps. Il le découvre. Le re-découve plutôt. Il finit par attraper le bas de mon tee shirt. L'intégralité de mon corps réagis à ce contact. Je sais que je vais le regretter mais je suis incapable de l'arrêter. C'est trop tard.

À suivre...

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