Chapter 8 :

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pdv Payton :

Je suis allongé sur le dos. Avec t/p dans les bras. Elle m'a horriblement manqué. Je n'ose ni bouger ni parler de peur de briser ce moment. Je sais qu'elle va repartir, c'est inévitable. Je sais très bien que même après ça, elle le fera. Et pourtant, je ferais n'importe quoi pour qu'elle reste. D'un coup, une idée me vient. Je me décale de son emprise et me lève. Je me retourne rapidement vers elle et je vois qu'elle ne comprends pas ce que je fais. Elle m'examine aussi. Je suis en boxer mais je m'en contre fou. Je prends ma guitare et m'assois sur le canapé qui est dans ma chambre. Je la vois se redresser sur mon lit. Je l'examine aussi. Elle n'a pas pris la peine de remettre la couverture sur elle. Elle est donc en sous-vêtements. Je me re-concentre sur ma guitare. Je joue une mélodie que j'ai composé cette semaine. C'est peut-être une des seule chose que j'ai faite. Mes doigts glissent sur les cordes. Plus j'avance dans le morceau plus je me rends compte de sa tristesse. Je relève la tête vers t/p que je n'avais pas regarder depuis que j'ai commencer. Des larmes silencieuses perlent sur ses joues. Dans son regard je vois. Je vois qu'elle a compris le sens de cette mélodie. Elle a compris et ressent sa tristesse. Je vais jusqu'au bout et pose mes yeux sur elle.
payton : ça t'as plu ?
Elle hoche timidement la tête. Je souris et repose ma guitare. Je retourne me mettre à côté d'elle et contre toute attente, elle se blottie dans mes bras. Je les sers autour d'elle et caresse délicatement ses cheveux. Je la sens sangloté sur mon torse. Je donnerais beaucoup pour que ce moment ne s'arrête pas.

retour à ton pdv :

Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de me jeter dans ses bras comme je viens de le faire. Il caresse mes cheveux et bordel que cela m'apaise. Je me mets à me dire que l'on pourrait peut-être être heureux ensemble. Ou encore que je pourrais rester. Je chasse rapidement ces idées et me redresse légèrement. En posant mon menton sur son torse.
toi : tu me retiens si je pars ?
payton : tu veux vraiment partir ?
toi : non et tu le sais mais je n'ai pas le choix Payton. je te mets en danger en permanence en plus.
payton : tu ne m'as pas forcé à aller à l'Institut. tu m'as laissé le choix en plus.
toi : et tu es toujours sur de toi malgré tout ?
payton : je suis sur que je veux être avec toi.
toi : on tourne en rond Payton. cela revient à dire que tu vas à l'Institut juste pour être avec moi.
payton : non vraiment pas. j'aime bien y aller.
toi : tu y aller combien de fois depuis que je suis partie ?
payton : et toi ?
toi : okok.
payton : non plus sérieusement t/p, je ne te retiendrai pas plus. je ne veux pas te garder près de moi de force. je dis juste que je sais que ce n'est pas vraiment ce que tu veux.
toi : on ne fait pas toujours ce que l'on veut c'est bien connu.
payton : n'empêche, tu voudrais réellement partir, tu l'aurais fait depuis 10 bonnes minutes.
Je me rends compte que ses bras ne m'entoure plus. Il a raison, j'aurais pu partir. J'aurais dû le faire d'ailleurs. Je me redresse et enfile mon tee shirt et mon jeans. Les yeux de Payton se voile aussitôt de larmes. Je m'agenouille prêt de lui et pose ma main dans sa nuque. Pendant qu'il enfonce sa tête dans son oreiller. Sûrement pour cacher ses larmes.
toi : eh Pay.
Il redresse un peu la tête.
toi : je suis désolée. vraiment. si on doit se revoir alors on se reverra. mais essaye quand même de tourner la page ok ? et avant que tu t'énerve, je sais c'est dur extrêmement dur même. c'est pour ça que je dis essaye et pas fais le.
Il hoche un peu la tête.
payton : embrasse moi. juste une dernière fois.
Je pose mes lèvres contre les siennes et essaye de lui transmettre tout l'amour que je lui porte. Je me relève et vais vers la porte de sa chambre. Je pose la main sur la poignée mais me tourne vers lui. Il est en boule secoué de larmes. Je me précipite en dehors de cette chambre puis de cette maison. Je ne prends pas le temps de dire au revoir à Faith. Elle ne m'en voudra pas. Je cours jusqu'à mon hôtel et entre en trombe dans ma chambre. Je me gette sur mon lit et laisse moi aussi mes larmes couler.

Jeudi 31 mars :

Je me fais réveiller par mon téléphone qui sonne. J'ai dû dormir extrêmement longtemps. Je le prends et décroche. Je porte simplement mon téléphone à mon oreille mais ne parle pas.
mia : t/p ?
toi : nom de Dieu Mia !
mia : je sais je sais ça fait longtemps. mais je n'ai pas vraiment le temps de parler. j'ai besoin de toi, ici en France.
toi : vous êtes en sous effectif ?
mia : non mais le directeur de l'Institut réclame ta présence. j'ai essayé d'en savoir plus mais il n'a rien voulu me dire. ça à l'air sérieux.
toi : je prends un avion dès que je peux et j'arrive.
mia : merci beaucoup.
toi : bisous.
mia : merci encore. bisous.
Je pense que j'ai besoin de m'éloigner. Ça tombe plutôt bien.

À suivre...

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