Chapter 31 :

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toi : et tu ne me demande rien. c'est moi qui te le propose. De toute façon tu n'as pas le choix, à cette allure tu ne tiendras pas longtemps.
payton : tu as aussi des choses à faire
t/p.
toi : mise à part l'Institut non.
Je regarde sur la table de la cuisine et vois son téléphone. Je m'en saisie et le lui tends.
toi : appelle ta mère. j'envoie un message à ta sœur pour lui demander si elle veut qu'on boive un café ensemble bientôt.
Il dépose un bisou sur mon front.
payton : merci. infiniment.
toi : je suis là pour ça à la base il ne faut pas l'oublier.
Payton va dans le salon et je l'entends appeler. De mon côté j'envoie un message à Faith pour lui demander si elle veut que l'on se voit cette après-midi. Elle me répond rapidement que oui, elle est libre à partir de quinze heures. Payton revient dans la cuisine avec les larmes aux yeux. Pitié dites moi que je n'ai pas fait une énorme connerie en lui disant d'appeler sa mère !
payton : elle s'est excusée.
Je ne peux retenir un soupire de soulagement. Il me prends dans ses pas avant de venir coller son front contre le mien.
payton : encore une fois, merci.
toi : arrête de me remercier. je vais voir Faith vers quinze heures trente moi sinon.
Il écarquille les yeux.
payton : je n'aurais jamais pensé qu'elle te dise oui.
toi : il faut croire que si.
Je me détache de lui et me remets à ma tâche.
payton : je peux t'aider.
toi : oui.
payton : comment ?
toi : en allant dormir. et je ne rigole pas Payton. tu en as beaucoup plus besoin que ce que tu penses.
payton : il te reste beaucoup de choses à faire ?
toi : non, après ça j'ai fini. va dormir Pay.
payton : je n'ai pas le choix ?
toi : non.
Il rigole légèrement, dépose un bisou dans mon cou et remonte. Je sais qu'il va attendre que je finisse et que je monte le rejoindre. Bordel mais comment nous sommes nous retrouvés si proche. Non en fait je préfère ne pas savoir. Je crois que sinon je me mettrais des claques moi même. Je finis ce que je fais et range la cuisine. Et bah voilà une bonne chose de faite. Je monte et entre dans la chambre de Payton. Il est allongé sur le dos, regardant le plafond comme s'il espérait qu'à force il devienne transparent pour qu'il puisse voir le ciel. Je m'approche et m'assois à côté de lui. Payton me regarde et ses bras viennent très rapidement s'ouvrir. M'invitant à m'y mettre. Je m'allonge à côté de lui et pose ma tête sur son torse. 
toi : c'est bon maintenant tu peux dormir ?
payton : comment tu sais ?
toi : que tu m'attendais ?
payton : oui.
toi : je te connais c'est tout.
payton : c'en est effrayant.
Il me sers dans ses bras. Je le sens s'endormir lentement.

Deux heure plus tard, parce que oui j'ai compté et non je n'ai pas dormi, Payton se réveille. Il bouge légèrement avant de se retourner et de s'allonger complètement sur moi. Ah fausse alerte, il dort toujours. Il relève d'un coup la tête. Finalement il est belle est bien réveillé. Ses bras sont autour de mon buste, me maintenant contre lui.
payton : merde désolé.
Il s'enlève rapidement et s'éloigne un peu de moi. Je m'assois.
toi : je pars si tu veux.
Il pousse un soupire.
payton : de toute façon je ne peux pas te retenir avec moi.
toi : Payton.
payton : quoi ?
toi : putain on ne peut pas avoir une discussion sans que tu me rappelle que je suis partie.
Il me regarde sans répondre. Je me lève et sors de cette chambre. Je l'entends me suivre. Je récupère mes affaires et retourne vers les escaliers. Malheureusement pour moi il n'a pas l'air décidé à me laisser partir. Il se saisie de mes hanches et me plaque contre le mur. Je grogne légèrement. Bordel mon dos.
payton : quoi ?
toi : lâche moi.
payton : si tu m'écoute ce sera envisageable.
Qu'est-ce qui me retiens de lui mettre un coup où je pense déjà ? La violence ne résout rien. Ah oui voilà ça doit être ça.
payton : je ne veux pas te le rappeler en permanence. je ne sais juste pas comment m'y prendre. on dort ensemble collé l'un à l'autre mais en même temps il ne faut pas être proche. par contre se prendre dans les bras en dehors du lit aucun problème. alors excuse moi si quelques moments m'échappent.
toi : je sais. c'est pour ça qu'il faut que tu me lâches et que je parte.
payton : et comme un con j'avais un léger espoir que tu restes. à quoi je m'attendais après tout.
Je baisse la tête. Que suis-je censée répondre à ça ? Mise à part qu'il devrait s'éloigner le plus possible de moi. Payton me redresse la tête et me regarde doit dans les yeux. Je sais à quoi il pense. Et je devrais détourner le regard.

À suivre...

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