Salut, je m'appelle Kyotaru Hara et je vais avoir mes quatorze ans. Je pensais être une fille normale, qui se faisait peut-être harcelée, mais normale jusqu'au jour où je fis leur rencontre lors de ma rentrée au lycée. Cela changea complétement ma v...
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Le doux clapotis des vagues. C'est la première chose que j'entends quand je me réveille. Je sais qu'aujourd'hui est un jour spécial mais j'ai encore sommeil. Je remonte ma couverture sur ma tête, ferme les yeux, et essaye de m'expliquer mon rêve de la nuit dernière. Un rêve que je fais chaque jour depuis que ma famille et moi avons déménagé chez mes grands-parents. Non, un rêve que je fais depuis très longtemps. Un rêve assez étrange... J'essaye de me rendormir quand soudain mon petit frère rentre, accompagné de mes trois sœurs. Comme toujours. Je fais absolument tout pour qu'ils comprennent que, maintenant, j'ai quatorze ans (enfin presque, il reste seulement deux mois) et qu'en tant qu'adolescente, et comme toute personne normale, j'ai besoin d'intimité. J'allai les repousser, quand ma mère arrive pour me dire de me lever car le petit-déjeuner est prêt et parce qu'aujourd'hui, c'est la rentrée. Elle n'a pas vraiment l'air de bonne humeur mais bon, a vrai dire, c'est presque devenu une habitude de la voir comme ça . Après avoir entendu ma mère parlée, mon frère et mes sœurs s'en vont. Je me lève de mon lit, quittant ainsi sa chaleur et sa douceur. Puis je m'approche de mon miroir et me regarde un instant. Il n'y a rien à dire : mes cheveux ressemblent toujours à un hérisson, qu'ils soient coiffés ou non. C'est certain, ils vont encore se moquer de moi et je passerai la même année que les précédentes depuis que je suis à la maternelle jusqu'à ma troisième. Dans mon placard je prends un pantalon noir, un t-shirt blanc et des sous-vêtements. Je me dirige vers la salle de bain, toujours dans mes pensées. Je pose mes vêtements sur le meuble en face de la douche. Je jette un coup d'œil à la baignoire et voit qu'elle a dû être utilisée. Je me déshabille et rentre dans la douche. L'eau est bonne et chaude, ça me soulage, me fait du bien et me rappelle mon lit que j'ai quitté un peu plus tôt. Je reste un peu sous l'eau après m'être mis du shampoing et du savon.
Après m'être rhabillé, je descends prendre mon petit-déj avec ma famille. Le petit-déjeuner se passe toujours calmement à part les petits qui font souvent du bruit et des cris. Les adultes parlent, se disputent, se font la tête. Moi je reste neutre. Au début, quand j'étais petite, je souriais et riais mais tout à changer au moment où je suis rentré à la maternelle. Les moqueries, le harcèlement, les coups, les insultes. C'est ce que j'ai subi tout au long de mes années scolaires. J'en ai parlé avec mes parents mais ils n'avaient pas toujours le temps pour moi soit à cause de leur travail soit à cause de mes frères et sœurs. Je n'ai pas d'amis avec qui je pourrais me confier, mes cousins et mes cousines sont dans leur monde, je ne vois pas l'intérêt de parler avec mes oncles, tantes où mes grands-parents qui doivent avoir autant de choses et de problèmes que mes parents et je n'ai aucune envie d'écrire dans un journal intime. Tout ça me rend triste mais je dois essayer de garder la tête haute. Je n'ai pas le droit de pleurer ou de m'apitoyer sur mon sort car je suis l'aînée. Après le petit-déjeuner terminé, je débarrasse et nettoie la table, je prends mon cartable, mon portable, mon déjeuner et mon goûter puis me dirige vers le garage pour prendre mon vélo mais, surprise, à ma plus grande joie, il à été cassé par un des petits monstres avec lesquels je vis et à été coloré en rose. Je prends la bombe avec laquelle il a été décoré et je vois que c'est une peinture qui ne s'enlève pas. Je soupire. Là, tout de suite, j'ai envie de fracasser ces saletés de gosse. Je me dirige vers mes parents qui discutent avec mes grands-parents et leur dit :
