Chapitre 17 : Surprises et décisions

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PDV Kyotaru :

J'ai intensément mal à la tête. Aux côtes aussi. Mais je crois que le pire c'est le fait de me sentir incapable de respirer. Pas étonnant vu comment ces fichues chaînes m'enchaînent. Je regarde tour à tour Iguro-San, Uzui-San, Tomioka-San et Kanroji-San me fixent, les deux premiers étant énervés, le troisième étonné et la dernière inquiète. Elle me saute dessus en pleurant :

-Oh ma petite Kyotaru, tu nous as fait une de ces peurs ! Tu as failli détruire tout le QG ! Mais pourquoi t'as bu ? T'es encore mineur, c'est pas bien !

-J'ai bu quoi ? Et comment ça, j'ai failli détruire le QG ?

Iguro-San demande :

-Tu veux dire que... tu ne te souviens plus de rien ?!

Je le regarde avec incompréhension :

-Me souvenir de quoi ? Ah, et la mission ! Sanemi l'a terminé seul ?!

Les piliers se regardent entre eux puis Uzui-San me dit :

-Tu ferais bien de te reposer, on va prévenir les autres que tu t'es réveillée ! Ah, et de la part de Sanemi et moi...

Il me met un grand coup sur la tête si violent et si fort que ma vue se floute. Il m'attrape par le col et me secoue encore plus violemment tandis que Mitsuri se jette sur nous.

J'entends des éclats de voix lointaines et je me sens attirée dans les bras de Morphée.

Plus tard, quand je me réveille, je suis seule. Je m'étire, enlève la couverture et me lève. Je mets un peu d'ordre dans ma tenue et ma coiffure, prends mon sabre et me dirige vers le QG des piliers.

Quelle surprise m'attend lorsque je remarque le désordre et les dégâts qui l'ont abîmés. Quels idiots insensés ont bien pu faire ça ? Sont-ils suicidaires ?

En plein dans mes réflexions, je percute quelque chose.Je relève la tête et remarque Sanemi. Je m'excuse (oui,je sais reconnaître mes torts) :

-Désolée, je ne t'ai pas vu...

-Ça ne fait rien, c'est de ma faute, je ne t'ai pas vu non plus. Sinon, comment vas-tu Rengoku-chan ?

Choquée, je ne dis plus un mot. Sanemi Shinazugawa, le fameux pilier du vent, l'homme le plus irritable, qui me crie tout le temps dessus et qui n'hésite pas à me frapper quand ça le chante, là, il s'excuse gentiment, demande de mes nouvelles et évite mon regard ?! Et surtout...Depuis quand il m'appelle Rengoku-chan ?

Allons bon, ressaisis toi Kyotaru Rengoku, il peut s'agir d'un démon.

Mais il fait jour !

Mmh...

Il doit surement être malade, il est un peu rouge, surtout des oreilles.

Je me mets sur la pointe des pieds et pose délicatement ma main sur son front :

-Tu ne serais pas un peu malade ? Tu es un peu rouge...Shinazugawa-San !

Ça me fait trop bizarre de l'appeler comme ça mais bon, après ce que j'ai vu, il mérite mon respect...jusqu'à une prochaine gaffe.

A ma grande surprise, ce dernier écarte ma main de son visage et me jette un regard que je parviens pas à déchiffrer. Bizarrement, je suis déçue de sa réaction et un étrange sentiment me recouvre. Il ajoute, mettant fin à la discussion :

-Le maître est au courant de tout ce qui s'est passé. Tu peux aller lui faire un rapport si ça te chante. Je lui ai également demandé de ne plus jamais nous mettre ensemble pour une telle mission. Et je te le demande en tant que supérieur, ne m'approche plus sauf pour le travail. Non, en fait, c'est un ordre. De toute façon, tu seras contente puisque de toute manière tu ne m'aimais pas.

Moi, la petite sœur d'un pilierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant