╔sTaRt To PlAy╗

F*ck

Le soleil était à présent entièrement couché, les nuages eux étaient légèrement rosés.
Alois était attacher à l'arrière de la voiture et maudissait ce « Sebastian ».
La ceinture étrangement résistante l'empêchant de s'y défaire.

Sinon il aurait sauté volontiers.

-J'veux rentrer chez moi.

L'homme ne lui répondit pas et se contenta de sourire tout en conduisant.

-« Formulez d'abord une phrase correcte et je vous répondrais c'est la règle numéro deux.»

-Ferme la.

Cela faisait au moins dix fois qu'il posait la même question, et dix fois qu'il recevait la même réponse mais hors de question pour lui de se rabaisser.

Alois ne comprenait strictement rien à la situation.

Premièrement un homme était venu chez lui.
Deuxièmement il l'avait embarqué.
Et troisièmement
« Ça permettra d'améliorer ton comportement. »
C'était quoi ça ?!
Sa propre mère pour qui il se donnait corps et âme venait littéralement de l'abandonner ?

Améliorer mon comportement hein ? » se dit-il.

-Et d'abord pourquoi t'a les yeux rouges ?

Sébastian l'ignora, encore.
Bordel.

-Va crever.

-« Il va falloir vous rééduquer. »

-Et toi faut que t'apprenne a fermer ta gueule mec.

Sébastian encore une fois se contenta de se taire, cela faisait à peu près quoi...une heure qu'il roulait ?
La route était déserte si ce n'est que la forêt qui s'entendait à perte de vue.

Le blond finit par se taire et observer les arbres défiler a toutes vitesse sous son regard perdu, puis des larmes de colères vinrent tracer leurs chemins sur ses joues.

Il n'avait même pas pu dire au revoir à Finny...à son frère...

Non, décidément la rentrée s'était très mal passée.
Et puis pourquoi ce « Sébastian » avait le style d'un mec du XIX siècle ?

En plus, oui il admettait qu'il se battait souvent mais de la à l'envoyer avec une personne peu rassurante, avec une force de malade et qu'il ne connais ni d'Ève ni d'Adam c'était louche.

Un choc le fit sortir de ses pensées, il était en train de monter sur une montagne, on pouvait voir d'en bas, un espèce de château immense entouré d'un jardin parfaitement taillé.

Comme c'était le soir, aucune lumières n'était allumées et nous ne pouvions pas distinguer d'autres détails plus précis.

-On va dans cette vieille ruine ?

Sébastian sourit et hocha la tête semblant se moquer.

Alois lui semblait trop occuper à observer le châteaux sous toutes les coutures.

La voiture s'arrêta après que Sébastian se soit garé, puis il descendit faisant claquer la porte de la voiture avant d'ouvrir celle d'Alois l'attrapant lui et ses bagages au passage avant de la fermer elle aussi.

-Ça tourne pas rond !? Lâche-moi-

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la main ganté du brun vint s'aplatir sur ses lèvres l'empêchant au passage de parler.