𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 4 :

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PDV Robin :

Je suis au lit avec Zoro. Sa tête plongé dans mon cou, il est endormi. Je lui caresse le crâne doucement de mes doigts, regardant un point inexistant sur le mur. Je repense à ma meilleure amie, Nami. Plus précisément de son problème avec son patron. Je me demande si c'est réellement un problème, au final ? Est-ce que tout ça ne lui plaît pas ? Si ce n'était pas le cas, elle ne m'aurait pas précisé que son visage était proche du sien. J'aimerai énormément le rencontrer. En attendant, je n'ai que pour description ses cheveux. Mais si Nami s'intéresse à lui, c'est qu'il doit être vachement beau.

PDV Nami :

Mes joues s'empourprent, nos regards sont si intenses, voudrait-il.... M'embrasser ? À moins que ce soit moi qui ne le veuille..?

Il prend mon menton de son pouce et de son index, le levant légèrement pour me rapprocher de ses lèvres et finalement s'arrêter.

-Pourquoi ne me repousses-tu pas ?

Je ne le sais pas moi-même. Je n'ai pas la réponse.

-Je.. Mon corps ne voulait pas bouger.

-Il ne voulait pas, ou tu ne voulais pas ?

Je deviens rouge vif à cette remarque. Mais il a raison. Si mon corps ne voulait pas bouger, c'est parce qu'une partie de moi voulais qu'il m'embrasse. Allez savoir pourquoi. La seule réponse que je peux lui donner est un froncement de sourcils.

-Je me permets de douter de la réponse numéro une. Ce silence me laisse plus penser que je devrais parier sur la deux.

Il faut que je retourne la situation à mon avantage, je déteste réellement son arrogance.

-J'ai plus l'impression que c'est vous qui voudriez que la réponse soit la deux. Si vous voulez tant m'embrasser, il fallait le dire tout de suite au lieu de monter tout un stratagème.

Et voilà comment on remet quelqu'un à sa place.

Il ouvre grand les yeux avant de laisser paraître des rougeurs au niveau de ses joues. Il les ferme avant d'y mettre un petit ricanement.

-Ah, vraiment ? C'était si simple que ça ?

Il espère me déstabiliser, mais ça ne marchera pas. Je vais rentrer dans son jeu, pour lui montrer que je suis très stable et pas du tout angoissée.

-Tu t'attendais à autre réponse peut-être ?

Il me sourit de son sourire narquois avant de reculer et de lever les yeux aux ciels.

-J'en prends note pour la prochaine fois.

-C'est une blague ?

Il rigole avant de partir. Arrivé à l'encadrement de la porte, il se tourne vers moi.

-J'ai du travail qui m'attend, j'aurais aimé rester un peu plus pour pouvoir approfondir ce baisé. Dommage. Enfin, j'ai hâte de te revoir. À demain.

-Je... Je suis en week-end, demain.

-Tu ne reviens pas pour ta voiture ?

Ah oui, je l'avais oublié.

-Ah... Si. Mais vous serez dans votre bureau non ?

-Tu ne comptes pas venir me rendre visite ? Ça me fend le cœur. Tant pis. Alors à lundi, je t'attendrai avec impatience dans mon bureau.

𝑀𝑜𝑛 𝑁𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑃𝑎𝑡𝑟𝑜𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant