Chapitre 5

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Le lendemain matin, des coups résonnèrent sur la porte de la chambre de Malia, la réveillant. Elle ne voulait pas se lever, trop à l'aise dans son lit et encore fatiguée. Aussi, elle l'ignora. Il finirait bien par se lasser et la laisser dormir.

— Malia ! appela Axel, agacé.

Il frappa une seconde fois. Après une bonne minute de silence, Malia se pensa enfin libre de retourner au pays des songes.

— Malia ! s'impatienta-t-il. Debout ! Tu vas rater le petit-déjeuner !

Elle maugréa dans son oreiller.

— Malia !

— J'ai pas faim ! Laisse-moi dormir.

Mais c'était sans compter sur l'incivilité du visiteur. Axel pénétra dans la pièce et tenta d'arracher la couverture du lit, mais Malia y était fermement accrochée. Sauf que d'un coup, celle-ci disparut. Agressée par une vague de froid, Malia se redressa et vit qu'Axel la tenait maintenant dans ses mains. Outrée par un tel comportement, le fusilla du regard.

— Ma couverture ! menaça-t-elle.

— C'est l'heure d'aller manger.

— Je t'ai dit que je n'avais pas faim ! Je préfère dormir.

Malia se jeta sur lui, tentant de récupérer son précieux bien, mais il se téléporta de l'autre côté de la pièce.

— Axel ! hurla-t-elle.

— Dans 30 minutes, on va reprendre votre entrainement. Tu auras besoin de force, et hors de question qu'on s'arrête en plein milieu pour que madame aille manger. Donc tu vas bouger ton cul et t'habiller avant que je ne m'énerve.

— Je reviens dans cinq minutes. Si tu n'es pas changée d'ici là, je t'y amène comme ça, menaça-t-il avec sérieux.

C'est à ce moment que Malia se souvint qu'elle était encore en pyjama. Elle baissa les yeux vers sa tenue et constata avec regret qu'elle ne dissimulait pas grand-chose. Ce qui l'énerva encore plus.

Il balança la couverture à la figure de l'adolescente et quitta la pièce.

— Connard ! cria-t-elle dans le vide.

Elle considéra un instant l'idée de trouver une formule ou une potion pour le torturer, mais elle avait trop froid pour réfléchir. Elle ne pourrait plus se rendormir maintenant... Elle commença donc à s'habiller à contrecœur, pestant contre le blond.

C'est à ce moment qu'elle remarqua qu'Axel ne lui avait apporté presque que des robes.

— Je suis censée m'entrainer en robe ? maugréa-t-elle.

Elle demanderait à Raphaël cette fois pour avoir d'autres habits. Au moins, lui avait l'air capable de connecter deux neurones.

Axel franchit la porte sans avoir préalablement frappé pour se signaler alors que Malia se débattait pour fermer sa robe. Quelle idée stupide de mettre la fermeture dans le dos !

— Besoin d'aide ? demanda Axel, amusé.

— Non ! s'énerva l'adolescente.

Sans l'écouter, il se glissa dans son dos. Elle tenta de s'extraire à cette situation en faisant un pas en avant, mais il l'attrapa par les hanches pour la garder à porter. Il remonta ensuite la fermeture éclair, et alors que Malia s'apprêtait à lui hurler dessus, il les téléporta dans le réfectoire.

La tête de Malia lui tourna quelques secondes, ne l'empêchant pas de lancer un regard meurtrier à son nouvel ennemi. Il lui répondit avec un sourire insolent, s'asseyant à côté de son frère.

Malia et Shane, tome 1 : l'Académie des Arts MagiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant