14= LA STRATÉGIE D' EVANS

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   -Sam :   Il faudrait tout de même interroger "Peter''.  Nigma connaissait beaucoup d'hommes politiques importants.
<<le procureur général>> demande a être tenu au courant des moindres détails.

-Evans :   C'est compris monsieur le juge.

-Sam :   Et la presse ?

-Evans :   Ah !  La presse, je l'ai sur le dos sans interruption depuis hier. Ils connaissent l'existence de Kelyne. Et ils sont même allés chez elle.
La concierge leur a parlé de sa locataire avec la bienveillance que vous devinez.

-Sam :   Je crois que c'était le plus beau jour de sa vie 😄.

-Kalène :   C'est sûr que oui

-Sam :    Et l'argent dont Kelyne était en possession ?

-Evans :   Non, ça ils ignorent que nous avons trouvé 200 000... dans son secrétaire.
Pour les amuser je leur ai confié une des reproductions du "coupe-papier" que m'avait re-remises Cartier.
Nous avons vérifié à la banque de Nigma ; ils ne prennent pas note des numéros de  billets .

-Kalène :  Ce qui veut dire, impossible dans ces conditions de savoir si les 200 000... trouvés chez Kelyne proviennent du coffre de Nigma.

-Sam :   Eh bien !  Je prolonge la garde à vue de 24 heures.

-Evans :   Voyez-vous monsieur le Juge, 48 heures de garde à vue, c'est trop peu.

( Le magistrat s'est mis à rire)

-Sam :    Je vous rappelle tout de même que pour beaucoup c'est encore trop long.

-Evans :   Ils ont tort.
Je suis le premier à admettre qu'il est relativement facile en bousculant les gens, en les privant de sommeil, en les abrutissant, en les frappant, d'arriver à leurs faire avouer n'importe quoi.
Mais vous me connaissez, ce n'est pas mon genre.

-Sam :   Donc vous proposez  ?

-Evans :   Je dis simplement que si on nous laissait plus le temps, on vous apporterait un travail plus complet.
Mais je crois que si, dans les 2 premiers jours on n'a pas réussi à obtenir la preuve de la culpabilité, le juge pourra difficilement y parvenir.

-Sam :   Oh ! Oh !  Vous nous prenez pour des incapables.

-Evans :  Vous savez bien que non. J'ai, au contraire beaucoup d'admiration pour vous, mais nos méthodes de travail ne sont pas les mêmes.
Pour faire la bonne police, il faut avoir un inspecteur dactylographe champion.
Au fur et à mesure des réponses, j'envoie un collaborateur vérifier.
Si le client est innocent et dit la vérité, il se trompera peut être sur un détail, mais , sil me raconte une histoire, les mensonges apparaitront inévitablement.
Tandis que vous...

-Sam :  Tandis que moi ?

-Evans :   L'homme commence par vous répondre qu'il ne parlera qu'en la présence de son avocat. Vous lui donnez le temps d'en choisir un (1). Cela lui laisse 5 à 6 jours de répit pendants lesquels il a tout le temps de réfléchir.
Et surtout, vous devez laisser son avocat prendre communication du dossier au moins 24 heures avant l'interrogatoire.

-Sam :   Mais vous savez mon cher commissaire, que même si l'inculpé connait à l'avance les charges qui peuvent l'accabler, il a souvent du mal à trouver une explication valable... Et si par hasard il la trouve, c'est à vous que je demande les vérifications !

-Evans :   Bien sûr, monsieur le juge

-Sam :    Allez mon vieux, il y a 15 ans que je vous connais. Il y a 15 ans que je vous entends contester. Vous avez 24 heures de plus et vous me présentez ensuite la demoiselle. Bonne chance !!

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Fin de la partie.
Cette partie m'a énormément prit du temps  (je n'étais pas trop inspiré) Vos commentaires sur ce chapitre me feront le plus plaisir. Merci pour le soutien WolfyGacha00

ASSASSINAT DANS L'OMBREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant